L’étude, baptisée «Pla’stock», a révélé une moyenne de 7 600 particules de microplastiques (de 0.3 mm à 5 mm de longueur) par mètre carré. Un chiffre «préoccupant en comparaison avec d’autres études menées», estiment la Cipel et l’ASL. Plus précisément, les analyses montrent qu’environ 60 % des particules sont des fibres textiles synthétiques, relâchées lors du lavage des vêtements ou par l’usure. Les 40 % restants sont issus de la fragmentation de macroplastiques, qui menace l’écosystème lémanique. «Ces derniers, visibles à l’œil nu, ont été recensés par 100 bénévoles formés», poursuivent les organisations. Mais bien que la moitié des plages étudiées accumulent des macroplastiques, l’étude montre «une légère baisse des quantités en regard des précédents recensements».
Eh oui, le plastique, ce ne sont pas que les bouteilles et les couverts jetables, comme feignent de le croire les responsables politiques.
Ohlalalaaaa, quelle surprise, le plastique ça ne recycle pas aussi bien que ce qu'on nous avait annoncé, et les industriels en feraient des tonnes là dessus pour nous éviter de trop réfléchir à la question ?
Plastic producers have known for more than 30 years that recycling is not an economically or technically feasible plastic waste management solution. That has not stopped them from promoting it, according to a new report.
Abendidonc. Qu'est ce que je suis surpris.
Non.
Je remets le lien vers mon shaare à propos d'un docu de France Inter de 2019 : https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?FL0BYw
Une très bonne infographie (via Mastodon), qui montre bien qu'au final, le plastique il finit soit dans la nature (= pollution), soit incinéré (= pollution). Désolé, ça déborde un peu...
Et si les autorités néerlandaises ont contacté la préfecture de l'Oise, c'est parce que la multinationale, déjà implantée à Villers-Saint-Paul dans le département, veut s'agrandir, pour produire des membranes qui serviront à la production d'hydrogène. Si 80 nouveaux emplois sont à la clef, les Néerlandais appellent à la "prudence", d'autant que l'entreprise a déjà menti par le passé.
[...]
Pour l'instant, les autorités françaises soutiennent l'agrandissement de Chemours. Il y a un an, le ministre de l'Industrie, Roland Lescure s'en est félicité.
Le risque principal pour les nageurs est d'attraper des gastro-entérites ainsi que des maladies de la peau. Dans un avis rendu le 25 juillet, l'ARS liste d'autres pathologies plus graves. Ce document, remis à franceinfo par la préfecture d'Ile-de-France, mentionne des germes comme le staphylocoque, responsables d'intoxications alimentaires. L'ARS s'y inquiète aussi de la présence potentielle de leptospires. Présentes dans les urines des rats, elles provoquent une maladie appelée la leptospirose. Souvent bénigne chez l'homme, elle peut toutefois conduire à des cas d'insuffisance rénale voire à des fièvres hémorragiques, relève l'Institut Pasteur.
Bon, en résumé, les épreuves olympiques de natation pourront bien se dérouler dans la Seine, à condition que les nageurs retiennent leur respiration pour pas avaler d'eau. Ah oui, et il faudra nager avec un scaphandre aussi.
Depuis le début je trouvais ça complètement con... Je suis presque impatient qu'on y soit, à ces JO, pour me régaler de l'étendue du désastre. Ouais, j'suis pas gentil >:-)
L'eau des bouteilles en plastique contient jusqu'à 100 fois plus de minuscules particules de plastique qu'estimé jusqu'ici, selon une nouvelle étude publiée lundi 8 janvier. En utilisant une technique novatrice, les scientifiques ont comptabilisé en moyenne 240 000 fragments de plastique détectables par litre d'eau, après avoir testé le produit de plusieurs marques populaires.
En Europe, une partie des pesticides appartenant à la famille des PFAS serait beaucoup plus problématique et nocive qu'imaginés jusqu'à présent. C'est la conclusion d'un rapport de l'association Générations Futures.
Vous pensiez que c'était grave ? Mais non ! C'était bien pire que ça.
Mais rassurez-vous, on y travaille :
Il s'agit d'une molécule [les PFAS] très persistante que l'Europe cherche par ailleurs à bannir, sauf pour l'agriculture.
Mais qu'est ce qui pourrait bien foirer avec un raisonnement aussi brillant ?
Alors c'est bien, mais c'est pas bien.
Si on est capable d'envisager (notez que ça veut pas dire "on va le faire", ça eut juste dire ce que ça dit : on l'envisage...) d'éteindre ces panneaux publicitaires de merde qui consomment de ouf en cas de tension sur l'approvisionnement énergétique, pourquoi ne pas envisager des les éteindre tout le temps ?
Juste je demande, hein.
Y a pas un nous consommateurs innocents magiquement flottant au dessus des eaux du Capitalisme, c'est un système. Sinon on aurait gagné depuis longtemps. Vu qu'on est plein. Et pas eux.
[...]
Le schème du besoin, la question même du besoin, de l'estimation politique du besoin a été un tabou majeur pour la part du mouvement ouvrier qui a eu le manche pendant des decennies: fallait juste de plus hauts salaires pour acheter deux trabans au lieu d'une.
J'exagère même pas: après des années de réflexion et d'action du mouvement ouvrier sur la consommation, via les coopératives d'achat, par exemple, on a littéralement singé l'ideal bourgeois de consommation, au fond. Et laissé la question du besoin aux mouvements lifestyle.
[...]
Le fantasme aliéné qui voudrait séparer si fort la consommation de la production, comme si la sphère politique se limitait à la décision de production, le reste étant la pleine liberté du salarié de dépenser à son envie son salaire est un leurre.
via Je sais pû ki
Mis de côté pour plus tard... Je rêve en-effet de faire quelque chose auprès de ma chère municipalité à ce sujet. Je n'habite pas en centre-ville, mais dans un quartier assez excentré, et pourtant quand on se levait cet été pour les biberons de la nuit, il suffisait d'ouvrir un volet pour y voir comme en plein jour ou presque !
Plus de 12 milliards de dollars (10,98 milliards d'euros) ont été dépensés par des sociétés de transport internationales pour équiper leurs navires de dispositifs qui contournent la nouvelle législation environnementale. Afin de rejeter les déchets dans l'eau plutôt que dans l'air, ces bateaux sont équipés d'épurateurs à boucle ouverte qui extraient le soufre des gaz d'échappement des navires fonctionnant au fioul lourd. La teneur en soufre émis par ces paquebots va à l'encontre des normes exigées par l'Organisation maritime internationale (Omi), qui entreront en vigueur le 1er janvier 2020.
C'est parfait. Continuez comme ça.
Les camions carburant au GNL recrachent jusqu’à cinq fois plus d’oxydes d’azote (NOx), gaz très toxique rendu célèbre par le « dieselgate », que le diesel le moins polluant.
On marche sur la tête. Et quand je vois que l'on subventionne à tour de bras les véhicules électriques, on ne marche plus, on court...
via Seb
Vous croyiez que le plastique se recyclait, vous avez sans doute appris à l'école qu'on pouvait même faire de jolis pulls "polaires" avec ?
Bullshit.
Le plastique ne se recycle pas, il devient juste de plus en plus petit :
Les plastiques se désagrègent sous forme de particules de plus en plus petites. D’abord macro, ensuite micro puis nanoscopiques, d’où leur éparpillement dans la terre et dans les océans. On connait mal la vitesse de ce délitement que l’on estime entre 100 et 200 ans pour la plupart des plastiques… Cela dépend du type de plastique et des facteurs comme la chaleur, l’abrasion, les U.V, l’oxygène, les micro-organismes etc.
Mais alors, insistez-vous benoîtement, yaka juste inciter les gens et les entreprises à recycler mieux, plus et plus vite ? Mais non, on vous dit que non : recycler le plastique, c'est dégrader le plastique = retour à la phrase précédente. Et encore, certains se "recyclent" encore plus mal que d'autres.
Pire encore, au niveau microscopique, le plastique absorbe ce qu'il a servi à contenir :
Il faut savoir que le plastique est «une éponge » : votre bouteille de jus d’orange aura absorbé des gouttes de jus d’orange, qu’il va falloir enlever. Et donc à la fin du recyclage, le plastique est dégradé : il a perdu de ses propriétés, on doit donc lui ajouter des polymères vierges pour recréer du plastique.
DONC, le plastique se dégrade en morceaux de plus en plus petits (jusqu'au niveau nanoscopique), le recycler n'est qu'une accélération du processus qui oblige en outre à "remettre" de la matière, il faut le traiter avant de le réemployer (l'article parle de jus d'orange, mais je vous laisse imaginer tout ce que l'on peut transporter dans un contenant en plastique) et le cycle n'est pas infini : la bouteille (la meilleure qualité, le PET) ne peut être recyclée que deux ou trois fois.
Spagrave, direz-vous dans un effort désespéré pour tenter de sauver la planète, une filière économique ma foi florissante et ce qui reste de votre optimisme, on va transformer les polymères en aut'chose, c'est ça qui est cool dans la chimie. On va en faire des pulls, ou des matériaux isolants.
Alors, si on veut bien passer le fait qu'AMHA, on produit beaucoup plus de plastique que les industries du pull en polaire et de l'isolation réunies ne pourront jamais en absorber, là encore, c'est une Fausse Bonne Idée (comme toutes ces idées qui ont l'air évidentes) : cela ne fait que retarder l'inéluctable. Un jour, le pull sera jeté, il aura de toute façon perdu des fibres avant ça ; la maison sera démolie, etc. Et le plastique se retrouvera, à moyenne ou longue échéance, dans la nature.
On pourrait éventuellement parler de «recyclage» pour la transformation des bouteilles de plastique en pull, par exemple. Or, ce pull sera un jour lavé, il va libérer des fibres, donc des nanoparticules vont être libérées dans l’environnement et ensuite il ne sera plus utilisable, recyclable.
Autre piste, on va pouvoir le décycler, le transformer en matériau de construction… Mais comme précédemment, le plastique va continuer à se dégrader.
GAME OVER.
La meilleure solution reste donc de ne pas en acheter !
Alors les gens, on commence quand ?
Dépôts sauvages d'amiante.
Au moment où le diesel est poussé vers la sortie dans tous les transports, ce train assemblé dans l’usine Alstom de Salzgitter, en Basse-Saxe, ne rejette aucun gaz polluant mais de la vapeur d’eau à l’échappement.
Je demande juste : comment sont fabriquées ces piles à combustibles miraculeuses ?
... voilà.
Il y a des pays où l'on décrète l'état d'urgence pour lutter contre une catastrophe écologique. Incroyable, hein ?
C'est abominable. J'ai découvert cette histoire dans le numéro 31 de XXI : http://www.revue21.fr/tous_les_numeros#n-31_la-bete-noire-des-petroliers
Le pire ? C'est que Chevron, non content de ne pas payer, a assigné en justice Pablo Fajardo, l'avocat des victimes, pour diffamation ou je ne sais quoi. Bref, de la saloperie à tous les étages.
Fajardo a connu son heure de gloire, quand il était de bon ton à Hollywood d'aller se faire photographier avec lui au milieu de la forêt souillée. Mais toutes les stars l'ont oubliées, et il est maintenant tout seul contre la multinationale et son armée d'avocats.
D'autres liens :
http://seenthis.net/messages/322103
L'invention d'un jeune de 17 ans pour nettoyer les océans de leur plastique ? trop belle pour être vraie. “Ça sonne comme une solution miracle qui évite aux gens de réfléchir à leur manière de consommer.”
De fait, le problème, trop médiatiquement explosé, n'est pas -plus- forcément là où l'on croit :
La pollution a été causée par des employés de l’agence de protection de environnement. Ça pourrait être drôle si ce n'était pas aussi dramatique.
On peut suivre le sujet ici : https://www.reddit.com/r/EPA/
Ben voyons. Le nuage de Tchernobyl s'était arrêté aux frontières, par contre la pollution atmosphérique, c'est la faute des autres...