Et quand je ne joue pas, je lis Dr. Stone

J’ai découvert ce manga grâce à mon fils, qui a rapporté les 3 premiers tomes du CDI du collège en me disant « tu devrais lire ça ». J’ai d’abord feuilleté au hasard sans rien comprendre, puis j’ai lu le début du premier « juste pour voir ». Après, j’ai exigé qu’il emprunte les 6 autres disponibles. Maintenant, je suis triste parce qu’ils n’ont pas les 17 tomes suivant.

L’histoire en deux mots : l’humanité a été changée en pierre en un claquement de doigts. 3700 ans plus tard, le lycéen Taiju, pétrifié à la seconde où il allait déclarer sa flamme à la fille qu’il aime, se réveille. Coup de bol pour lui et pour l’humanité, son meilleur ami Senku s’est réveillé quelque mois plus tôt, et son objectif est de refonder la civilisation technologique en partant de zéro, en s’appuyant sur ses connaissances.

Et si Taiju est l’incarnation de la force brute [1], Senku est un puits de science, un petit génie qui fabriquait des fusées dans le jardin à l’âge où ses petits camarades jouaient aux Duplos. Signes distinctif : pragmatique, cheveux en pétard et tic de langage « c’est follement excitant ».

Dr. Stone, c’est un peu Rim World qui rencontre C’est pas sorcier [2] ; en partant de rien, Senku va petit à petit progresser dans l’arbre technologique, ce qui fournit le prétexte à expliquer de façon didactique les notions de physique ou de chimie mises en œuvre.

Je suis tombé dedans et j’adore ça.

Déjà parce que, hormis le tome 1 de Ranma 1/2, je n’avais jamais lu de manga, et j’ai l’enthousiasme de la découverte. Ensuite parce que c’est super drôle. Les épisodes mêlent l’expressivité du shônen (le style de dessin change en fonction des émotions des personnages) à une histoire entremêlant les arcs narratifs (la reconstruction de la civilisation ne va pas de soi pour tout le monde, et Tsukasa, l’un des personnages « dépétrifiés » par Senku va s’avérer un... féroce partisan d’un retour à la nature plutôt que d’un retour à la science).

Vivement que le CDI achète la suite !