Je comprends que mon propos puisse choquer, mais ce que je rejette avant tout, c'est l'idée d'embrigadement. Il n'y a pas de "bon" embrigadement. Il n'y a qu'un groupe dans lequel l'individu doit se fondre, et cela va à l'encontre de ma façon de penser. J'ai fait mienne depuis longtemps la philosophie de Brassens selon laquelle "sitôt qu'on est plus de quatre on est une bande de cons" http://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-le-pluriel (Deezer : http://www.deezer.com/fr/track/1172892)
Loin de moi l'idée de dire (ou même de penser) que "se battre contre le fascisme et être un fasciste sont tout à fait équivalent", mais on peut gerber sur les fachos sans pour autant devenir communiste/antifa/gaucho troisième dan, prenez le titre que vous voulez j'suis nul en rhétorique. Personnellement, ces groupes où l'on s'habille pareil, pense pareil, va aux mêmes rassemblements et s'exclue/s'excommunie mutuellement pour une mauvaise interprétation de la doctrine/du dogme/de la ligne du parti, ça me casse les couilles. Et je ne dis pas ça pour rejeter dos à dos les "rouges" et les "bruns", mais je pense la même chose pour la religion, la littérature (Cf. les "excommunications" du "pape" André Breton), la philosophie (Sartre VS Camus)... J'aime bien trouver des gens avec lesquels je suis d'accord, mais je ne veux pas de cette espèce de... attention je vais encore me faire remettre en place, "dérive sectaire" ! ;)
Concernant la phrase du JEEK, on sent qu'il y a du vécu derrière... si on s'y met tous, il va peut-être nous dire les folles passions de sa jeunesse ^^ Sans rire, voilà ce que j'entends que je lis cette phrase : "je me suis engagé dans un mouvement quelconque et, l'âge venant, je l'ai regretté ; je ne veux pas qu'il arrive la même chose à mes enfants" Dis moi si je me trompe.
Et comme en France, tout fini par des chansons, je ne peux décemment clore cette discussion sans en référer de nouveau à Brassens : http://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-mourir-pour-des-idees
"Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain"