Déjà cinq perquisitions, trois gardes à vue et un procès à venir. Ce zèle des autorités policières et judiciaires fait suite à quatorze opérations de décrochages du portrait d’Emmanuel Macron dans des mairies depuis le 21 février. Ces actions non violentes intitulées « Sortons Macron » visent à dénoncer l’inaction du gouvernement face au dérèglement climatique et l’urgence sociale, en laissant symboliquement des murs de mairies vides de portrait présidentiel.
EDIT : je cite Wikipédia, pour bien montrer toute l'absurdité de ces poursuites :
Offense au chef de l'État
Le crime de lèse-majesté était puni par le système législatif du Royaume de France, jusqu'à sa disparition en 1832 sous la Monarchie de Juillet. En 1881, sous la IIIe République, la loi sur la liberté de la presse réintroduit et codifie le délit d'offense au premier représentant de l'État. Naguère sanctionné par une peine de prison, le délit d'offense au Président de la République française est puni d'une amende, fixée à 45 000 €. Il est abrogé avec le vote de la loi du 25 juillet 2013.Depuis, le « délit » d'offense au chef de l'État n'existe plus, mais les injures et la diffamation envers le chef de l'État restent punis de la même amende de 45 000 €, comme pour les injures envers les ministres ou les parlementaires, mais les poursuites ne pourront plus avoir lieu qu'à la demande expresse du chef de l'État.