Plusieurs chercheurs regrettent auprès d'ASI que l'Inria ait préféré dépenser de l'argent public pour un tel sondage, à la valeur scientifique nulle selon eux, plutôt, par exemple, qu'une enquête réellement scientifique, menée avec des sociologues, afin de faire avancer la connaissance sur le rapport des Français au numérique. "Dans une période où les budgets sont contraints, où on a parfois même du mal à pouvoir embaucher des doctorants ou d'autres personnels pour mener à bien les recherches, c'est un peu problématique", fait remarquer à Arrêt sur images un·e délégué·e syndical·e. Mais c'est en réalité tout le plan de communication qui a été vivement débattu, notamment sur une liste de discussions interne à l'Inria. "Les bons journaux sont ceux susceptibles de reprendre la communication de l'institut, et les mauvais journaux sont ceux qui sont susceptibles d'aller gratter. C'est en contradiction avec notre propre esprit critique. Ça ne peut que heurter la conscience d'un chercheur", explique un autre représentant syndical.
La comm', ça reste de la comm', et on ne va pas reprocher à une agence de comm' de faire son boulot, sentit-il un peu le caca.En revanche, l'emploi d'argent public pour ce genre d'exercice, dans un contexte de pénurie et de difficultés de recrutement DOIT être questionné, ainsi que la désignation de "méchants" médias (càd : ceux qui ne servent pas la soupe, nominativement cités dans le plan de comm : Le Canard enchaîné, Médiapart, Cash investigation et La Lettre A ; bref : un vrai gage de qualité).
Autre problème cité dans l'article : l'instrumentalisation de l'INRIA au service de la "startup nation" (et l'éventuelle mise au pas des voix discordantes).
Exprimer sa colère en proférant une flopée d'insultes est un mal nécessaire parce qu'il soulage, on le sait tous. Mais pour jurer, pas besoin d'être homophobe, sexiste ou encore grossophobe. À l'occasion de la journée de la francophonie de l'ONU, la rédaction de France Inter s'est demandé comment injurier quelqu'un... dans le respect.
Mouiiii... Je ne suis pas vraiment convaincu qu'injurier quelqu'un, quel que soient les vocables employés, puisse se voir comme une marque de respect. Si on veut traiter ses différents dans le respect, il faut... communiquer. Oh le truc de ouf. Je suis en train de finir de lire un livre sur la Communication NonViolente (ce n'est pas une faute, c'est vraiment écrit comme ça), et il a fini de me convaincre que l'empathie fera toujours plus que l'insulte. Mais j'y reviendrai plus tard.
Après, cette liste d'insultes est assez sympathique. J'avoue un faible pour "paltoquet", "faquin" et les insultes du capitaine Haddock, qui ont le beau goûts de ne contenir aucun gros mots.
La lecture (en diagonale) de cette litanie m'a également rappelé cette vieille discussion sur les Shaarlis, qui n'a rien perdu de son actualité.
Je n'arrive pas à démêler s'il s'agit d'une vraie innovation ("on est vraiment pas pareil que les autres") ou si Podemos est devenu, justement, un parti "comme les autres", mais maîtrisant mieux les codes et ce qui fait le buzz ?
via https://www.lacaryatide.fr/liens/?Q8YJgQ
Le "catalogue" ici : http://www.abc.es/gestordocumental/uploads/nacional/programa-podemos.pdf
"Communiquer, c’est créer du malentendu. Discuter en tête à tête, avec quelqu’un que vous connaissez bien, c’est déjà créer du malentendu. Même un confrère de même nationalité et de même culture sur Twitter, même un abonné au site, peuvent s’y laisser prendre. Alors, s’adresser à des dizaines, des centaines de milliers de personnes, dont certains ne vous connaissent pas, n’ont jamais entendu parler de vous, tombent sur votre message par hasard, vous imaginez le risque."
Je ne pense pas qu'il y ait des problèmes de droits, ce n'est pas la fameuse carte de Tolkien (http://i0.wp.com/lesfuretsdugondor.info/wp-content/uploads/2013/02/middle-earth-map.jpg), mais juste une carte qui reprend les codes graphiques et littéraires de celle-ci.
Après, que dire de ce truc sur le fond ? Je me sens toujours mal à l'aise quand les institutionnels essaient de faire du cool. Généralement, c'est ridicule ; quand ce n'est pas trop naze dans la réalisation, comme c'est le cas ici, le "produit" vendu ne vaut jamais le déploiement de références culturelles mis en œuvre, et on parle plus de l'objet de buzz que de son sujet...
Quand je vois cette carte, j'ai plus l'impression que le gouvernement fait une promo gratuite pour le film de Peter Jackson que l'impression qu'il communique sur ses réformes...
EDIT : je revisionne la carte, je m'aperçois que j'ai dit n'importe quoi. C'est bien le même dessin, il n'y a que les noms qui changent. Ce serait marrant qu'un des ayant droits porte plainte contre la France. Espérons que ça rentre dans le cadre de l'exception pour pastiche ; ce serait même assez normal, et du coup servirait a posteriori à démontrer l'inanité de certaines attaques contre des sites ou des vidéos parodiques de la part des majors du copyreich. Il faut surveiller pour voir si Calimaq http://scinfolex.com/ en parle dans les jours qui viennent.
La carte : http://www.thinglink.com/scene/599225140458291201
" je suis frappé, disais-je, de voir à quel point je me sens comme obligé de sans cesse souligner, renforcer, étiqueter la tonalité d’un message. Je le fais – je me prends comme exemple mais je l’observe très régulièrement chez d’autres – je le fais le plus souvent en y ajoutant des smileys." >> la communication écrite étant un art délicat, c'est justement pour ça qu'ils ont été inventés, les smileys...
Article intéressant par ailleurs.
via http://lehollandaisvolant.net/?id=20140910190407
Excellent : reprend les codes de la culture internet et vidéoludique pour inciter les gens (les jeunes principalement) à devenir secouristes.
"En cas de crash, le rôle du premier player sur la map est fondamental pour éviter un wipe.
Je ne suis pas spécialement un supporter de la CGT, mais je trouve cette affiche très bien réalisée.
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La saga Hadopi résumée