Après une nouvelle plainte, le médiatique microbiologiste de Marseille accusé d'"information erronée du public", va devoir s'expliquer devant ses pairs et s'expose à une sanction exemplaire.
Mon moral vient de remonter d'un coup.
Le charlatanisme médical fait fureur, on le sait, et à l’époque des infox, difficile de ne pas déplorer que la société basée à Seattle laisse passer de pareils ouvrages. Se pose alors, terriblement, la question de la complicité du marchand dans la propagation de fausses informations – dont les conséquences médicales peuvent être terribles.
Une fois encore, le monopole acquis par Amazon sur la vente en ligne, et la crédibilité dont le gratifient, sans réfléchir, les clients, du fait de sa notoriété, deviennent de plus en plus dangereux. Et de crainte de passer à côté de ventes, le cybermarchand n’attend que les situations les plus extrêmes pour enfin se décider à intervenir.
Évidemment, le marchand n’a fait aucun commentaire ni donné d’explication sur les raisons de ce retrait des livres. Ce qui est évident, c’est que les pressions qui ont jailli de toutes parts n’y sont pas étrangères. Le magazine Weird, qui avait tiré la sonnette d’alarme dans un long article, devrait être salué en premier lieu.
Loin de moi l'idée de défendre Amazon, plus prompt à compter les virgules qu'à prêter attention à la qualité éditoriale, mais si on appliquait aussi ce raisonnement aux librairies physiques ? Avez-vous déjà eu la curiosité de jeter un œil (de verre) aux rayons ésotérisme/new âge/occulte/développement personnel d'une librairie d'une chaîne genre Fnac ou Cultura ? Allez-y, c 'est instructif.
Attention, alerte au "Sammy appelle à la censure" dans 5... 4... 3... 2...