Dans cette balade au cœur du matrimoine parisien, Charlotte Soulary, autrice de “La guide de voyage” et fondatrice de l’association du même nom, est notre éclaireuse. D’une statue à l’autre, elle nous expose ses contradictions avec la réalité représentée. Dans la capitale, à moins d’être une sainte ou une reine de France, la place de la femme laisse à désirer.
Les rares statues féminines sont soit des nymphes, des déesses, des allégories (donc forcément à poil, au passage), soit complétement cachées; reléguées sur une façade inaccessible, etc.
Et quand ce sont de vraies femmes, et qu'elles sont visibles, la statues ne renvoie pas une image en accord avec la personne qu'elle est censée représenter : Georges Sand est un cliché, et une statue exceptionnellement réussie... utilise un descriptif au masculin !