MDR. François Fillon va ENFIN rendre l'argent. 700k euros.
Cétaffreu, ce pauv' homme qui n'a même pas de quoi boucler ses fins de mois...
EDIT : j'ai retrouvé mon shaarlien...
Le soleil de ma journée.
Je pose ça là tellement c'est beau, la célèbre tirade de Poutou -nouveau conseiller municipal bordelais, décidément elle est chouette cette journée- lors des débats d'avant 1er tour. La condescendance de Fillon et Le Pen...
"Ils nous expliquent qu'il faut la rigueur, l'austérité et eux même piquent dans les caisses".
https://mamot.fr/@cerveauxnondisponibles/104427759393193216
Devant le tribunal de Paris, où il comparaissait mardi 11 décembre dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable, la vérité avec laquelle il a indiqué ne pas vouloir jouer avait pourtant un peu changé. Comme il l’avait précisé dans un courrier adressé le 18 octobre au Parquet national financier (PNF) pour demander une issue transactionnelle à la procédure qui le visait dans le cadre de l’affaire Fillon – permettant d’éviter un long procès public –, il a reconnu avoir rémunéré de manière « excessive » puis « fictive » Penelope Fillon.
Oh la la. Quelle surprise. Je suis tout ébaudi.
Copie d'écran Médiapart : des journalistes et des magistrats visés apr des menaces de mort.
via https://chabotsi.fr/links/?VcJC7A
Député de Paris, François Fillon peut compter sur un salaire brut d'un peu moins de 7200 euros, auquel s'ajoute une enveloppe de 5770 euros bruts destinée à couvrir ses frais de mandat. Cette dernière somme n'est pas soumise à l'impôt sur le revenu. Par ailleurs, François Fillon a ouvert en 2012 son entreprise, 2F Conseil. Trois ans d'existence plus tard, elle lui avait rapporté 750.000 euros, selon Le Monde, qui précise qu'il a continué à toucher des revenus de cette structure en 2016, sans en préciser le montant.
=> et donc :
Invité lundi de BFMTV et RMC, François Fillon a admis ne pas être en capacité d'épargner. «Vous arrivez à mettre de l'argent de côté?», l'a interrogé Jean-Jacques Bourdin. «Moi? Personnellement, non», a répondu l'ancien premier ministre.
L'article précise qu'il n'est pas le seul à avoir du mal avec ses fins de mois.
L'indécence de ces gens dépasse toutes les bornes.
Je l'ai déjà dit, mais je le remet là :
Le pire, c'est que cette vanne est à moitié vraie :
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2017/03/23/dijon-francois-fillon-bloque-par-la-reine-des-neiges
https://www.zenith-dijon.fr/fr/la-reine-des-neiges-dijon-11042017-1930
Je vous fais un pack :
via Liandri et Bronco
Pan sur le bec de ses propres journalistes. Le Canard Enchaîné revient, cette semaine, sur l'épisode du "cabinet noir". Jeudi 23 mars, sur le plateau de l'Emission Politique de France 2, Fillon avait dénoncé un "scandale d'Etat" et demandé "solennellement" l'ouverture d'une enquête sur les allégations portées dans un livre, Bienvenue Place Beauvau, écrit par deux journalistes du Canard, Christophe Labbé et Didier Hassoux, ainsi que l'ancienne directrice adjointe du Point, Olivia Recasens. Sauf que, comme l'écrivait @si, ce livre fourmillait d'insinuations sans preuves.
Qu'en pense le Canard ? Pas davantage de bien. "Des soupçons ne sont pas des preuves. C'est d'ailleurs, outre leur vision très policière de la politique, le reproche qu'on peut faire aux auteurs : ne pas avoir suffisamment étayé leurs accusations", peut-on lire en première page du numéro de cette semaine, sous la plume du rédacteur en chef en personne, Erik Emptaz.
Pour l'hebdo, le "coup" de Fillon était presque parfait : "Le label Canard [à l'origine des révélations sur Fillon] sur le « cabinet noir », rien de mieux pour broder des éléments de langage en hurlant au complot de l'Elysée". Mais, précise l'hebdo, "ce livre n'est pas le journal et n'engage donc pas le Canard. En outre, s'il évoque la fantasmagorie du cabinet qui, de Mazarin à Clemenceau, via Fouché et Bismut-Sarkozy, a déjà beaucoup servi, il n'établit en rien l'existence d'un tel cabinet et ne consacre que quelques lignes à l'affaire Fillon".
Et le Canard d'ironiser : "Pour fabriquer les soupçons d'emploi fictif qui valent sa mise en examen à Penelope Fillon, les notes de lecture à 100 000 euros, les rémunérations rétrocédées des enfants Fillon, les costumes offerts par un donateur sulfureux, les clients russes, etc. ce n'est pas un cabinet noir qu'il aurait fallu, mais au moins une usine !".
Déjà, voir ce type parler de morale, ça me déclenche un rire nerveux, mais constater que ce faisant, il se contredit, c'est priceless. Double head shot.
"Vous parliez de votre bracelet, moi j'ai rendu les costumes."
Je ne sais pas laquelle des trois phrases, entre celle-ci, le "Et alors ?" initial et l'allusion au suicide de Bérégovoy est la plus misérablement méprisable.
Voilà un moment de vérité. J'espère que ça va lui coller au cul.
"Il faut qu'elles soient payées", répond François Fillon. Le personnel soignant rétorque alors vouloir rattraper les heures supplémentaires pour se remettre physiquement plutôt que d'être payé. "On a besoin de nos RTT pour se reposer. Parce que l'épuisement professionnel arrive aussi", assure un membre du personnel alors qu'une autre aide-soignante cite en exemple: "on est deux la nuit, pour 84 (résidents) et on fait des soins jusqu'à trois heures du matin".
Réponse glaciale de François Fillon: "ba je pense que partout autour de nous, on est à 39 heures, voilà". Face aux demandes d'obtenir davantage de moyens humains tout en restant aux 35 heures pour s'occuper des personnes âgées en maison de retraite, le candidat de la droite lâche: "vous voulez que je fasse de la dette supplémentaire?".
"Avec les 39 heures, je pense que vous avez trouvé une solution aux retraites parce qu'on ne va pas y rester longtemps, à la retraite, au niveau où on en est", s'agace un membre de l'équipe soignante. "La durée de vie s'est allongée de manière considérable", note Fillon avant de se faire interrompre: "oui, la vôtre, peut-être".
Elle parle simplement, de sa vie de chômeuse depuis 2013, à qui Pole Emploi est infichu de proposer une suite décente, qui milite en s’organisant avec d’autres chômeurs, qui fait comprendre à Fillon l’absurdité même des punitions que l’on prépare, dans le monde des sages nantis,, pour les sans emploi; être débarqué des allocations après deux refus, quelle plaisanterie? Mais refuser quoi? Elle parle, cette femme, Mireille Robin, moins facilement que Christine Angot mais infiniment mieux que celle dont les mots sont le métier (1'16); elle ne se fait pas plaisir, ni ne quittera le plateau; elle doit raconter l’essence qui coûte cher; le travail qui vous file entre les doigts; ce jour où elle aurait pu renverser le bureau du conseiller qui se moquait d’elle, visiblement. «J’ai deux enfants en bas âge», lui avait-elle dit, «laissez-les chez vous», avait-il répondu. Fillon rit. Fillon pérore, ainsi sont les gens d’en haut, face au peuple; contre Angot, il avait attendu. Pourtant, Mireille prend l’ascendant… Elle existe. Plus tôt dans l’émission, dans un reportage, des aides-soignantes mettaient Fillon à mal, qui veut en finir avec les 35 heures, en lui opposant la fatigue, la détresse, les sous-effectifs de leur profession.. Lui se montrait affable et certain de lui. Vous souffrez, Mesdames, mais enfin, nos déficits publics… Il était moins à son avantage qu’en plaidant sa peine devant une méchante romancière.
Je résume la thèse d'Askolovitch : c'est bien beau de s'indigner des turpitudes de Fillon, mais il faudrait aussi s'intéresser à son programme. Les gens qui vont en prendre plein la gueule s'il est élu n'ont pas le loisir de s'indigner de ses vices.
C'est assez fantastique quand même. Depuis la fin janvier, ce type passe son temps à dire qu'il n'a rien fait de mal, puis à s'excuser...
Le Gorafi va trop loin je trouve.
Oh, wait...
Un jeune homme de 19 ans a porté plainte pour "violences en réunion" jeudi après avoir été frappé par des membres de la sécurité du parti Les Républicains lors d'un meeting de Fillon. Selon le quotidien "Le Progrès", qui rapporte l'affaire, Max était assis au fond de la salle de Micropolis à Besançon, quand l'hymne national a retenti à la fin du rassemblement. Pas militant, ne voulant pas être "associé avec les gens présents", le jeune homme et un ami qui l'accompagnait ne se sont pas levés.
"Un homme est venu me voir pour me demander pourquoi je ne me levais pas. Il m'a demandé si je n’étais pas fier d’être Français. Il voulait presque m'obliger. J'étais assis au bout de la rangée, c’était facile de me voir et de m’attraper", raconte-t-il au "Progrès".
Deux hommes se sont ensuite dirigés vers lui, l'ont saisi, lui ont fait "une clé de bras" et l'ont emmené vers un couloir, à l'écart. "Ils m'ont mis au sol et tapé [...] Après avoir répliqué, j’ai reçu un violent coup dans les testicules. A un moment, j’étais immobilisé par quatre hommes, l’un d’eux avait le pied sur ma tête [...] Ils étaient en costume mais je n’ai vu aucun brassard “sécurité”. Après de nouvelles insultes ils m’ont jeté dehors, derrière le hall."
Fillon n'a pas piqué que les idées et les mots du FN, et lui a aussi pris ses nervis.
De mieux en mieux.
François Fillon :
"J'exècre tous les racismes, dont le racisme anti-Français"
Purée, mais on va où là ?
Arrêtez de vous acharner sur ce pauvre François Fillon !
Ok, on va s'intéresser à ceux qui l'entourent alors.