Mumtâz Mahal était fiancée à l'âge de 14 ans. Elle a subi une grossesse presque tous les ans jusqu'à sa mort. Elle est décédée des suites d'une hémorragie post-partum à cause des grossesses multiples qu'elle a été forcée de subir. Il est absurde que beaucoup considèrent cette forme de travail reproductif mortel comme une indication du statut de femme "préférée" de Mumtâz. Être le premier choix du harem d'un homme, ce n'est sûrement pas l'idée qu'une femme se fait de la romance. Et Shâh Jahân de son vivant avait rassemblé 2.000 femmes dans son harem ! Mais si, effectivement, Shâh Jahân partageait cette intimité particulière avec Mumtâz, n'aurait-il pas remarqué son corps, visiblement, en train de s'affaiblir et de s'effondrer, juste devant ses yeux, à chaque grossesse successive ? Ou était-elle seulement un vagin et un utérus détachés, un jouet sexuel pour lui, et pas une personne réelle dont le corps, la santé et le bien-être s'enregistreraient dans sa conscience de quelque manière que ce soit ?
A méditer à chaque fois que l'on contemplera le Taj Mahal - monument par ailleurs contesté par les nationalistes hindou car étant l’œuvre d'un musulman...