J’ai essayé la méthode Marie Kondo, l’intégriste du rangement qui préconise de garder moins de 30 livres en tout et pour tout, mais ça m’a seulement permis de me débarrasser du sien.
J'ai ri.
Des cristaux géants de la Cueva de los cristales au Mexique, il y a 500 000 ans, aux biotechnologies spatiales à l’horizon 2030, ce beau livre retrace en 250 grandes étapes l’histoire de la chimie et de ses découvreurs. Chaque étape est expliquée et illustrée par une magnifique image. Les plus grands savants sont présents : retrouvez Paracelse, Lavoisier, Mendeleiev ou encore Pauling ! Vous pouvez plonger dans ce livre et le lire d’une seule traite, ou bien le déguster au gré de vos envies, pour découvrir les mystères de la matière.
Waaa, c'est chouette. C'est con, mais ça me fait penser à Dr. Stone ^^
Source : https://chaos.social/@bikepunk@mastodon.tetaneutral.net/112526081063314628
Les livres à désherber sont sélectionnés selon des critères précis, détaillés par la «méthode Ioupi», acronyme permettant de se souvenir des différentes raisons qui peuvent pousser à se débarrasser d'un livre:
Le «I» signifie «Incorrect», et correspond au cas où le document contient des informations erronées.
Le «O», pour «Ordinaire», désigne un livre dont le contenu n'a pas d'intérêt particulier.
Le «U», ou «Usé», rappelle de regarder l'état du document: si celui-ci est trop abîmé, il faut le désherber et éventuellement le remplacer par un exemplaire neuf.
Le «P» signifie «Périmé», à propos des documents dont les informations ne sont plus d'actualité. «Parfois c'est la science qui a avancé, ou encore un guide de voyage: il faut le renouveler tous les trois ans parce que les restaurants ont changé», exemplifie Cléo.
Le dernier «I» peut vouloir dire soit «Inadapté», c'est-à-dire un document qui n'aurait pas sa place dans cette collection précise, par exemple un document universitaire trop pointu dans une bibliothèque municipale généraliste, soit «Inutilisé», c'est-à-dire peu emprunté et donc peu lu.
Les bibliothèques de Dijon organisent ainsi régulièrement des braderies où tous les livres destinés au rebut sont vendus à 1€, au risque de déchainer de bien trop humaines passions (j'ai failli me faire baffer par un g... c... qui estimait que ma modeste corpulence l'empêchait d'atteindre les précieux rogatons de papiers). En dehors de ces menus incidents, c'est généralement l'occasion d'acheter quelques livres pour pas grand chose... qui seront après lecture déposés dans une boite à livres.
Et pour cause : au croisement de Courrier international et de la New York Review of Books, Books traitait de l’actualité du monde, à travers les livres et les parutions. De quoi ramener l’activité de notre planète à des ouvrages, à même de l’éclairer.
Quand tu allais chez Umberto Eco et que tu demandais la salle de bain, il devait te répondre un truc du genre "entre les rayonnages 41 et 42, allée 3, salle B" (mattez un peu la vidéo en bas de l'article).
Vu sur (°m
Tu cherches un livre et tu n’as pas envie de passer par Amazon ? 1 300 000 livres d'occaz chez Recyclivre
Logistique par des travailleurs en réinsertion et 10% du prix reversé à des assos
Always read what you like. Life is too short for "shoulds".
Génial : une machine qui échange vos cadeaux de Noël pourris contre des livres. C'est en Allemagne, c'est un beau coup marketing, mais c'est une super idée quand même.
Je me suis déjà posé la question : pourquoi est-ce que les couvertures de livres -éditions courantes- sont-elles plus chouettes aux États-Unis qu'en France ?
J'ai l'impression qu'on jugerait moins favorablement (moins "littéraire") un livre avec une couverture illustrée, qu'un livre tout gris/blanc. Seuls les formats poche ont droit à de belles couvertures.
Cela faisait déjà quelques jours que je me demandais où en était l'affaire Booxup.
Mais si, souvenez-vous, cette gentille société ne visant qu'à mettre en relation des personnes désireuses de s'échanger des livres, persécutées par un odieux fonctionnaire de la DGCCRF, dans le but abominable d'interdire aux citoyens français d'échanger des livres.
Cf. http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?mhE0pA
Lionel Maurel (alias Calimaq) en a fait une excellente analyse qui commence à dater un peu, mais que j'avais loupée.
Point 1 : Booxup ne relève pas du droit actuel concernant les bibliothèques car il ne correspond pas à la définition.
"On en arrive donc à la conclusion qu’en l’état du droit applicable en France, Booxup ne saurait être considéré comme une « bibliothèque accueillant du public pour le prêt » et n’est donc pas assujettie à la rémunération prévue par la loi au bénéfice des titulaires de droits. Le fait qu’une plateforme intervienne comme intermédiaire entre particuliers pour faciliter leurs pratiques de prêt de livres ne change pas la nature juridique de ces actes. On est toujours en présence de prêts privés entre individus et non d’un « prêt public »."
Point 2 : l'application Booxup ne fait que surfer sur la vague de l'économie du partage, il y a fort à parier que si elle se développe, elle reniera sans vergogne son actuel discours sur le partage et la culture. D'ailleurs c'est déjà en germe.
"Certes l’application reste actuellement gratuite pour ses utilisateurs, mais le logiciel qu’elle utilise pour fonctionner n’est pas libre et la manière dont elle collecte agressivement les données personnelles de ses usagers laisse penser qu’elle s’éloignera vite des valeurs de « l’économie du partage » dont elle se revendique"
Calimaq va plus loin en généralisant : "l’essor des pratiques de partage favorisées par le numérique a été récupéré par des plateformes qui en captent la valeur, avec des effets de bords inquiétants sur le plan économique et social"
J'ai pour ma part été faire un petit tour dans les CGU de Booxup : http://www.booxup.com/legal
A l'article 9, on trouve ceci :
"Article 9 : Information nominative
En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, il est rappelé que les données nominatives qui sont demandées à l’Utilisateur sont destinées à un usage interne par BOOXUP. BOOXUP collecte également les données de géo-localisation des Utilisateurs. Ces données nominatives peuvent néanmoins être transmises à des tiers, partenaires du Site. Des cookies peuvent être utilisés permettant à booxup de récupérer des informations sur la configuration et les habitudes de navigations des Utilisateurs. Les finalités de ses collectes sont les suivantes :
Gestion de la relation avec l’Utilisateur,
Constitution et gestion de fichiers de clients et de prospects,
Analyses statistiques à des fins commerciales et études de marché,
Envois de propositions commerciales et de lettres d’information par email, courrier ou SMS."
C'est assez clair là ? Le produit c'est l'utilisateur, ou plutôt ses données personnelles. On s'en tape des livres et de la culture.
Dans une récente interview à Actualitté (https://www.actualitte.com/article/interviews/booxup-n-est-pas-une-marketplace-rappellent-les-fondateurs/60719), les créateurs font d'ailleurs preuve d'un cynisme certain en la matière : "Pour utiliser booxup, il faut aujourd’hui avoir un compte Facebook ou Twitter, donc il faut utiliser une plate forme à laquelle l’utilisateur a déjà abandonné une grande partie de ses données personnelles." Ben voyons. Pourquoi qu'on aurait pas notre part du gâteau nous aussi ?
Et en ce qui concerne l'utilisation potentielle de ces données, ils n'y vont pas par 4 chemins : "aujourd'hui nous ne faisons rien des données que nous collectons. Par contre, effectivement, nous avons l’intention de les utiliser. En premier lieu pour améliorer encore et toujours le produit." (Permettez-moi de loller)
Le reste de l'interview est assez révélateur.
Si vous voulez creuser le sujet, autres liens cités par Calimaq :
http://paigrain.debatpublic.net/?p=9309
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2015/09/on-ne-prete-que-aux-riches.html
http://page42.org/peut-on-preter-ses-livres/
Et si on arrêtait de s'exciter sur cette non-affaire ? Est-ce vraiment la DGCCRF qui est en cause dans cette histoire, ou bien le "professionnel du livre" anonyme, courageux et visiblement frappé par un accès de crétinisme ? Jusqu'à preuve du contraire, il n'est pas interdit de prêter des livres, entre particuliers s'entend. Après, qu'un intermédiaire touche une commission pour mettre en relation 2 particuliers qui veulent se prêter des livres ; c'est bien ? C'est mal ? Personnellement, je n'en sais rien. On est dans le flou actuel entourant des services comme Blabla car (plutôt qu'Uber) : la pratique en tant que telle (le co-voiturage pour Blabla car) n'est pas interdite, mais monétiser l'intermédiation pose question, et c'est légitime.
Mais... c'est tellement plus facile de faire un raccourci foireux du style "l'industrie du livre / la DGCCRF / Emmanuel Macron veut interdire le prêt de livres", hein... Pour l'instant, on ne sait rien. Même s'il est vrai que le signal envoyé est mauvais.
Car il est vrai que l'industrie (j'insiste sur ce mot) du livre à tout intérêt à ce que vous achetiez des livres plutôt que de vous les prêtez entre vous ; déjà qu'elle a du mal à pardonner à l’État la survivance de cette aberration : les bibliothèques... (oui, j'exagère... encore que...). Actualitté, après un article assez superficiel (https://www.actualitte.com/article/monde-edition/la-start-up-booxup-visee-par-une-enquete-de-la-brigade-de-repression-des-fraudes/60403), revient sur le sujet (https://www.actualitte.com/article/tribunes/preter-ses-livres-entre-epuisement-des-droits-et-remuneration-d-auteurs/60433) en abordant THE question : l'épuisement des droits : "Car derrière cette polémique en elle-même assez peu digne d’intérêt se dessinent des problématiques bien plus inquiétantes : la remise en cause régulière, quasi systématique, du principe légal de l’« épuisement des droits ». L’épuisement des droits permet à n’importe qui ayant fait acquisition d’un livre de disposer de sa copie selon sa volonté. Ainsi, l’acheteur pourra à loisir prêter, céder, voire détruire l’exemplaire en question sans craindre les foudres de l’État ou des industries. Ce droit est régulièrement rediscuté, dans la mesure où les transactions effectuées passé l’acte d’achat originel ne génèrent plus aucun bénéfice pour les primo-créateurs."
Je traduis : les éditeurs voudraient bien trouver un moyen de continuer à toucher du blé sur le livre après son premier achat. Sur le prêt, par exemple... Et c'est ça qui est très inquiétant au final dans cette histoire : on est en tain de voir apparaître dans l'univers du livre et de la lecture -et même pas de manière cantonnée au livre électronique- des questionnements qui ne se posaient jusqu'alors que pour la musique dématérialisée : pour faire simple, on voudrait bien, pour certains types d'objets "culturels", interdire à leurs possesseurs d'en faire ce qu'ils veulent après l'avoir acheté. C'est ainsi que l'on voit les DRM sur les CD, l'interdiction de fait de la revente des jeux vidéo d'occasion, et bientôt, peut-être, la taxation du prêt de livres ?
Une fois encore, on confond (sciemment) le droit moral de l'auteur sur sa création et le droit de l'auteur à une juste rémunération. Ce système à bout de souffle va bientôt taxer certains mots (au hasard : Alphabet ?), vous allez voir. Car ce n'est pas l'auteur que ces gens là défendent (même s'ils en trouveront bien quelques uns assez neuneus pour signer des pétitions), mais leur source de revenu.
"on se demande si on ne serait pas arrivé à un autre stade de nos vies en ligne – où l’éphémère et le fulgurant nous bottent soudain moins que l’idée de commencer à garder des traces"
Le chemin ne se fait pas que du livre vers le web, il se fait aussi du web vers le livre :)
Un livre qui va plaire aux agités de la théorie du genre (mais si, ceux qui avaient commis ces affichettes : http://www.madmoizelle.com/lmpt-stereotypes-genre-224065)
via http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?KsMVIA
Et pour ceux qui en voudraient encore plus, l'auteur a publié une liste de "livres caca-pipi-prout dans ma bibliothèque" : http://elisegravel.com/fr/content/caca-pipi-prout-dans-ma-biblioth%C3%A8que, à compléter avec : https://www.facebook.com/elisegarnotte/posts/10152526970531421
Pratiques déloyales de la part d'Amazon, contre raisonnement "village gaulois" de la part d'Hachette. Qui va gagner ? Je crains me douter quelque peu de la réponse... Je DÉTESTE Amazon, ses méthodes fascistes, ses employés traités comme des esclaves, sa volonté de devenir sinon l'unique, du moins le plus gros vendeur (pas que de livres) sur le web, son ambition -sa réussite- à la Apple d'imposer un format unique de livre électronique, de liseuse, de dicter ses prix et ses conditions et enfermer les utilisateurs dans un écosystème privateur. Je déteste vraiment cette boîte pour tout ça.
Mais peut-on raisonnablement soutenir Hachette dans sa croisade pour que le prix du livre électronique reste à un tel niveau ? Même s'il prétend qu'il est bien inférieur au prix du livre papier, il reste tout de même assez élevé.
Pour bien comprendre ce qui est en jeu, cela nécessite quelques informations complémentaires. Vous le savez peut-être, le marché de l'édition en France est très concentré. Hachette, c'est un assez gros groupe (mais qui n'est au final qu'une filiale de Lagardère...) qui comprend Grasset, Calmann-Lévy, Fayard, Stock... Harlequin ! (http://www.hachette.com/fr/territoire/france).
Pour illustrer mon propos, prenons l'exemple d'un livre récemment publié par Grasset : Un bon fils, de Pascal Bruckner (choix fait totalement au hasard, c'est juste parce qu'il est sur la page d'accueil de leur site). Allons voir les prix sur le site de la Fnac : 12,99€ le livre électronique contre 18€ le livre papier. 28% d'écart de prix. Je trouve que c'est assez peu.
Je retente l'expérience avec HHhH, de Laurent Binet, lu récemment (http://sammyfisherjr.net/blog/spip.php?article118). Pour le coup, l'écart devient significatif : 21€25 le livre papier contre 7€99 le livre électronique !
Cela me fait me poser plusieurs questions :
Bref, on a le choix entre soutenir le monopolistique Amazon et l'arriéré Hachette. Déprimant.
Tout à fait d'accord : "consommer c'est voter". Dans chacune de nos actions, nous faisons des choix, même si nous n'en avons pas toujours conscience.
Pour Amazon, on en revient toujours au même point : ce ne sont pas forcément les meilleurs partout, mais ce sont les plus connus... le phénomène s'auto-alimente. Pourquoi s'efforcer d'être le meilleur quand les gens ne connaissent pas les concurrents ?
D'accord aussi avec Bronco, les commerces traditionnels devraient s'organiser... même si je pense qu'il faudrait parler au passé, c'est fini pour eux... hélas.
Lien direct vers l'article : http://linuxfr.org/users/zenitram/journaux/la-france-ridiculisee-par-amazon#comment-1548909
Sinon, juste une question : achetez-vous réellement tous vos livres ? N'allez-vous jamais à la bibliothèque ? Ça fait quand même une sacré économie ^^ (mais vu la remarque de Bronco, quelque chose me dit qu'il habite à des milles et des milles de toutes terres civilisée...)
"Ainsi désormais, si l'on veut économiser quelques euros, il faut trouver le livre que l'on souhaite en librairie physique (bonne chance si vous avez des centres d'intérêts particuliers), ou le commander à cette librairie pour revenir quelques jours ou semaines plus tard le retirer. Pratique, lorsque l'on habite en zone rurale ou que ses horaires de travail rendent difficile une telle organisation. Pas sûr que le livre et la culture en sortent renforcés." (via Tommy http://liens.howtommy.net/?LXlJmA)
Mouiiii... Pour moi, le problème fondamental n'est pas là. Autrefois, quand le web n'existait pas (Back in my days... http://global3.memecdn.com/back-in-my-day_c_232836.jpg), on faisait comme ça (commander dans une librairie physique, même à la campagne -c'est quoi cette discrimination à deux balles- et on ne s'en portait pas plus mal) ; l'avantage du web, c'est pas d'être moins cher, c'est que c'est plus rapide pour le client.
J'ai déjà râlé... oups, pardon, je me suis déjà exprimé sur le sujet ici : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?DnkiQg, ici : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?l4zpeQ et ici : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?GsGdTw mais tant pis, je vais me répéter : les gens continueront d'acheter sur le web parce que c'est plus pratique et qu'ils en ont pris l'habitude. Cette loi ne va absolument pas gêner Amazon, qui va de toute façon augmenter ses tarifs dans un futur proche (ils ont déjà commencé à le faire aux États-Unis) et pour qui le livre n'est plus un domaine prioritaire depuis longtemps. Cf. http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?5Q6yGQ et http://www.actualitte.com/librairies/epicerie-couches-et-ecrans-plats-interessent-plus-amazon-que-le-livre-51182.htm
Une fois de plus, nos politiques ont une guerre de retard...
Elle est pas mal cette pub, mais je ne la trouve pas aussi géniale que ça, dans la mesure où elle sous-entend qu'on ne lit que des livres qui pourraient être des films ou des jeux vidéos d'action...
Bon, faut aussi voir à quel public elle s'adresse, probablement des ados...
via le Shaarli de quelqu'un... le fameux Chaispuki, je crois.
Bien vu : « Niveau durée de vie, c’est kif-kif. Un livre qui sert, qui ne reste pas dans la bibliothèque à faire joli et à montrer à quel point on est cultivé, ça s’abîme vite. Ça se déchire, les pages se décollent, ça moisit. À l’usage, c’est pas forcément plus résistant qu’un téléphone. Niveau empreinte carbone, elle est moindre à la production mais elle explose au transport. Un livre, c’est lourd et encombrant. Un téléphone, c’est petit, ça pèse moins de 100g et ça contient des milliers de livres. L’avantage du livre n’est pas évident.»
Autant je suis d'accord avec toi quand on parle de la lecture en général, et de la concurrence papier/écran (effectivement, il faut d'abord avoir envie de lire, après le support est secondaire), autant je pense que tu as mal interprété l'article : il y est dit que ce procédé d'envoyer des livres par sms (enfin, si j'ai bien compris), tout comme le fait d'avoir un portable dans ces pays très pauvres, coûte moins cher qu'un livre imprimé... Paradoxal ? Peut-être, mais une simple logique d'offre et de concurrence. Ce n'est pas la demande de lecture qui est faible dans ces pays, c'est l'offre... Ça me rappelle ce Doris Lessing dont je parlais il y a deux ans (http://sammyfisherjr.net/blog/spip.php?article91) : nous ne nous rendons pas compte à quel point un livre, chose banale pour nous, est un produit rare et convoité "là bas".
J'aime ce gars :)
Sur la lecture : "C'est que les parents peuvent, en dépit de leurs bonnes intentions, détruire le goût de la lecture chez un enfant, en imposant leurs choix littéraires. Empêcher un enfant de lire ce qu'il aime est le meilleur moyen de le frustrer."
Sur les bibliothèques : "Fermer les bibliothèques, c'est comme « stopper les vaccinations », a lancé Neil Gaiman."