Album - Capitaine Papy

Il faut que je vous parle de Capitaine Papy. D’abord parce que c’est un album très joli (regardez moi cette couverture chatoyante) ; ensuite parce qu’il m’a touché au point que j’ai presque du retenir mes larmes.

Tim va voir son grand-père, mais la maison est vide, il n’est dans aucun de ses coins préférés. Tim finit par le retrouver dans le grenier, où il lui montre une porte cachée, qui mène sur le pont d’un paquebot... L’enfant et le grand-père partent alors pour un grand voyage, jusqu’à ce qu’ils arrivent à une île merveilleuse, peuplée d’animaux sympathiques et multicolores, sur laquelle une chouette cabane les attend.

J’ai longtemps cru que c’était une histoire sur l’imaginaire, de celles où on dirait que le toit c’est un bateau, et pis on dirait que l’armoire c’est une maison, et on dirait qu’on est sur une île... Je me suis fait cueillir comme un bleu. Et pourtant les indices étaient là, dès les premières pages : la maison vide, le grand-père absent...

Tout de suite après le passage de la cabane, le grand-père annonce qu’il ne repartira pas de cette île merveilleuse, et Tim doit lui dire adieu et rentrer seul...

Si vous n’aviez pas encore compris, le voyage de retour est plus gris, la mer est moins belle qu’à l’aller...

C’est un livre tout en nuance et en douceur sur le deuil [1]. Et je ne l’ai pas vu venir. Boule dans la gorge subséquente. Un magnifique album, que je conseille vraiment, si vous avez un « message » à faire passer aux plus petits lecteurs de votre entourage.

Quatrième de couverture (que j’aurais peut-être du lire avant de lire l’album) :

Tim aime beaucoup son grand-père.
Et Grand-Père adore Tim.
Et ça, ça ne changera jamais.
Un beau livre, très réconfortant, qui montre combien ceux que l’on aime restent proches, même quand ils ont dû partir... très loin.