En touillant le remugle des instincts mortifères d’une foule criant vengeance, ne nous y trompons pas : Hanouna est un barbare au service de la barbarie. Un barbare de la pire espèce. Un barbare auquel tout le monde vient servir la soupe en le présentant comme un “homme du peuple“ ou “de son temps“ alors qu’il n’est que le fossoyeur d’une civilisation au service d’un multimilliardaire ayant compris depuis longtemps que le populisme de ses antennes constitue le moyen le plus sûr de servir l’extrême-droite.
Voilà qui est Hanouna.
Alors, on peut toujours se mentir, se raconter qu’on parle à tout le monde, sans mépris et sans tabous, mais tous ceux qui vont sur son plateau ou l’invitent, en le considérant comme un inoffensif trublion populaire, ne font qu’alimenter un barbare. Un barbare, populiste, joyeux, souvent couillon, mais un barbare.
Ohlala. Hanouna sert la soupe à l'extrême-droite depuis des années et on nous avait rien dit ? Obendidonc, quelle surprise. (Non).