Or cette amende n’a pas été délivrée sur place aux personnes visées, mais envoyée a posteriori sans que les personnes concernées n’aient fait l’objet d’un contrôle d’identité. Si elles étaient là, pourquoi ne pas les avoir verbalisées de suite. Et, a posteriori, comment les policiers ont-ils donc pu identifier les personnes sans contrôle d’identité ?
Vous kiffez le délire ? Envoyer un courrier à quelqu'un un courrier pour lui demander son adresse ?
Pour moi, on est dans la tentative d'auto-incrimination : répondre au courrier en donnant les renseignements demandés, c'est reconnaitre de facto qu'on a participé à la "casserolade" interdite.
Et c'est flippant.
Malgré les arrêtés préfectoraux, on a toujours manifesté à Dijon et jamais ça n’a jamais créé un tel problème. Maintenant, on nous frappe, on nous met la pression. Quelque chose a changé. La démocratie est verrouillée », se désole Victor, très investi pendant sa carrière auprès des mineurs isolés.
[...]
Les policiers ont-ils utilisé illégalement le fichier des Renseignements, PASP – prévention des atteintes à la sécurité publique ? Depuis la réforme de 2020, ce fichier a pour finalités de « recueillir, de conserver et d’analyser les informations qui concernent des personnes physiques ou morales ainsi que des groupements dont l’activité individuelle ou collective indique qu’elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État. ».
Oh, non, ils n'oseraient pas, ils savent bien que c'est interdit...
...
Vous commencez à les voir se rapprocher, les mâchoires de l'étau ?