via @Padre_Pio sur Twitter :
En conclusion, le rapport disculpe le policier à l'origine du tir en affirmant qu'il a "nécessairement effectué un tir en direction de la façade de l'immeuble de la victime", mais que "la grenade de type MP7 lancée par l'arme de type Cougar a atteint la victime de manière totalement accidentelle, au cours de la progression ascensionnelle du projectile".
C'est gerbant, c'est révoltant, et c'est même complétement inepte. Mais que doit faire un flic pour être condamné, dans ce pays ? Même un homicide, ça ne suffit pas.
Je vais illustrer mon propos : si je m'amusais, je ne suis pas con à ce point mais c'est un exemple, moi simple civil lambda, à lancer un projectile de 400 grammes à plus de 100 km/h contre une façade d'immeuble et que je tuais quelqu'un, on est bien d'accord que ce serait un homicide involontaire, et que je serais condamné ?
Eh bien dans le cas d'un policier, où le geste meurtrier n'a pas été causé par l'inconscience, mais bel et bien par une volonté délibérée (reste à savoir si il y a une réelle volonté de nuire ou si c'est "juste" une faute grave dans la mauvaise manipulation de l'arme), non seulement on ose affirmer qu'il n'y a pas eu de faute dans l'usage de l'arme (tirer sur une façade est donc, du point de vue de la police, tout à fait NORMAL), mais en plus, on assène que spa grave hein, il l'a pas fait exprès. Limite, elle foutait quoi à sa fenêtre, la dame ?
Vous avez vu le reportage d'Envoyé Spécial hier soir sur les violences policières ? Dès le début, deux journalistes indépendants s'interrogeaient : "on est dans une démocratie là ?"