Ce n'est pas le premier article que je vois passer sur le sujet.
Et il parait que c'est pire en pire.
Cernées par les zones commerciales, les villes moyennes se meurent. Les élus s'en inquiètent. Les médias s’y intéressent. Le groupe Casino demande un moratoire. Et pourtant, les promoteurs de centres commerciaux l’affirment haut et fort: il y a encore de la place en France pour des zones supplémentaires. Mais où ?
Je n'ai pas retrouvé l'article auquel je pensais, mais j'ai trouvé ceux-ci :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique-economique/20170410.OBS7833/10-constats-qui-montrent-l-urgence-de-mettre-fin-a-la-france-moche.html
https://www.slate.fr/story/139454/grand-declassement-territoires-francais-moyens
Un classement Greenpeace des grandes enseignes de la distribution, en fonction des moyens qu'elles mettent en œuvre pour atteindre l'objectif de pommes et pommes de terre produites sans pesticides d'ici 2017 (euh... maintenant, quoi).
Tiens, j'étais sûr de l'avoir déjà shaarlié pourtant : la plupart des grandes marques de l'agroalimentaire, de la cosmétique et de l'habillement appartiennent en tout et pour tout à... 10 groupes. Voire 11, tout dépend comment on compte L'Oréal.
via http://bookmarks.ecyseo.net/?tArhbA
Pourquoi la "longue traîne" ne marche pas (ou plus) ?
"La bestsellerisation du monde est d'abord le fait des monopoles du numérique, des effets de concentration rendus plus importants."
"Si la longue traîne est un mythe, c'est donc avant tout parce que le marché de la distribution numérique est tronqué. Non seulement les moteurs de recommandations sont bridés pour favoriser les ventes plutôt que la découverte, non seulement les plateformes sont d'une nullité crasse pour vous proposer des titres, non seulement les recommandations sociales favorisent encore moins la diversité mais surtout, la concentration des ventes entre quelques plateformes mondiales ne favorise aucune diversité, et même de moins en moins à mesure que ces plateformes dominent. " (j'ai enlevé les parenthèses de la citation, lisez là dans son intégralité dans l'article d'origine)
Ça peut paraitre sympa, mais je suis sûr ça part d'un mauvais sentiment : Intermarché ne fait pas ça dans un souci d'écologie, de chasse au gaspillage ou je ne sais quoi, il fait ça parce qu'il pense que ça peut être rentable pour lui :
Belle réactivité de Carrefour sur ce coup, qui a su éviter le bad buzz.
"Concernant le Drive, c’est ni plus ni moins, qu’un retour en arrière qui est pris comme une innovation. Avant, lorsqu’on faisait ses courses à l’épicerie, on déposait une liste et l’épicier se chargeait de composer la commande. Soit vous attendiez, soit vous alliez vaquer à vos occupations et vous reveniez plus tard. Goulet-Turpin va lancer en 1948 le premier libre-service à Paris. Pour nous, ça semble naturel de se servir soi-même dans les rayonnages mais c’était loin d’être le cas à l’époque. Ce concept innovant sera repris par Felix Potin, E.Leclerc et tous ceux qu’on connait. En 60 ans, cela n’a pas beaucoup changé. Seules les surfaces d’exposition des produits ainsi que le nombre de références a évolué. Le Drive est donc un retour en arrière, à l’époque où on préparait votre commande à votre place. Que la grande distribution réussisse à faire du Drive un concept novateur alors que c’est un mode de consommation qu’elle a fait disparaitre est assez remarquable.
Le Drive, pour la grande distribution, c’est formidable. La gestion des caisses est habituellement un calvaire et ici n’existe plus. Inutile de faire des rayonnages vendeurs et agréables à l’oeil pour le client, il a déjà acheté. Le magasin gère lui même les produits qu’il vous livre. Vous ne choisissez pas les dates de péremption. Vous ne choisissez pas les produits frais selon leur aspect (couleur de la viande, fruits cognés, etc.). Cela occasionne moins de pertes pour le magasin. Cela limite les risques de vol et permet un meilleur contrôle du personnel. Enfin, le Drive ça veut dire beaucoup moins d’employés pour le même volume de marchandises vendues.
Et pour les employés c’est comment ? Tout porte à croire que c’est un calvaire et c’est bien pour ça que je me suis toujours interdit d’utiliser ce service qui semblait très similaire à Amazon dans son mode de fonctionnement."
Aller un peu plus loin avec un témoignage dans Le Parisien : http://www.leparisien.fr/buc-78530/les-salaries-d-auchan-drive-a-bout-de-souffle-08-07-2011-1524657.php
via Alda http://share.aldarone.fr/?zByhaQ
Conversation sur Seenthis : http://seenthis.net/messages/161295#message161299