Je viens de tomber là dessus, c'est rigolo. Je ne me souvenais même pas de ce passage, et à vrai dire, je crois qu'il m'avait à peine fait lever un sourcil.
Un adjoint au maire de Talant, en Côte d'Or, a été suspendu de ses fonctions dimanche 17 mars, pour s'être rendu en Russie ce week-end en tant qu'observateur international de l'élection présidentielle, a appris France Bleu Bourgogne.
Facepalm.
Ses tableaux ne montrent pas la même chose selon la distance à laquelle vous les regardez. C'est impressionnant hein ? C'est filmé à Dijon, je les ai vus en vrai ^^
Fun fact : il y a même des neurologues qui s'intéressent à ce qu'elle fait, parce qu'ils pensent qu'elle ne doit pas avoir le cerveau comme tout le monde pour arriver à faire ça !
Or cette amende n’a pas été délivrée sur place aux personnes visées, mais envoyée a posteriori sans que les personnes concernées n’aient fait l’objet d’un contrôle d’identité. Si elles étaient là, pourquoi ne pas les avoir verbalisées de suite. Et, a posteriori, comment les policiers ont-ils donc pu identifier les personnes sans contrôle d’identité ?
Vous kiffez le délire ? Envoyer un courrier à quelqu'un un courrier pour lui demander son adresse ?
Pour moi, on est dans la tentative d'auto-incrimination : répondre au courrier en donnant les renseignements demandés, c'est reconnaitre de facto qu'on a participé à la "casserolade" interdite.
Et c'est flippant.
Malgré les arrêtés préfectoraux, on a toujours manifesté à Dijon et jamais ça n’a jamais créé un tel problème. Maintenant, on nous frappe, on nous met la pression. Quelque chose a changé. La démocratie est verrouillée », se désole Victor, très investi pendant sa carrière auprès des mineurs isolés.
[...]
Les policiers ont-ils utilisé illégalement le fichier des Renseignements, PASP – prévention des atteintes à la sécurité publique ? Depuis la réforme de 2020, ce fichier a pour finalités de « recueillir, de conserver et d’analyser les informations qui concernent des personnes physiques ou morales ainsi que des groupements dont l’activité individuelle ou collective indique qu’elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État. ».
Oh, non, ils n'oseraient pas, ils savent bien que c'est interdit...
...
Vous commencez à les voir se rapprocher, les mâchoires de l'étau ?
C'est dommage, l'article est incomplet, il manque la partie la plus savoureuse de l'article papier, où l'on nous explique que ces gentilles personnes -injustement importunées par de sales gauchistes que notre brave maréchaussée a courageusement repoussés- sont apolitiques, certes royalistes, mais aussi chrétiens, mais tendance "intègre".
Je n'invente rien.
Dans un communiqué de presse, la préfecture indique interdire la manifestation s'opposant à la venue d'Éric Zemmour dans la rue de la Chaudronnerie, ainsi que dans un périmètre comprenant une partie du centre-ville.
Voilà. Voilà voilà voilà. Ce n'est "que" Dijon, pas Paris, mais quand même. C'est déjà la honte que ce facho associe son nom à celui de notre ville, mais la Préf se la joue "à la parisienne" en interdisant les manifestations anti-fascistes.
On parie combien que les partisans du nazillon pourront parader sans encombre ?
Je sais, je ne devrais pas, mais ils sont tellement cons...
Parmi eux, uniquement des hommes, plutôt jeunes et plutôt courtois avec les journalistes. Leur seule cible, affirment-ils, les dealers. "Ils nous ont insultés, ils ont frappé l'un des nôtres, on est là pour les tabasser", nous indique l'un d'entre eux. Le discours est sans détour. Le même homme ajoute toutefois : "la loi française ne nous permet pas de tirer sur des gens (sic) on n'est pas là pour tuer des gens". Et l'un de ses comparses d'ajouter dans cette étrange ambiance : "on ne voulait pas embêter les Dijonnais, on est désolé, on a fait peur aux gens mais il vaut mieux avoir peur qu'avoir un mort en bas du bâtiment le lendemain matin".
J'aime bien la distinction, toute en subtilité, entre "tabasser" et "tuer".
Dans un post sur son compte Facebook, le conseiller municipal de Dijon Hamid El Hassouni accuse très directement l'Etat, après ces 3 nuits de tensions. "J'accuse le Préfet d'avoir abandonné les habitants des Grésilles! Oui, j'assume cet écrit", précise-t-il. Il ajoute : "Ces 3 derniers jours 8000 habitants ont vécu l'enfer. Ecoutez leur témoignage! Edifiant! Le Préfet a une part de responsabilité en n'ayant rien anticipé! Incompétence ou acte délibéré", conclue cet élu des Grésilles, membre de la majorité municipale.
Eric Mathais, procureur de la République de Dijon, n'est pas du même avis. "Je n’ai pas eu l’impression que l’Etat abandonnait. Il y a eu une mobilisation très forte de la police. Le directeur de cabinet du préfet, le procureur de la république et les commissaires de Dijon se sont mobilisés pour que la situation ne dégnère pas plus que ce que l’on pouvait observer à ce moment-là."
C'est fou comme quand ils sont confrontés à une centaine de types armés de barres de fer, les flics font régner l'ordre républicain à une distante super-prudente.
Mais, la scène vécue dans le quartier des Grésilles est assez surréaliste : des dizaines et des dizaines d'individus se comportant en miliciens d'un côté ... à quelques centaines de mètres, des dizaines et des dizaines de CRS et de policiers en civil ... et encore un peu plus loin des dizaines de gendarmes.
Le 1er février, toute la journée et toute la nuit seront rythmées par des discussions, des ateliers et de l’électro en soutien à Dijoncter.info, mais aussi à de nombreux projets qui font vivre l’internet et l’informatique libre aujourd’hui.
Mis de côté pour plus tard... Je rêve en-effet de faire quelque chose auprès de ma chère municipalité à ce sujet. Je n'habite pas en centre-ville, mais dans un quartier assez excentré, et pourtant quand on se levait cet été pour les biberons de la nuit, il suffisait d'ouvrir un volet pour y voir comme en plein jour ou presque !
Ne nous laissons plus prendre pour des imbéciles, ne nous laissons par traiter de menteurs par des gens qui l'ont décidé. Ces pseudo journalistes qui bavent leurs conneries à la télé me font vomir. Quand tu as décidé d'être journaliste c'est ça que tu voulais faire? Parler du nouvel album de Jennifer, d'une année sans Johnny, des vacances de Macron à Saint Trop? Tu voulais nous faire croire, à nous, le peuple, que lorsque les premières neiges arrivent en France alors le reste du monde ne souffre plus, que lorsque les soldes d'été commencent il n'y a plus de famine, que la sortie du dernier film avec Kev Adams était plus importante que le réchauffement climatique?
TU VOULAIS NOUS FAIRE CROIRE A NOUS, QU'ON ÉTAIT VIOLENT?
Tu voulais nous faire passer pour des monstres, des casseurs, des voleurs, des menteurs? Tu voulais nous faire croire qu'on était 12 000 ce samedi? C'est ça que tu voulais quand tu as fait ton école, tu voulais divulguer de la merde à la France, à la terre entière? Tu voulais nous faire croire qu'à cause de nous les magasins perdaient de l'argent? Tu voulais nous faire croire que Auchan était en souffrance par notre faute? Sais tu combien d'entre nous peuvent encore faire leurs courses à Auchan? Tu as voulu obéir, tu as voulu t'écraser, tu as voulu être sûr de bien toucher ton salaire à la fin du mois en nous faisant passer pour des terroristes, très bien, reste bien caché derrière ton bureau.
Le reportage du Bien Public ici : https://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2018/12/29/en-images-l-acte-vii-des-gilets-jaunes-a-rassemble-pres-de-1000-personnes-a-dijon
J'ai d'abord pensé que cette enseignante avait enfreint le devoir de réserve -et c'est sûrement ce qui va lui être reproché- mais je vous laisse juger de la virulence du texte :
« Le grand chef blanc, écrivait-elle, a parlé treize minutes pour apaiser le ressentiment de millions d’indiens. Le grand chef blanc, au début de sa palabre, a prévenu que si les millions d’indiens continuaient de lui courir sur le calumet, il allait être intraitable pour rétablir l’ordre. Il en va de l’autorité du grand tipi de l’Élysée. Le grand chef blanc accorde une part de bison fumé supplémentaire pour les fêtes et chaque mois, les vieux indiens recevront une galette de maïs et une bouteille d’eau de feu ». Et plus loin, « Emmanuel Macron pendant treize minutes a montré son vrai visage, mains sur la table, yeux rivés au prompteur avec l’empathie du dompteur pour le lion. Saute dans le cerceau, français en gilet jaune ou pas, et ferme ta gueule.»
Un nouveau site à suivre du coup : https://dijoncter.info/
EDIT : un extrait du commentaire envoyé à l'Huma par Sophie Carrouge, la professeure en question :
audace suprême, j’ai cité ma fonction, enseignante, et le nom de mon lycée. Pour cette raison et d’autres peut-être, me voilà convoquée au rectorat de mon académie par le service des ressources humaines et je suppose que je devrais rendre des comptes à ma hiérarchie sur le « droit de réserve » aussi insaisissable que l’Arlésienne mais que j’ai apparemment bafoué. Et cela, c’est grave, plus grave que les violences policières contre nos élèves, plus qu’une réforme du lycée qui réinvente la lutte des classes, plus qu’un monde qui ressemble à une dystopie de roman d’anticipation des années 50. L’Education nationale a le sens des priorités. S’en prendre à une enseignante qui depuis 30 ans fait son travail et le fait correctement est une urgence beaucoup plus urgente que de proposer une réforme qui corrigerait les inégalités sociales et ne serait pas une machine à broyer les cerveaux et les cœurs.
EDIT du 21/12 : épilogue sans surprise : rappel au devoir de réserve
https://www.francetvinfo.fr/politique/une-professeure-de-dijon-convoquee-par-son-rectorat-apres-avoir-critique-emmanuelmacron_3109737.html
C'était la première manifestation d'Antonin. Elle s'est achevée par une double fracture de la mandibule, ce samedi 9 décembre 2018, dans les rues de Dijon. Il aurait été touché par une balle de défense tirée par les forces de l'ordre.
L'adolescent, âgé de 15 ans, avait décidé de de se joindre au cortège des gilets jaunes avec deux amis, par curiosité, alors que leurs parents leur avaient interdit de s'y rendre. Lorsque les manifestants se sont mis à courir vers 16 heures, pris de panique, le trio de copains s'est trouvé séparé. C'est en essayant de rejoindre l'un de ses amis esseulé qu'Antonin aurait reçu un projectile dans la mâchoire.
La mère d'Antonin a porté plainte, ce mardi 11 décembre 20018, pour la prise en charge des frais médicaux. Une enquête judiciaire va être ouverte. "Je ne blâme pas les forces de l'ordre. Je voudrais essayer calmer tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Mon fils n'avait rien à faire là, je lui avais dit de ne pas aller à cette manifestation. Si je témoigne aujourd'hui, c'est pour mettre en garde les autres adolescents sur la dangerosité. Ce sont des manifestations d'adultes. Ce n'est pas la place des adolescents", précise Stéphanie Hosdez, la mère d'Antonin.
Je comprends la colère de cette maman, mais je tique lorsqu'elle dit "Ce sont des manifestations d'adultes". A partir de quel âge a t-on le droit de se faire légalement mutiler par les forces de l'ordre d'après elle ?
Cette centralisation repose sur une plateforme, baptisée Muse, capable de gérer un ensemble de services de l'espace urbain, réalisée par Citelum (filiale de EDF) et mise en place par un consortium mené par Bouygues Energies & Services. Ce réseau, unique, sera géré par un contrat lui aussi unique.
Pourquoi est-ce que ça ne m'inspire pas confiance ?
En plus, même l'article pue un peu :
Un sujet réalisé en partenariat avec les équipes d'EDF.
Simon Astier, né le 31 décembre 1983 à Dijon
Today I Learned
Le Conseil d’État estime que, compte tenu de la durée pendant laquelle la statuette litigieuse a été détenue par les requérantes sans initiative de l’État pour la récupérer, ces dernières peuvent effectivement se prévaloir du droit au respect de leurs biens. Il juge cependant que l’intérêt patrimonial de la statuette justifie qu’elle soit rendue à son propriétaire, c'est-à-dire à l’État, sans que soit méconnue l’exigence de respect d’un juste équilibre entre les intérêts privés de ses détenteurs et l’intérêt public majeur qui s’attache à la protection de cette œuvre d’art.
C'est particulier quand même :/
Je traduis pour les non juristes : la statue appartient à l'Etat, on reconnait quand même qu'il faut respecter la propriété privée, mais bon, rend cette fucking statue maintenant.
J'invite les malheureuses futures ex-ex-propriétaire (parce que la statuette, elles voulaient quand même la fourguer au plus offrant), et tous mes lecteur-ices, à venir fêter cette excellente décision du Conseil d'Etat au (très beau et gratuit) Musée des Beaux Arts de Dijon, où vous pourrez admirez ce que le Conseil a fait pour vous et pour la collectivité en empêchant que ce chef d'oeuvre inestimable quitte la France.
Bon. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a encore eu des gabegies administrativo-politiques derrière. Le Monde nous apprend en-effet que :
En décembre 2017, Marie-Claude Le Floc’h, membre de la famille propriétaire expliquait à l’Agence France-Presse : « Nous avons envisagé de la céder à un musée à la mort de ma mère, mais personne ne voulait l’acheter, ni le Louvre ni l’Etat. On a finalement décidé de la mettre en vente fin 2014 en demandant une autorisation de sortie du territoire [ce que le ministère de la culture a refusé]. »
Bizarre non ?
Perceived/actual % of population that is Muslim
Fra 🇫🇷 31/8
Ger 🇩🇪 19/6
Ita 🇮🇹 20/4
Esp 🇪🇸 16/2
UK 🇬🇧 21/5
Intéressant hein ?
Il y a néanmoins deux trucs qui me chifonnent dans cet article, c'est la localisation des actes terroristes : pourquoi Dijon ?!? L'enquête a démontré depuis longtemps qu'il s'agissait d'un type qui n'aurait jamais dû sortir de l'hôpital psychiatrique, et il y a encore des gens, journalistes ou badauds, pour donner foi à cette thèse de l'attentat ? (pareil pour Joué-les-Tours, mais j'ai moins vérifié, me sentant moins directement concerné... oui, c'est con)
Après, je reconnais que les circonstances jouent en faveur de cette obstination : quelques semaines avant Charlie hebdo, 1er du genre avec une voiture...
Le second truc : qu'on ne puisse pas s'empêcher de parler de terrorisme quand on parle d'Islam.
Le premier bar gaming consacré aux sports électroniques ouvrira à Dijon le 29 avril prochain au 53 de la rue Devosge à Dijon. Baptisé le Meltdown, l'établissement proposera des boissons mais aussi deux espaces pour s'affronter entre amis : un avec des consoles de jeux et le second accueillera des ordinateurs.
Le bar à thème, ouvert du mardi au dimanche de 18 heures à 2 heures, devrait proposer également la diffusion de compétitions de e-sports, organisées en local ou ailleurs dans le monde.
Les gérants attendent pour l'ouverture du lieu la présence de 400 personnes.
Sympa.