Voici le message que je viens de recevoir de la part du collège de mon fils :
Comme vous le savez, [nom du collège] est engagé dans une démarche de développement durable. [xxx] labellisé niveau 3 (le plus haut niveau).
Apprendre à ne pas gaspiller, tel est le thème de nos actions de sensibilisation. Pour lutter contre la production de déchets, la restauration scolaire organise une journée Anti-Gaspi le mardi 3 décembre.
Une petite récompense sera offerte aux élèves ayant terminé leur plateau, quand ils le déposeront en fin de repas.
Tous engagés, tous concernés !
En matière de respect de l’environnement, on a coutume de dire que le changement passe en premier lieu par les plus jeunes. Non seulement, leurs habitudes ne sont pas encore figées, mais aussi parce qu’ils seront demain les acteurs principaux de notre monde. C’est pourquoi sensibiliser les jeunes au problème du gaspillage alimentaire est devenu une priorité.
C'EST COMPLÉTEMENT CON.
Pourquoi ?
Compte tenu de ce qui précède, pourquoi buvez-vous, en tant qu’adulte, un liquide blanchâtre qui a été fabriqué à l’intérieur d’un corps ? Et, pire encore, pourquoi buvez-vous le liquide corporel des vaches en particulier ? Savez-vous quels autres liquides entrent dans cette catégorie ? Le sperme et les pertes vaginales.
Non mais ce niveau de connerie.
Pour rappel : https://lepharmachien.com/lait-continuum/
Monsieur B.Ouillon ne sait pas quoi faire de ses pommes de terres.
=> de la soupe ?
(sinon, faut-il vraiment rappeler le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté dans ce pays ? les étudiants crève-la-dalle ? les vieux qui font les poubelles ? J'en ai des idées pour tes patates moi)
via Bronco
[...] et se termine au Ghana, pays où les concentrés de tomates vendus, venus de Chine, vont jusqu’à contenir 69 % d’additifs pour 31 % seulement de concentré de tomates.
Et bon appétit bien sûr.
Pour les pédiatres du CHU de Reims, l’affaire est entendue : « le pois devrait être considéré comme un allergène émergent et faire partie de la liste des allergènes à déclaration obligatoire en raison de son utilisation croissante dans l’industrie agro-alimentaire et des risques d’anaphylaxie auxquels il expose »
Inquiétant.
En France, on a la DLC et la DLUO (Date limite d'utilisation optimale), mais c'est strictement la même chose.
EDIT : "Date limite d'utilisation primale" ? WTF ? J'avais fumé quoi ? Vous aviez corrigés de vous même, bien sûr)
Eh oui : vous pouvez prendre n'importe quel fruit ou légume et chercher un peu, vous trouverez toujours qu'il existe des variétés dites "rares", uniquement parce l'agriculture intensive et la grande distribution l'ont décidé ainsi.
Il existe des centaines de variétés de pommes, de carottes, de pommes de terre... de tout, et nous serions bien en peine d'en citer guère plus de 3 ou 4 pour chaque production. C'est triste.
via Seb
Derrière ces dysfonctionnements, certains s’interrogent sur l’organisation même du travail, avec un recours constant au personnel intérimaire, qui doit s’adapter au quart de tour sans être toujours bien formé.
[...]
La direction d’Elior précise de son côté que “les agences d’intérim sont contractuellement tenues de ne présenter que des travailleurs temporaires formés” aux procédures d’hygiène, santé et sécurité.
Autre point critique : la surcharge de travail et le manque de temps. Dans un rapport de juin 2015, des experts du cabinet Secafi agissant à la demande du CHSCT de la société Elior Enseignement Santé, constataient déjà une forte dégradation des conditions de travail au sein de l’entreprise. "Avant, les salariés faisaient de la cuisine, maintenant, ils ont le sentiment de « faire du timing »", peut-on lire notamment dans ce rapport.
Et voilà comment les enfants des crèches se retrouvent avec des boulons et des bouts de plastique dans la purée.
Qu'à fait la direction de l'entreprise ? Elle a installé un détecteur de métaux.
Facepalm.
L'équipe scientifique a réalisé que le choix de consommer une boisson est avant tout dicté par la recherche d'une sensation pré-intégrée, associée à ce produit. «Le goût est peut-être un facteur, explique Marilyn Cornelis, mais c'est un goût acquis, construit. Le café, en raison de son amertume, est quelque chose que nous devrions éviter d'un point de vue évolutif. Mais nous le consommons parce qu'on a appris à associer son goût à l'effet de la caféine.»
Les gens ne savent plus s'alimenter correctement, idiocracy n'est pas très loin.
Punaise, ça fait vraiment mal de lire ça. Non seulement si les pauvres sont pauvres, c'est de leur faute, mais si en plus ils en crèvent, c'est encore plus de leur faute, ils n'avaient qu'à bouffer correctement ces connards là !
Cette résurgence du scorbut -à côté de l'épidémie d'obésité, de la massification des maladies cardio-vasculaires et autres joyeusetés liées à la "malbouffe" comme certains types de cancer comme cela devient de plus en plus probable- frappe avant tout les plus démunis. Parce que moins tu as de revenus, plus la part de ceux-ci que tu consacres à ton alimentation est importante (=> Loi d'Engel ; aucun rapport avec le copain de Marx).
De fait, quand tu es pauvre, tu ne vas pas tellement te tourner du côté des fruits et des légumes frais, si important pour ta santé, mais tellement dispendieux. Tu vas plutôt ingurgiter de la junk food, des plats industriels tout préparés ; du gras, du sucre, du sucre, du sel, du gras, et encore un petit peu de sirop de glucose. Et quelques autres additifs que l'académie de médecine réprouve. Parce que c'est moins cher. Parce que c'est nourrissant. Et parce que tu n'as pas été vraiment éduqué à autre chose, il faut bien le dire. Mais là encore, c'est pas parce que tu es con·ne, c'est parce que tu n'as pas eu la chance de naître dans le bon milieu social. Et quand bien même l'aurais-tu été (éduqué·e), tu n'aurais pas les moyens de cotiser à une AMAP.
Cette réapparition du scorbut serait liée à la pauvreté, selon le médecin Eric Churchill. Par manque de moyens, de nombreuses personnes privilégient des aliments « riches en matières grasses, en calories et très nourrissants, […] qui vous combleront et vous satisferont davantage que la consommation de fruits et de légumes ». Mais qui entraîneront des carences.
Résumons. La majorité jupiterienne a voté contre :
Hulot démission. Ou tu restes juste pour le fric ?
En partie via https://twitter.com/Aislinn_A_/status/1001045640502226944
Une lettre qu'Arrêt sur images s'est procurée (et que nous reproduisons en intégralité au pied de l'article) dans laquelle les patrons de chaînes s'alarment "des conséquences graves qu’aurait l’adoption de telles dispositions pour l’économie des secteurs que nous représentons."
Oh bin oui didonc. Et si les pauvres en crèvent, de ce qu'ils bouffent, tant pis pour eux, z'avaient qu'à manger des sushis bio ces cons là.
Le concept scientifique de «produit ultra-transformé» est récent. Il a été défini en 2009 par Carlos Monteiro, chercheur en épidémiologie pour la nutrition et la santé à l’Université de Sao Paulo. Face à la montée croissante des «épidémies» d’obésité et de diabète de type 2, il était important de distinguer, au sein des aliments transformés, les produits ultra-transformés, lesquels marquent le passage des «vrais» aux «faux» aliments. Tous les produits transformés ne sont pas délétères pour la santé, loin de là. Mais faire le bon diagnostic, c’est-à-dire distinguer le transformé de l’ultra-transformé, est essentiel: cela permet d’apporter le bon remède. Un produit ultra-transformé – et non un «aliment» car ce n’en est plus vraiment un – se distingue tout d’abord par une longue liste d’ingrédients et additifs utilisés essentiellement par les industriels: au-delà de quatre-cinq de ces composés la probabilité d’être en présence d’un produit ultra-transformé est très forte.
[...]
Est-ce à cause du cracking que tout est «enrichi en» ceci ou cela?Il faut bien comprendre pourquoi on enrichit. La plupart du temps, c’est pour améliorer un aliment qui a perdu de sa qualité nutritionnelle via l’ultra-transformation, comme pour les céréales du petit-déjeuner pour enfants enrichis en vitamines et/ou minéraux, les margarines enrichies en oméga 3 ou phytostérols, etc. Ces aliments participent d’une vision erronée qui cherche à corriger une alimentation déséquilibrée via des produits toujours ultra-transformés et «enrichis en» pour compenser. Idem pour les compléments alimentaires utilisés pour corriger le déséquilibre induit par l’ingestion de produits ultra-transformés et sources de calories «vides». Bien sûr, ils peuvent être utilisés à bon escient comme des produits de niche dans certaines situations ou prescrits à des populations à risque: pour des gens âgés ou des femmes enceintes ou pour corriger à l’occasion une déficience ponctuelle significative.
Concrètement, comment reconnaître un aliment ultra-transformé en supermarché?
Juste un conseil: lisez bien la liste d’ingrédients et d’additifs. Plus elle est longue (c’est-à-dire globalement supérieure à quatre ingrédients/additifs mais cela reste indicatif) et moins vous connaissez les noms (car leur utilisation est exclusivement industrielle), plus vous avez de chance d’être en présence d’un produit ultra-transformé.
Quand le scandale touche des animaux, comme pour les œufs chargés au fipronil, la paix des consommateurs s’achète par l’abattage de toutes les bêtes devenues suspectes, victimes expiatoires de notre production intensive. Plutôt tuer que soigner ; pas question de garder des animaux qui ne produisent plus. Déjà 300 000 poules ont été abattues aux Pays-Bas, et les éleveurs annoncent qu’« un à plusieurs millions » d’autres pourraient connaître le même sort. Ils remettent en cause les méthodes de la société spécialisée dans la désinfection d’élevages. Pas les raisons qui les ont poussés à arroser les poules de fipronil contre les puces, les poux, les tiques, les cafards et les acariens.
Abricot, artichaut, aubergine, café, épinard, limonade, orange, pastèque, safran, sirop, sorbet, sucre, nous parlons la bouche pleine de mots venus de l'arabe.
Vu documentaire sur les nanoparticules dans l’alimentaire durant les vacances de février.
A retenir : E171 - E351
Michèle RIVASI (eurodéputée EELV)
F. MARANO (universitaire)
L'EFSA et ses conflits d'intérêts.
Les pesticides ne sont pas aussi nécessaires qu'on veut bien nous le faire croire ?
Waouh, quelle découverte.
Un classement Greenpeace des grandes enseignes de la distribution, en fonction des moyens qu'elles mettent en œuvre pour atteindre l'objectif de pommes et pommes de terre produites sans pesticides d'ici 2017 (euh... maintenant, quoi).