Lors de chaque élection, les personnes trans dont l'état civil n'est pas conforme à leur genre vécu hésitent à se rendre dans les bureaux de vote par peur d’être outées. Néanmoins, pour la première fois, une solution a pu être trouvée avec la ville de Rennes pour leur garantir d'exercer sans stress leurs droits civiques.
La solution est pourtant simple :
Petite avancée cette année : pour la première fois en France, une mesure a été prise à la veille du scrutin présidentiel par les services des élections de la ville de Rennes pour respecter le droit à la citoyenneté et le respect à la vie privée des électeurs et électrices trans rennais. Cette disposition est le fruit d’une concertation entre le CGLBT de Rennes (soit, le Centre LGBTI) et la Direction des prestations administratives à la population de la ville bretonne. Ainsi samedi, «des instructions claires» seront envoyées aux présidents des bureaux de vote, d’une part pour que le titre de civilité (M., Mme, Mlle) ne soit plus énoncé puisqu’il ne fait pas partie de l’état civil, d’autre part pour que toute personne qui souhaite que son prénom ne soit pas énoncé voit sa demande concrétisée.