On commence à mieux cerner pourquoi la France ne crie pas trop fort contre le programme de surveillance américain : ce n'est pas de l'espionnage, c'est de la coopération, avec partage des ressources : tu espionnes l'Europe, j'espionne l'Afrique, on partage le résultat.
"Le constat fait par la NSA est simple : une énorme partie du trafic Internet mondial passe par les USA, et place ces derniers dans une position privilégiée pour écouter tout le monde. Tout le monde ? Pas vraiment. Comme le montre très clairement cette slide, le continent Africain échappe en grande partie aux grandes oreilles Américaines (seulement 11Gb de trafic)… Mais pas aux grandes oreilles Françaises (343Gb, ou presque), mettant ainsi le pays de Droits de l’Homme et du fromage dans une position unique pour intégrer le club fermé – aux cotés d’Israël – des grands maitres de la société de surveillance qui s’installe."