Pour la première fois le mois dernier, une étude a mesuré avec précision l’effet négatif de la présence des colonies domestiques sur la fréquentation des fleurs en ville. Cette étude, menée - à Paris - par Isabelle Dajoz, chercheuse en écologie à l’université Diderot, confirme que dans un rayon de 500 mètres, plus les fleurs sont visitées par les abeilles domestiques moins elles le sont par les sauvages. Surtout, l’équipe a estimé les quantités de nectars disponibles : et leur réponse est sans ambiguïté : les abeilles domestiques consomment TOUT ! Il ne reste plus rien pour les sauvages. Sur Paris, c’est simple : il ne faut évidemment plus implanter la moindre ruche mais il faudrait même envisager d’en enlever, et vite… Pour passer à moins d’une ruche au kilomètre carré (contre 15 actuellement).
Ailleurs en France, quelques communes, bien conseillées, ont déjà pris des mesures drastiques : Besançon est la première à avoir interdit toute nouvelle installation sur son domaine public, la ville de Metz vient de s’y mettre, Lyon est aussi très mobilisé… Sachant qu’il faut à tout prix relayer le message aux entreprises et les particuliers, car rien ne les empêchent, eux, de continuer.
via Ecyseo
Une fois encore, se méfier des idées "a priori" bonnes : les écosystèmes sont quelque chose de complexe.
Vous voulez aider les abeilles ? Acheter bio ou "culture raisonnée" (un peu moins de pesticides), laissez pousser les fleurs et les mauvaises herbes.
Avec un peu de chances, et en étant attentif, vous verrez peut-être chez vous des espèces d'abeilles dont vous ignoriez l'existence : abeilles sauvages, abeilles charpentières...
Les principales menaces qui pèsent autour des abeilles sont les néonicotinoïdes. Ce sont des insecticides utilisés pour enrober des semences, qui s'attaquent au système nerveux des insectes, désorientent et affaiblissent les abeilles et autres pollinisateurs.
Nan, mais le glyphosate spa dangereux.
L'imidaclopride, j'entends parler de ses ravages sur les abeilles depuis 2005. Bientôt 15 ans.
Je découvre ceci à l'instant ; je connaissais l'existence des abeilles charpentières, mais pas celle qui font un trou dans le sol. Ma collègue m’explique que son jardin en envahi de milliers de "mini-taupinières" creusées par ces abeilles !
J'avoue que la lecture de cet article m'a dérangé dans mes certitudes...
via Seb (et sinon, si : quasiment tous les apiculteurs agissent ainsi, et le texte explique même que dans le cas de ceux qui n'utilisent pas l'enfumage, le problème éthique demeure : c'est un rapport de domination entre l'homme qui s'approprie le miel et les abeilles qui n'ont rien offert...)
EDIT : Pour le remplacer : Sirop d'érable, sirop d'agave ou, étonnamment proche du miel en goût, la confiture de pissenlit (ou cramaillotte) (via Alda)
Oui, j'ai souvent l'impression qu'en dehors du domaine informatique/web/tech, Reflets raconte parfois un peu n'importe quoi...
Magnifique projet.
via http://www.petitetremalfaisant.eu/shaarli/?Ld-zFw
"L'arrivée de ce prédateur d'abeilles est une menace supplémentaire pour l'apiculture européenne qui souffre déjà d'une multitude de facteurs adverses."
Le mystère dela disparition des abeilles