On ne peut que saluer le courage de la vraie Greta face à de tels dérèglements. Mais ceux-ci, quoique regrettables, contredisent bel et bien ceux qui affirment que les interventions de la jeune fille ne servent à rien. Au contraire, l’outrance même de ces manifestations prouve que sa communication touche très au-delà du cercle des convaincus, suscitant l’angoisse ou l’inconfort jusque dans les rangs les plus rétifs au risque climatique. Voir Greta en nouvelle Méduse, c’est faire l’expérience de l’effroi – non devant la messagère, mais face à son message. Or, cette trouille est bien la première étape de la confrontation à une crise dont nul ne perçoit l’issue – que Greta Thunberg a elle-même traversé. Sa détermination suggère que la perspective de l’effondrement n’implique pas de baisser les bras. Au contraire.
Pas récent, mais n'a rien perdu de sa pertinence.
D'ailleurs j'ai cherché un terme scientifique pour décrire cette attitude, c'est : connards. De bons gros connards.
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Le propre de la bourgeoisie, c'est de faire corps quand son pouvoir est contesté.
via OpenNews