J'ai atteint finalement le tronçon concerné par le meurtrier parcours du camion blanc. Il y a des corps partout. Couverts de draps, blancs et bleus. Je prend des photos sans vraiment croire ce que je vois dans mon viseur. Des corps gisent tout le long de la principale avenue de Nice.
Ce n'est pas la première fois que je lis, de la part d'un photo-reporter, ce sentiment d'irréalité, de passage en "pilote automatique" au moment de faire son travail. Le choc vient après.