Dans cet exil, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. David insiste : "Moi je suis riche, j'ai des amis partout qui peuvent m'aider. Mon histoire est finalement simple, le périple d'un homme blanc qui a une voiture. Mais pour d'autres, c'est le racisme", déplore-t-il.
Pour les Maghrébins, Syriens, Nigériens, Camerounais qui veulent fuir le pays, c'est une autre histoire. Leurs bus sont arrêtés aux frontières, ils doivent attendre très longtemps.
Il y aurait tellement à dire sur notre indignité collective.