Par ce décret, le locataire de la Maison-Blanche ordonne notamment au ministre de la Justice et au directeur du renseignement national de présenter un plan dans les quinze jours “pour la divulgation complète des documents relatifs à l’assassinat du président John F. Kennedy”. Ces mêmes responsables ont quarante-cinq jours pour présenter un plan “pour la divulgation complète et intégrale” des documents relatifs aux assassinats du sénateur Kennedy et de Martin Luther King, poursuit le quotidien new-yorkais.
:O
Alors ça... Je ne sais pas quoi en penser. Je suis absolument certain que quel soit le domaine considéré, Trump n'agit pas sans raisons, et elles souvent bien souvent dans son intérêt bien compris. Alors, le motif ? Faut-il en conclure que oui, il y a eu un complot, que oui, la CIA est impliquée, et qu'il veut faire tomber des têtes, voire des institutions... pour avoir les mains libres ?
Z'avez comme c'est facile de tomber dans le délire conspi avec un taré pareil ? :/
Mais quelle bande de cons. C'est lamentable.
Vous pouvez être en désaccord total avec les écrits de Sansal (d'ailleurs, je n'ai moi-même jamais rien lu de lui), mais s'opposer à une résolution s'élevant contre une détention arbitraire, faut vraiment être taré. C'est indéfendable. Ca veut dire quoi du coup ? Qu'à LFI on n'est pas totalement contre la détention arbitraire, ça doit être examiné au cas par cas ? Bande de tocards.
André Pietri ne dit pas autre chose, il promeut la French Tech à l'étranger : "Il faut arrêter d'être énervé sur Donald Trump. Il pousse son avantage. Il sent que les Européens et le reste du monde sont affaiblis, inquiets de la puissance américaine. À nouveau, c'est un pari sur la puissance américaine financière, technologique, politique, militaire. Il sent qu'on est faible, c'est en montrant qu'on n'est pas agressifs mais certains de notre puissance, certains de la taille de notre marché, de nos talents, de la force de nos valeurs, qu'on se fera respecter."
Il y a du vrai...
La CEDH met fin à cette abomination bien française, le "devoir conjugal", dont certains hommes vont devoir apprendre le nouveau nom : viol conjugal.
D'emblée, le titre interroge.
Et anéfé :
Netflix a réalisé 10,2 milliards de dollars (9,8 milliards d'euros) de chiffre d'affaires trimestriel, en hausse de 16%, dont elle a dégagé 1,9 milliard de dollars (1,8 milliard d'euros) de bénéfice net, deux résultats légèrement supérieurs aux attentes du marché. Son titre prenait plus de 14% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.
Sales requins.
Comme l’année dernière, voici l’article inutile sur mes statistiques de livres lus, parce que pourquoi pas.
Quand on vous dit que tout est politique :
Le visage de Trump dans ce portrait arbore une expression sérieuse, avec les sourcils froncés et un regard perçant. Shealah Craighead, ancienne photographe officielle de la Maison Blanche, a noté que cette pose est l’une des préférées de Trump, car il considère le sourire comme un signe de faiblesse. « Il cherche toujours à projeter une image de puissance, et cette pose illustre parfaitement cela, » a-t-elle déclaré au New York Times.
À cela s’ajoute une étrange similitude avec son fameux mugshot pris en 2023 en Géorgie lors de ses démêlés judiciaires. Cette association visuelle pourrait être interprétée comme un message assumé de défi face à l’adversité. D’ailleurs, Daniel Torok, à l’origine de cette photo, a confirmé que cette photo officielle était fortement inspirée du mugshot de Donal Trump, “une des photos les plus recherchées sur le web depuis 2023”.
[...]
En s’éloignant des conventions des portraits présidentiels, ce choix visuel renforce l’image d’un Trump combattant, en rupture avec les normes traditionnelles. Pour ses partisans, cette image incarne la détermination et la force nécessaires pour diriger le pays. Pour ses détracteurs, elle renvoie à un leader autoritaire, voire intimidant.
« Deux lettres ouvertes rédigées par des informaticiens et des experts en piratage informatique expliquent comment le logiciel électoral des États-Unis a été compromis et comment un piratage relativement simple aurait pu être utilisé pour modifier les résultats dans les sept États clés. »
Lien direct vers l'article : https://www.planetcritical.com/p/cyber-security-experts-warn-election-hacked
Juste après la réflexion de Ploum sur l'improbabilité statistique du résultat des élections ayant amenées Trump au pouvoir.
A voir si ça devait se confirmer. Si c'est le cas, c'est puant (et c'est un coup d’État).
"J'ai envie de sortir de cette sacro-sainte réserve, de défendre haut et fort mes valeurs républicaines. Je relis le statut général des fonctionnaires sur l'obligation d'obéissance hiérarchique (...). Je comprends que si l'agent public estime que l'ordre hiérarchique nuit à l'intérêt public, il n'est pas tenu de se conformer aux instructions", écrit-elle, selon des extraits diffusés dans la presse.
Elle pointe aussi le pouvoir des syndicats de police, notamment d'Alliance, l'un des deux principaux syndicats. Elle dénonce une certaine faiblesse de l'administration à leur égard.
Dans "Les Juges et l'assassin", Gérard Davet et Fabrice Lhomme reviennent sur les six premiers mois de l'épidémie et révèlent notamment que des rapports destinés à prévenir une pandémie ont été ignorés.
Les deux journalistes du Monde (mais si, vous les connaissez, "Un président ne devrait pas dire ça", c'était eux) publient un livre accablant sur la gestion du Covid par le gouvernement français. De mon point de vue, c'est plus une confirmation qu'une révélation.
Mais quelle ironie (c'est peut-être fait exprès, je ne sais pas), que ce livre sorte juste après la décision de la Cour de justice qui a décidé que tout ce petit monde avait bien fait son travail...
Dans cet ouvrage de plus de 450 pages, les deux journalistes exhument une cinquantaine de rapports, plans d'action et circulaires destinés à prévenir l'arrivée d'une pandémie, qui n'ont jamais été utilisés. Dossier judiciaire à l'appui, ils racontent l'enquête des trois juges de la Cour de justice de la République, la seule à pouvoir juger des actes de ministres en exercice, visant Edouard Philippe, à la tête du gouvernement pendant la crise sanitaire, et ses deux ministres de la Santé, Agnès Buzyn et Olivier Véran. L'instruction a finalement été close fin décembre 2024 et aucun d'entre eux n'a été mis en examen.
[...]
Selon Santé publique France, 69 000 personnes sont mortes du Covid-19 en France en 2020.
Assassins. Il n'y a pas d'autres mots : vous saviez, vous n'avez rien fait. L'incompétence n’excuse rien. Vous êtes des assassins.
Je viens de découvrir que l'on pouvait réduire la taille d'un PDF avec LibreOffice Draw :
Il a d'abord remercié la foule d'avoir permis le retour du milliardaire à la Maison Blanche, avant de se taper la poitrine gauche avec la main droite, puis de tendre le bras, paume ouverte. Il a ensuite répété le geste en se tournant vers le reste de la foule derrière lui.
C'est un putain de cauchemar.
Il y a 20 ans, Philip Roth imaginait l'accession à la présidence d'un partisan, ou à tout le moins sympathisant nazi, l'aviateur Charles Lindbergh en 1940.
La réalité dépasse désormais la fiction.
On continue le coup d’œil dans le rétro sur 2024, toujours dans un ordre approximativement chronologique... (je crois que j'ai fait le tour)
C'est beau de vivre dans ses rêves monsieur.
Mais faut se réveiller de temps en temps.
Alors que son successeur républicain a juré de se "venger" de ses adversaires politiques, le démocrate de 82 ans a décidé de donner sa protection à des personnalités qui sont aussi les bêtes noires des trumpistes : l'ancien chef d'état-major des armées de Donald Trump, le général Mark Milley ; l'ancien architecte de la stratégie contre le Covid-19 sous Trump et Biden, Anthony Fauci ; et les élus et fonctionnaires ayant participé à une commission d'enquête sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, ainsi que les policiers ayant témoigné devant cette même commission.
Donald Trump a fustigé cette décision de Joe Biden, qui a gracié, "des personnes qui sont très, très coupables de crimes très graves", a-t-il dénoncé devant la presse, juste après le premier discours de son mandat.
Pour qu'en j'en vienne à être d'accord avec Ploum, c'est que l'heure est grave.
Ce n'est pas une formule : moi aussi, j'ai peur.
J'ai lu, il y a peu mais je ne sais plus où, qu'une parenthèse libérale ouverte à la fin du XIXème siècle était en train de se refermer.
Je note au passage son paragraphe sur une (possible ? éventuelle ? probable ?) tricherie aux élections :
Ne vous demandez pas s’il est probable que Trump ait triché, mais, au contraire, s’il est probable qu’il ne l’ait pas fait.
Résumons : l’équipe de Trump avait clairement les moyens de pirater le vote électronique. Elle avait les données nécessaires (souvenez-vous d’Elon Musk offrant un million de dollars dans une tombola en échange des données personnelles des votants). Et Trump a obtenu un résultat statistiquement incroyablement improbable : gagner les sept swing states en gagnant juste les comtés les plus disputés avec juste ce qu’il faut de marge pour éviter un recompte et avec entre 5% et 7% de "bullet votes" (des bulletins juste pour Trump, mais ne participant pas aux autres élections) alors que la norme pour les "bullet votes" est entre… 0,05% et 1% dans les cas extrêmes (ce qui est le cas dans les comtés moins disputés). Le tout en ayant exactement le même nombre de voix que lors de l’élection de 2020.
Mais vous savez quoi ?
Cela ne change rien. Parce que depuis Al Gore, on sait que les républicains trichent à outrance et que les démocrates, pour être élus, ne doivent pas juste remporter l’élection : ils doivent la gagner à un tel point que même les tricheries ne soient pas suffisantes. Cela ne veut pas dire que les démocrates ne trichent pas. Mais juste qu’ils le font moins bien ou qu’ils ont une certaine retenue quand ils le font.
La tromperie et la menace de violence gouvernent. Pendant que les politiciens vaguement plus progressistes/humanistes perdent les élections en tentant d’obtenir des followers sur des réseaux sociaux propriétaires totalement contrôlés par leur ennemi juré. Ils sont peut-être moins malhonnêtes, mais totalement crétins.
Huit ans plus tard, le consensus [pour dire que Trump est un fasciste] est plus large. Robert Paxton lui-même a changé d'avis, dans les colonnes de Newsweek(Nouvelle fenêtre). Désormais, cette étiquette lui semble "non seulement acceptable, mais nécessaire" pour parler du président américain. Un avis partagé par Hans Noel, professeur de sciences politiques à l'université Georgetown. "Identifier des personnes comme des menaces pour l'Etat, définir l'identité américaine avec des critères culturels et raciaux qui excluent toute une partie de la population, se méfier des médias et essayer de les discréditer… Beaucoup de stratégies de [Donald Trump] sont similaires à celles des mouvements fascistes", explique-t-il.
"Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il soit en tout point similaire aux régimes de Mussolini ou Hitler, alors que le monde a évolué", complète Manon Lefebvre, maîtresse de conférence en civilisation américaine à l'université polytechnique des Hauts-de-France. Enzo Traverso, professeur à l'université Cornell, préfère d'ailleurs parler de "post-fascisme". "Le fascisme du XXIe siècle ne peut pas être une répétition de celui des années 1930", remarque-t-il. Il note cependant des points communs entre plusieurs "partis [modernes] nationalistes, xénophobes, de droite radicale, qui dans certains cas trouvent leurs origines dans les mouvements néofascistes – le Rassemblement national en France – ou fascistes – les Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni".
Épinglés par les fans, signalés par plusieurs médias, des tombereaux de critiques et injures au racisme plus ou moins dissimulé visent l’apprentie chanteuse, pourtant régulièrement en tête du classement des professeurs. Prime après prime, sur Facebook, X ou TikTok, un front d’internautes émergent pour lui reprocher, pour les plus subtils, de « jouer la diva », d’être « très hautaine, prétentieuse », « imbue de sa personne », « pas sincère » ou d’avoir « un ego surdimensionné ». Des commentaires souvent assortis d’un soutien affiché à l’autre favorite de la compétition, Marine, blonde rigolarde qui anime les séquences au château de son accent chti et déploie sa voix puissante lors des shows du samedi soir.
Mais d’autres internautes ne s’embarrassent pas de circonvolutions quand ils ciblent Ebony et il n’y a alors plus aucun doute : on est là bien loin des préoccupations musicales. Exemple : « Votez tout, sauf pour le macaque », « Je ne veux plus la voir cette guenon », deux phrases relevées par la chaîne Guadeloupe la 1ère.
[...]
Trop affirmée, trop arrogante, dansant de façon trop sensuelle, chantant trop fort, voire trop bien selon certain·es… La personnalité d’Ebony est ciblée par des attaques qui cochent toutes les cases de ce que l’on appelle la « misogynoir », qui a visé nombre d’autres artistes et personnalités avant elle.
« Si elle est aussi maltraitée, c’est qu’elle est à la frontière de plusieurs identités : jeune, femme et noire, développe la sociologue des médias Marie-France Malonga, spécialiste des représentations des minorités. C’est le principe même de la misogynoir. Comme si on se permettait d’aller plus loin dans la haine à cause de cette addition d’identités. C’est la même chose que subit Aya Nakamura. Tout est occasion pour déverser sa haine et, quoi qu’elle fasse, elle fera l’objet de rejet, elle sera un punching-ball numérique. »
Le fait que la jeune femme assume de défendre son identité renforce malheureusement cette haine, souligne l’universitaire : « Ce qui doit déranger chez Ebony, c’est qu’elle n’offre pas la représentation de la femme soumise et qu’elle porte une revendication de ce qu’elle est. Et encore, une revendication qui reste, je crois, très raisonnable. »
Bientôt, l'inaction contre le changement climatique va coûter cher. Très cher. Ça commence déjà à coûter trop cher pour les assureurs.
Pour le monde des assurances, ces désastres risquent de n’être que les prémices de catastrophes plus grandes encore. À la différence des banques et des financiers qui, privilégiant leurs résultats trimestriels, bonus et valeurs actionnariales, tournent le dos à toute action climatique, les assureurs sont d’accord avec les scientifiques. Et alertent sur l’irréversibilité de la destruction naturelle, humaine et sociale en cours. Tous commencent à s’inquiéter de la montée des risques naturels et financiers, qui mettent en péril l’ensemble du système.
[...]
Depuis trente ans que le capitalisme financier alimente la spéculation sur les actifs et notamment des bulles immobilières presque partout dans le monde, les prix atteignent des niveaux himalayens qui se retrouvent au moment de l’indemnisation des sinistres. Les assurés entendent être dédommagés à hauteur de la valeur de leurs biens au moment de sa destruction, et les assureurs semblent seulement en prendre la mesure.
Avec les incendies de Los Angeles, une nouvelle alerte est lancée au monde des assurances : c’est tout leur modèle financier, leur solvabilité comme leur stabilité, qui se trouve à nouveau mis sous tension.
[...]
Mais que deviendrait un monde sans assurances ?
Particulièrement vigilante sur les questions climatiques, porteuses de destruction en capital notoirement sous-estimées, la Banque des règlements internationaux a produit une nouvelle étude sur le sujet à l’automne 2023. Elle y rappelle notamment le rôle essentiel des assurances, comme pilier et stabilisateur du système financier. « Il pourrait y avoir des retombées sur d’autres secteurs financiers – y compris le secteur bancaire – si les assurances ne sont plus accessibles. Par exemple, des propriétés jugées “inassurables” pourraient ne plus avoir accès au crédit, les banques refusant de leur prêter de l’argent. »
Alors que le monde bancaire et les fonds d’investissement tournent le dos à toute politique de lutte contre les dérèglements climatiques et prêtent à tour de bras aux projets les plus polluants, car immédiatement rentables, ils feraient bien de prendre en compte l’avertissement.
Contrairement à ce qu’ils pensent, ils ne sont pas immunisés contre le chaos climatique. Ils sont juste en deuxième ligne.
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