"Ce qui a précédé la manifestation du 17 octobre et la rafle de près de 12 000 algériens fait partie du tabou de l’histoire de France. Les documents d’archives que publie aujourd’hui OWNI ne laissent pourtant aucun doute sur la violence policière assaisonnée au silence de Maurice Papon qui s’était installée dans le pays."
"17 octobre 1961 : à Paris coulent la Seine et les cadavres. On en dénombre au moins 200 pour cette nuit-là. À lire les documents et les notes de la Préfecture de police de Paris, la tragédie est le résultat d’une politique de violences policières planifiée, voulue en haut lieu. Et soutenue alors que les autorités n’ignoraient rien du caractère pacifiste de la manifestation organisée par le Front de libération nationale (FLN) algérien."
Entre 1939 et 1953, près d’1 million d’habitants des territoires européens annexés par l’URSS au début de la Seconde Guerre mondiale, ou entrés dans la sphère d’influence soviétique à l’issue de cette guerre, ont été déportés au goulag : certains dans les camps de travail, la majorité comme colons forcés dans des villages de Sibérie et d’Asie centrale.
160 témoignages d’anciens déportés, des photos prises au cours de leur vie, des documents d’archives privées et publiques, des films, ont été recueillis par une équipe internationale de chercheurs. Nombre de ces témoins n’avaient jamais parlé auparavant.
A travers ces témoignages et ces documents, le musée invite ainsi à visiter ce pan d’histoire méconnu de l’Europe.
De "la vision particulière de la vérité" à la vérité d'un innocent, tout simplement