Pour tester si un site utilise CloudFlare.
Pourquoi ? Je laisse la parole à Seb :
CLOUDFLARE VOIT TOUS VOS MOTS DE PASSE EN CLAIR (SUR TOUS LES SITES QUI UTILISENT CLOUDFLARE). Et c'est une boîte américaine.
via Seb
https://sebsauvage.net/links/?7eHQNQ et https://sebsauvage.net/links/?Nwradg
Aujourd’hui encore, les femmes restent les premières exposées à ces risques psychosociaux. Les moins qualifiées sont les plus exposées, mais à poste équivalent, les femmes en général sont aussi plus concernées. C’est le cas chez les cadres par exemple.
Les femmes sont souvent moins bien payées que les hommes, elles sont moins reconnues dans leur travail, elles ont moins d’autonomie ou encore de perspectives d’évolution. Toutes ces conditions sont des facteurs de risques psychosociaux. C’est donc un enjeu féministe de s’emparer de ces questions-là pour les syndicats.
[...]
Malgré toutes ces connaissances, le lien entre le travail et les souffrances est encore remis en cause par les directions d’entreprises. C’est intéressant parce qu’alors que dans d’autres domaines on arrive à cumuler les savoirs sans les remettre en cause, dans celui du travail, c’est comme s’il fallait sans cesse réprouver ce que l’on sait déjà. C’est le cas pour les souffrances au travail, mais aussi pour les cancers professionnels par exemple.
En matière de santé au travail, la stratégie patronale a toujours été de nier les souffrances, de les individualiser, de les ramener aux problématiques personnelles des salariés. C’est une manière de cacher la responsabilité de l’organisation du travail dans les souffrances. En plus de cette négation, les entreprises produisent de la controverse scientifique, alimentent et financent des recherches qui contredisent celles des militants et militantes.
[...]
Les promoteurs de la « gestion du stress » et du coaching en entreprise contribuent à dépolitiser les questions de souffrance au travail. Ils et elles défendent une approche centrée sur les individus, à travers des séances de formation, de relaxation, de sieste ou de méditation...
C'est marrant (non), c'est **exactement comme ce que j'écrivais vendredi dernier sur l'écologie : là aussi, on fait peser la responsabilité et l'effort sur les individus, alors qu'il s'agit d'une responsabilité systémique.
Guerre dans la bande de Gaza : Israël continuera de combattre "tant que tous les otages ne seront pas rentrés"
morts ou vifs, c'est pas un problème. Et le ratio est de 500 gazaouis tués pour un israëlien.
Les résultats sont inquiétants : plus de 60 % des réponses des IA contiennent de fausses informations. Dans certains cas, les IA génèrent des spéculations ou des réponses incorrectes lorsqu’elles n’ont pas l’information demandée. D’autres fois, les modèles inventent des liens ou des sources, voire des plagiats de l’article original au lieu de la vraie source.
L'IA raconte n'importe quoi.
Oh-ben-dis-donc-quelle-surprise.
Via Seb
Il y a 5 ans, nous entrions dans ce que nous ignorions être le 1er confinement. (article du 17 mars 2020)
On doit aussi rappeler qu’entre 2015 et 2020 (donc sous Macron et bien après l’annexion de la Crimée), la France a fourni aux Russes plus de 152 millions d’euros de matériel pour des chars, des avions de chasse et des hélicoptères de combat, comme l’avait révélé Disclose. L’appétit de profit a visiblement dispensé nos dirigeants d’anticiper l’avenir.
Ceux qui plaident le sursaut et les sacrifices qui vont avec sont aussi responsables de la situation dans laquelle ils se retrouvent, ce qu’ils ne mentionnent jamais.
Ben, comme d'habitude hein ?
Il n’en fallait pas plus pour que Macron embraye : il faut aujourd’hui une « économie de guerre ». Comprendre : l’austérité sur tout le reste. Pendant que les industries de l’armement se frottent les mains et que Dassault prépare ses carnets de commandes, on nous intime de serrer la ceinture « pour la patrie ». Alors à quoi va-t-on devoir renoncer cette fois ? L’actualité nous donne un indice : pendant que tout le monde regarde Macron jouer aux faucons, une énième réforme des retraites se prépare en coulisses.
En 2004, alors que la question climatique progresse dans la sphère politique et que le viseur se rapproche dangereusement des producteurs d’énergies fossiles, la British Petroleum missionne en effet l’entreprise de relations publiques Ogilvy & Mather pour améliorer son image. Ensemble, ils choisissent de tout miser sur la notion d’empreinte carbone individuelle, afin de faire porter la focale (et la responsabilité) sur les individus consommateurs (vive les « consommac’teurs ») et invisibiliser subséquemment la question brûlante du partage de l’effort climatique – entre les entreprises et les individus, entre les riches et les pauvres. Ainsi la compagnie pétrolière propose-t-elle au public de calculer son empreinte carbone pour tenter de l’améliorer. Comme l’écrira un chroniqueur du New York Times quinze ans plus tard : « S’inquiéter de votre empreinte carbone est exactement ce que les grandes sociétés pétrolières veulent que vous fassiez. »
Je ne vais pas tout recopier, mais vous voyez l'idée : c'est celle que je rabâche depuis des années. Pendant qu'on (le gouvernement, mais aussi les grandes entreprises, à l'origine de l'idée apparemment) vous répète de faire pipi sous la douche et de vider votre boîte mail (sous-entendant que vous êtes une ordure si vous ne le faites pas)
Comme le montre Jean-Baptiste Malet dans son enquête publiée par le Monde diplomatique sur le « système Pierre Rabhi », ce positionnement individualiste, typique de l’écologie bourgeoise, s’avère parfaitement soluble dans le régime d’intérêts de la classe dominante.
Non seulement, comme l'article l'explique, les "écogestes" c'est une "écologie du luxe" (quand t'as du mal à joindre les deux bouts, t'as autre à penser en général), mais en plus, ils ne servent à rien (ou alors à pas grand chose) quand ils n'aggravent pas le problème ; pour plusieurs raisons :
Un véritable supplice pour les dirigeants de M6
Euh... on vous a mis un couteau sous la gorge pour vous obligez à le recruter ? Vous saviez QUI était ce type, dans la main de QUI il mange, et de QUOI il est capable, non ?
Alors venez pas chouiner.
A priori (pas abonné, je n'ai pas lu l'article), lire 1/4 d'heure par jour serait bon pour la santé mentale.
Je me dis que je serais dans un drôle d'état si je ne lisais pas une heure par jour :S
via Brief.me :
Israël « a commis des actes génocidaires en détruisant systématiquement les installations de soins de santé sexuelle et reproductive » dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, selon les conclusions publiées aujourd’hui par une commission d’enquête indépendante mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Elle pointe « l’imposition de mesures visant à empêcher les naissances ». Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a dénoncé aujourd’hui de « fausses accusations ».
Si on applique la logique des éditorialistes de Bolloré, l'ONU est antisémite. C'est bon, j'ai tout compris ?
À l’école, je n’ai pas assez bien appris le sujet. » Voilà comment Thomas Sotto, présentateur de la matinale de RTL, a justifié sa surprise lorsque le journaliste Jean-Michel Aphatie a évoqué les « massacres » de la colonisation française en Algérie, suscitant une intense campagne de haine et des commentaires nostalgiques ou racistes dans les médias d’extrême droite.
Cette polémique est un révélateur. Beaucoup de Françaises et de Français ne connaissent pas forcément la litanie de razzias et de massacres qui ont accompagné la conquête de l’Algérie à partir de 1830. Et ce paradoxe : nombre de généraux et de militaires qui ont mené ces opérations ont aujourd’hui encore des avenues et des statues à leur nom dans certaines villes françaises.
via Brief.me :
Chaque année, les Sony World Photography Awards récompensent les meilleures photographies dans une dizaine de catégories. Dans un article publié hier, le magazine The Atlantic a sélectionné une vingtaine de clichés parmi les plus marquants de l’édition 2025. Du perroquet dressé devant le mont Cook en Nouvelle-Zélande à l’incroyable spectacle pyrotechnique à Tultepec au Mexique, vous pouvez retrouver l’ensemble des photos gagnantes et sélectionnées sur le site du concours.
Pour surmonter la crise, certains choisissent de passer au service de l'industrie de la défense et de l'armement, alors que les commandes devraient se multiplier.
Bref : vive la guerre :(
Même interview, autre sujet, celui qui colle aux basques de LFI et de son leader minimo : l'antisémitisme.
Et, il faut bien le reconnaître, ils ne font absolument AUCUN effort pour éviter d'être accusés. A une époque où l'extrême-droite utilise la bombe nucléaire de l'antisémitisme pour discréditer tous ceux qui l'emmerdent (Blanche Gardin, Guillaume Meurice et j'en passe), la moindre des choses est de faire gaffe aux codes visuels que l'on emploie - sauf si on le fait exprès, bien entendu. Et je dois dire que la question doit être posée, même si ça m'emmerde au-delà du dicible d'être potentiellement d'accord avec un type comme Pascal Praud ou de sembler voler au secours d'un type comme Hanouna. :( :( :(
Parce que ce ne sont pas eux le problème, c'est l'utilisation de clichés antisémites classiques et rebattus. Feindre de ne pas s'en rendre compte, c'est être un imbécile.
Surtout quand on a un passif tel que le leur.
L'image en question, vous pouvez la voir ici par exemple (lien Instagram, compte de Joann Sfar) : https://www.instagram.com/p/DHE0yKxoHhj/?img_index=1
Sourcils froncés donnant l'impression d'un gros nez proéminent, surexposition du visage sur un fond noir sur lequel les oreilles se détachent largement. Gros nez, grandes oreilles, air méchant : on est dans la caricature typique du juif, telle qu'elle circulait dans les années 20, 30 et 40, et après aussi, dans certains milieux.
Alors, dire, comme Mélenchon :
Ce que je dis à mes camarades, c'est qu'il va falloir vérifier tout le temps la religion des gens qu’on caricature
C'est, je vais être sympa, de la mauvaise foi. Au mieux.
Une caricature qui n'est pas sans en rappeler une autre qui avait en son temps, visée Macron, lequel n'est pas juif à ma connaissance : c'est bien la démonstration par la nausée que ce n'est pas "la religion des gens qu’on caricature" qui est en cause, mais les clichés -ouvertement antisémites, je persiste- utilisés dans ladite caricature.
"Je mets en alerte tous ceux qui s’amusent à la guerre de studio. Nous, les Français sommes extrêmement vulnérables. Il suffit d’un coup à la Hague, un coup sur la centrale de Nogent ou un coup dans la vallée du Rhône et il n’y a plus de France. Donc ça vaut la peine qu'on s'interroge avant de rouler des mécaniques et de provoquer tout le monde", estime l'Insoumis. "Ma direction, c’est la paix et je l’assume.
Je ne remercie pas M. Mélenchon de venir alimenter mes cauchemars... (même si, sur ce point, il a raison ; le livre que je lie est certes un roman, mais il est foutrement crédible - encore que, il a tort sur UN point, et pas des moindres : c'est extrêmement limitatif de dire "il n'y a plus de France" ; un coup bien placé à La Hague, et il n'y a plus d'Europe).
Un policier frappe un paraplégique (pendant qu'un second le tiens et qu'un troisième regarde).
Les policiers portent plainte.
Arrêtez de réfléchir, vous allez attraper mal à la tête.
Oh. On me souffle dans l'oreillette que sir Terry Pratchett est mort depuis 10 ans jour pour jour.
Merde.
Aujourd’hui, Niel ne « supporte pas qu’on parle » de cette période fondatrice de sa vie d’homme d’affaires1. Heureusement, dans la presse ou sur les plateaux de télévision, personne ne le titille trop… « Soit les journalistes travaillent pour nous, soit ils travailleront un jour pour nous » est une devise courante dans le groupe qu’il préside, rappelle la journaliste Aude Lancelin, licenciée en 2016 de la direction adjointe de la rédaction du Nouvel Obs, dont Xavier Niel est actionnaire. Au final, c’est sans doute ce qu’il faut retenir de ce film : la façon dont les puissants détenteurs de médias exercent leur pouvoir, de la chambre à coucher aux couloirs de l’Élysée. Quelque part, cela fait froid dans le dos…
Je vais faire vieux blasé mais : rien de neuf sous le soleil...
Vu sur Brief.me :
Depuis 1945, 35 millions d’obus et engins divers (mines, bombes, etc.) ont été désamorcés et 450 tonnes d’engins explosifs sont collectées et détruites chaque année en France