C'est rare, de voir qu'un député peut avoir de bonnes idées en matière technologique. Ils nous ont tellement souvent habitué à l’inverse... :/
Je cite Mitsu :
Le SMS est une technologie très largement déployée, avec un délai de transmission d'environ 5 secondes, un poids de données de quelques kilo-octets, fortement optimisé et « scalé » par les opérateurs à chaque nouvel an, est une transmission antenne → terminal passive qui n'use donc pas la batterie davantage que l'accrochage d'une antenne relais lorsque non enclenchée. Son protocole est international. Et les utilisateurs sont généralement très habitués à la lecture de SMS. Et le ciblage d'une zone est assez précis en fonction des antennes relais accessibles.
Le dispositif légal est en place.
Les opérateurs rechignent à devoir négocier préfecture par préfecture le dispositif et la rémunération ? Et bien soit: le dispositif pourrait être actionné par le Ministère de l'Intérieur, ou par souci de réactivité par l'une des directions générales (Police Nationale, Gendarmerie Nationale, Sécurité Civile et Gestion des Crises)Le dispositif peut être couplé aux alertes sonores (sirènes) lorsque le danger est zonal et nécessite un suivi permanent des consignes des autorités (genre: accident nucléaire avec contamination radioactive). Il peut aussi répondre à des catastrophes non- ou semi-prévisibles (style rupture de digue qui peut causer inondations).
A rapprocher du fiasco de l'appli "alerte attentat" : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/21/pourquoi-l-application-alerte-attentat-n-a-pas-fonctionne-le-soir-de-la-tuerie-de-nice_4972750_4408996.html
Dès lors, faute de recours technique, le bon fonctionnement de SAIP reposait presque entièrement sur celui des serveurs de Numergy. Et c’est là que la malchance intervient. Le 13 juillet, un câble de fibre optique est sectionné lors de travaux de génie civil, provoquant la panne de l’hébergeur, et fatalement, celle de l’application. Personne, alors, ne peut se douter qu’un attentat se prépare pour le lendemain.