Parce que, quand on parle de congés menstruels et d'endométriose, il faut se rappeler que l'endométriose, ce n'est pas uniquement une maladie de règles, c'est surtout une maladie de douleurs chroniques. Je me dis que le congé menstruel est peut-être une réponse court-termiste, un pansement. Est-ce qu'il ne faudrait pas une réflexion plus globale dans les entreprises sur la prise en charge des handicaps et des maladies invisibles ? Parce qu'il y a deux millions de femmes qui ont de l'endométriose, mais il y a aussi la maladie de Parkinson, Alzheimer, la sclérose en plaques, les cancers, les post-AVC, la dépression et tous les handicaps invisibles. Neuf millions de personnes sont concernées, c'est énorme.
Le gras est de moi.