Google : un rêve politique de libertariens, "persuadés qu’un individu peut changer le monde si on le laisse pleinement et librement exprimer ses capacités et sa créativité, et surtout en écartant l’État et ses règles comme la solidarité et la justice".
Son but ? Rien de moins que "créer le meilleur des mondes". Si vous avez lu le livre, vous conviendrez avec moi que cette phrase est d'un cynisme effrayant. Mais cela ne doit pas étonner, Eric Schmidt n'ayant jamais caché ses convictions transhumanistes.
Ses moyens ? "Un trésor de guerre de 60 milliards de dollars, placés bien au chaud aux Bermudes" ; l'investissement dans les secteurs stratégiques : IA, robotique, génétique...
Son management ? Le retour au féodalisme.
"Dans le jargon de l’entreprise, il faut recruter les meilleurs, appelés « chevaliers » (knights), véritable puissance créatrice de Google, qui doivent avoir toute la liberté possible. Et il y a « les manants » (knaves), les médiocres, qui sont dans le ressentiment et qu’il faut écarter pour ne pas contrarier l’excellence des autres."