Depuis le temps que c'est dans mes onglets ouverts, je me le recopie ici :
Faute de moyens, de nombreuses missions et pistes de recherche stagnent ou sont à l’arrêt depuis des années. « Il n’y a, par exemple, plus de formation sur les risques du bâtiment, alerte Jérôme Grosjean, secrétaire CFDT du CSE sur le deuxième site de Vendœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). C’est le problème de la production intellectuelle au long cours sur une filière professionnelle qui sert ensuite à faire de la prévention : on ne peut pas être dans une vision à court terme. Avec le dernier coup de rabot, on n’a pas pu embaucher les six postes fléchés sur l’étude des risques psycho-sociaux. Sans compter les potentiels dangers pour la santé qu’on n’arrivera pas à détecter. »
La survie même de l’INRS pourrait être en jeu. « Nous avons de quoi payer les salaires jusqu’en septembre et ensuite, ça va être compliqué », explique Sophie, une des employées. « Les experts sont moins nombreux pour répondre aux demandes, on a réduit la diffusion de notre mensuel aux entreprises… » égrène Alexandre Dubus, représentant de la CFE-CGC, pour illustrer le fonctionnement au ralenti.
La perspective d’une majorité Rassemblement national à l’Assemblée inquiète encore plus les grévistes. « Comme ils prônent une exonération des cotisations patronales alors que c’est ce qui nous finance, ça serait le dernier clou dans notre cercueil », souffle Jérôme Grosjean.
Je vais (encore) citer Seb Sauvage :
Ils n'aiment pas entendre que le travail est pénible ==> suppression de l'indice de pénibilité du travail.
Ils n'aiment pas entendre que le travail blesse et tue ==> hop on coupe les vivres de l'institut qui les mesure.
Et tout ça dans un contexte où l'on est champions d'Europe des morts au travail.
Hum. Faudrait que je l'imprime et que je l'apprenne. Il m'arrive parfois de manquer quelque peu de diplomatie.
vie Liandri
À ce moment-là, elle n'avait aucune raison de s’inquiéter, puisqu’elle ignorait que plus tard dans la soirée, alors que les bureaux californiens de la firme avaient passé une journée complètement différente, elle allait recevoir un mail. Un mail particulièrement long, qui ne provenait pas de sa direction habituelle mais de plus haut, bien plus haut. Riot a annoncé devoir licencier 530 personnes, soit 11 % de ses effectifs. Le lendemain, Vitória a appris en arrivant au bureau qu’elle faisait partie des gens qui avaient perdu leur travail. En l’espace d’une soirée, elle était devenue une statistique.
Un message pour notre président "réformateur" :
Parfois, il arrive même que les lois en vigueur dans un pays arrangent un studio qui licencie dans l’une de ses filiales. Vitória, employée au Brésil, nous explique par exemple que sur les six mois de salaire plein qui lui ont été promis, son ex-studio a soustrait la somme qu’elle allait toucher grâce au FGTS, l’équivalent local de nos cotisations chômage. Naturellement, ça fait tout de suite moins de chiffres à écrire sur le chèque. James décrit aussi sa situation dans un autre studio anglais : « En Angleterre, on peut te licencier sans raison valable dans les deux ans qui suivent ton embauche. Comme ça, sans te dire pourquoi. J’ai travaillé en France et parfois, les lois locales me manquent un peu ! », admet-il en ne plaisantant qu’à moitié.
Accidents du travail : en 2023, 661 personnes sont mortes en France sur leur lieu de travail
C'est pas tout à fait 2 par jour. Encore un effort !
La France se met enfin en conformité avec le droit européen (une directive européenne de 2009, une paille), en permettant aux salariés en arrêt maladie de continuer à générer des jours de congés payés. Parce que jusqu'à maintenant, ce n'était pas le cas : le législateur considérait, dans sa grande sagesse (non) que tu avais déjà bien de la chance d'être malade, tu n'allais pas EN PLUS te foutre en congés dès que tu serais guéri. Bosse, feignasse.
(Bon, je simplifie : on ne parle ici que des arrêts maladie "ordinaires", les arrêts pour causes professionnelles produisent bien des CP)
Le diable, particulièrement en France, étant à chercher dans les 'tites lignes du bas, c'est que nos élus ont bien bossé, faisant en sorte que ces jours ainsi générés ne produisent que 2j/mois, soit 4 semaines/an. Alors que les gens pas malades et qui travaillent, eux, ont droit à 5 semaines de CP/an. Z'aviez qu'à pas être malade, c'est tout.
Volta devait donc rester un merveilleux ""jardin secret"". Et la photo de son écran de téléphone qui ""en a décidé autrement"", c'est cette photo (publiée par "Libération") que le Premier ministre a longuement montrée aux trois ministres extasiées qui l'entouraient au banc du gouvernement, alors que le socialiste Boris Vallaud, dans le débat sur une motion de censure, discourait sur le mal travail, les vies qui abîment les âmes et les corps. Scandaleuse indifférence, bad buzz, il fallait réagir par une offensive foudroyante de chienchien washing. C'est fait. Cherchez dans le texte les mots "coeur", "famille" et "bien-être animal" : ils y sont.
Au nom du ""qui aime les bêtes aime les gens"", le peuple profond des amis des bêtes est donc prié de comprendre que c'est cet engagement pour le bien-être animal, qui donnera au jeune Premier ministre l'énergie quotidienne de se battre pour envoyer sous les verrous les locataires pauvres, abolir le droit du sol à Mayotte, casser la loi SRU sur le logement social, supprimer l'allocation spécifique de solidarité, ou encore supprimer les subventions aux associations féministes non-alignées sur le soutien inconditionnel à Israël.
A l’Assemblée, Gabriel Attal regarde des photos de petit chien mignon sur son smartphone quand l’opposition parle de mal-être au travail.
A l’Assemblée, Gabriel Attal regarde des photos de petit chien mignon sur son smartphone quand l’opposition parle de mal-être au travail.
A l’Assemblée, Gabriel Attal regarde sur son smartphone des photos de petit chien mignon quand l’opposition parle de mal-être au travail.
A l’Assemblée, quand l’opposition parle de mal-être au travail, Gabriel Attal regarde des photos de petit chien mignon sur son smartphone.
A l'Assemblée, alors que les accidents du travail tuent en moyenne deux personnes par jour, le Premier Ministre Gabriel Attal, préfère regarder des photos de petit chien mignon sur son smartphone plutôt qu'écouter l'orateur de l'opposition, qui parlait justement ce jour là, ça tombe bien, de mal-être au travail. Alors on pourra objecter du fait que les gens qui sont morts, ils ne sont plus vraiment dans le mal-être, et peut-être bien qu'accablé par l'ampleur du problème, monsieur le Premier Ministre regarde des photos de petits chiens mignons sur son smartphone pour se détendre, pendant que l'opposition parle de mal-être au travail, de souffrance au travail, voire, peut-être, de tous ces gens qui meurent au travail, parce que je n'adore pas le terme de pénibilité, parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible, peut-être que les gens qui meurent au travail le font ils avec le sourire, parce qu'ils sont morts en faisant un travail vachement chouette, pas pénible, c'est juste dommage qu'ils soient morts, de toute façon c'est sûrement leur faute, alors tout ça n'est pas si grave, Gabriel Attal, quand l’opposition parle de mal-être au travail, il peut bien regarder des photos de petit chien mignon sur son smartphone, il peut bien ne pas écouter l'orateur et plaisanter avec ses collègues, peut-être rient-ils de l'histoire de l'ouvrier qui a marché sur une plaque métallique sous tension, elle est inénarrable celle là, et celle des cordistes qui sont morts dans le silo à grain, tu la connais, attend, non pas ça, c'est une photo de petit chien mignon, attend, je vais te chercher le truc, j'ai du voir ça sur un site pour les pauvres, je ne trouve plus c'est dommage, tu préfères le petit chien mignon, je comprend, j'avais le même quand j'étais à Stanislas, ah, attend, il a fini de parler l'autre con.
A l’Assemblée, Gabriel Attal regarde des photos de petit chien mignon sur son smartphone quand l’opposition parle de mal-être au travail.
A l’Assemblée, Gabriel Attal regarde des photos de petit chien mignon sur son smartphone quand l’opposition parle de mal-être au travail.
A l’Assemblée, Gabriel Attal regarde des photos de mal-être au travail sur son smartphone quand l’opposition parle de petit chien mignon, non mais quel scandale, Brigitte Bardot est invité ce soir par Hanouna pour en parler.
Quoi ? Diminuer le nombre de coups de fouets quotidiens pour que les esclaves soient plus productifs ? Mais c'est une aberration, ça ne marchera jamais, notre pays court à la catastrophe !
Purée... encore une histoire de burn-out.
Prenez soin de vous les gens, levez le pied avant de vous cramer.
via Seb
Les télétravailleurs émettent moins de CO2 que ceux qui se rendent au boulot... à condition d'avoir un logement et un équipement pas trop pourri... et de ne pas multiplier les déplacements en dehors du travail.
Une vidéo un peu datée (4 mois) des 2 personnes (Hugo et Maxime) qui sont derrière la chaîne Game Next Door.
TW : ça parle rupture, pré-burn out, épuisement.
Je trouve ça très sain cette franchise qui consiste à dire "voilà, j'ai pas pu assumer pour telle raison", d'autant plus dans un contexte de plus en plus malsain, où on explique aux gens qu'ils doivent monter leur boite, se défoncer, ne pas prendre de vacances... être des disruptifs de la start-up naïchieune.
Eh ben non, c'est pas ça la vraie vie. Dans la vraie vie, tu as des soucis, tu peux être fatigué, malade, stressé, et si gérer trois projets (ici : la chaîne Game Next Door, le podcast Fin du Game, et l'émission Jour de play d'Arte) t'amène au bord du gouffre alors que 2 ça passait bien, ben tu restes sur 2.
Il a ainsi pu observer que les personnes de bonne humeur étaient moins capables de penser avec scepticisme et étaient nettement plus crédules. Pour le psychologue, la bonne humeur encourage la « pensée automatique », alors que les humeurs négatives rendent plus critique, moins conciliant et limitent les erreurs de jugement.
La mauvaise humeur favorise l'esprit créatif, l'esprit critique et la mémoire. Soyez des employés modèles : faites la gueule ! :D
Sur le cul.
Mais le problème de la France, c'est la fraude au RSA, hein.
Élisabeth Borne a confirmé samedi, lors de son déplacement à La Réunion, que le projet de loi France Travail prévoira des "sanctions" pour les bénéficiaires du RSA qui ne se conformeraient pas au parcours "d'accompagnement" au retour vers l'emploi.
Quelle infamie. Déjà que toutes les personnes qui pourraient en bénéficier n'en font pas la demande, on va en plus sanctionner celles qui ne se plieront aux exigences du RSA "conditionnel".
Et citer la "problématique de la garde d'enfant" comme un "frein périphérique", c'est vraiment de la novlangue technocratique comme je la hais. Surtout quand on sait que le manque de places de crèches et de personnel encadrant sont chroniques.
"En France, trois personnes meurent au travail chaque jour ouvré. Loin d'être une fatalité, cette réalité résulte surtout de choix politiques et économiques. Et la réforme des retraites ne va rien arranger."
3 personnes par jour.
Meurent.
Au travail.
Le Twitter du monsieur (il me semble que j'en avais déjà parlé ?) : https://twitter.com/DuAccident
Pour vivre le travail autrement. Sans capital, sans subordination, et si possible, pour faire quelque chose d'utile.
Ah merde, des révolutionnaires, c'est bien ma veine, on va être fichés par Darmanin.
En France, en 2019, 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à la retraite.
D'après une étude récente de la direction statistique du ministère du Travail. Si, si.
Après une déclaration d’Emmanuel Macron en 2016, Matthieu Lépine, un prof d’histoire-géographie de Seine-Saint-Denis décide de recenser tous les accidentés du travail sur un fil Twitter dédié : "Accident du travail : silence, des ouvriers meurent". Peu à peu, il rencontre les proches des victimes.
"La magie". Je suis d'accord avec l'ouvrier qui s'exprime : qu'elle aille travailler dans sa "magie" ne serait-ce qu'une heure, et on en reparle. Je me demande même si elle a jamais vraiment "travaillé" cette personne. Je veux dire, discuter dans des chaises rembourrées, avec croissants et café, de comment la pensée zen peut améliorer l'empathie au travail (je n'invente pas, j'ai vraiment vu passer ça), ce n'est pas du travail ça, c'est du pignolage.