Waouh. Sacré programme.
Ackboo a mis un beau 9/10 à The Planet Crafter <3
Croyez-moi, si vous aimez fouiner dans des biomes bizarres et classer des minerais dans des armoires, The Planet Crafter sera votre jeu de l'année. Et le contenu, pour un produit vendu sous les 25 euros, m'a surpris. Vous êtes parti pour 40-50 heures de terraformation intense. Avec, au bout du chemin, la fierté d'avoir transformé une planète et récolté plus de cailloux qu'un mineur de fond des années 1950.
The Planet Crafter | Notre avis : 9Me faire tester The Planet Crafter, c'est comme demander à un alcoolique de noter un cubitainer de Villageoise. Bien sûr que j'adore ça. Il y a des ressources à foison, du crafting en pagaille, des placards à remplir, une base gigantesque à construire, toutes mes obsessions sont à la fête. Accessoirement, c'est aussi un excellent jeu de terraformation dépaysant, pacifique et très bien pensé.
EDIT : mais c'est tellement ça !
Pour ne pas devenir fou dans cette orgie de crafting, il faut évidemment que le jeu nous donne tous les moyens de s'organiser. Et The Planet Crafter le fait à la perfection avec... ses armoires. Disons-le, un bon cinquième du temps de jeu est consacré aux armoires. Fabriquer des armoires, fourrer des ressources dans des armoires, réorganiser le contenu des armoires, déménager des armoires pour les rapprocher des machines de crafting, étiqueter soigneusement des armoires pour s'y trouver dans cette farandole de ressources. J'ai compté, j'en ai actuellement 71 dans ma base.
Les captures d'écran font quand même passer le DwarfFortress d'il y a 15 ans pour un jeu super accessible...
Malheureusement, impossible de ne pas pester contre ces interfaces sibyllines, ces choix d’icônes étranges, ces menus au moins autant effrayants que les monstres qu’ils décrivent et une incapacité crasse à expliquer certaines choses simples. Difficile également de complètement jeter l’opprobre sur une si petite équipe, surtout pour un tel jeu où il existe une sorte de contrat social tacite qui veut que, bon, on est censé faire soi-même ses devoirs et toujours disposer d’un wiki ou d’un tuto vidéo d’ouvert sur l’autre écran en cas de problème. Étant donné le positionnement un peu plus abordable de ce KeeperRL, qui parvient à ménager la chèvre d’une certaine profondeur et le chou d’une relative simplicité, je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu de révolution sur la correction de ces micro-barrières sans lesquelles il aurait été possible de recommander à tout le monde et sans ambages ce bon gros plaisir de nerd.
Pour rappel, Star Wars Outlaws sera disponible en trois versions :
- Une version standard (79,99 euros)
- Une version Gold, comprenant le Season Pass, un pack bonus "Raid de Kessel" et un accès anticipé de trois jours (119,99 euros)
- Une version Ultimate comprenant les bonus de la version Gold, auxquels s'ajoutent deux packs : "Infiltrée Insaisissable" et "As du Sabacc", ainsi qu'un livre d'illustrations numérique. Le tout pour... 139,99 euros.
On continue avec nos copains d'Ubisoft, qui tente maladroitement d'éteindre l'incendie qu'il a lui-même allumé.
Question con : est-ce qu'une édition vendue 2 fois plus cher promet deux fois plus de temps de jeu ?
Je ne comprenais pas de quoi Seb parlais dans son shaare sur Stop killing games. Pour résumer : Ubisoft ferme la partie multijoueur du jeu The Crew. En l'espèce, le jeu n'est plus jouable. Assumant sa démarche jusqu'au bout, l'éditeur a retiré leur licence aux joueurs : le jeu a disparu purement et simplement de leur ludothèque Ubisoft.
Alors, oui, c'est parfaitement légal (et ne faites pas de recours, c'est une perte de temps) :
Lorsqu’on achète un bien, on s’attend à pouvoir en disposer pour une durée infinie. La seule différence entre un jeu vidéo et n’importe quel autre objet physique est que l’on ne paye pas pour un vrai “bien” justement. Même sans parler des jeux dématérialisés, tous les jeux vidéo même physiques, avec une boite et une notice, ne sont en réalité que des artifices vous donnant accès à un accord d’utilisation de la licence. Cette nuance a toujours existé, mais pose problème seulement depuis quelques années.
Mais ce que je trouve vraiment choquant c'est cette nouvelle illustration de la profonde crétinerie de l'éditeur Ubisoft : en général, quand on tue un jeu, on essaie de ne pas mécontenter trop de monde. Ça arrive très souvent sur Steam où, quand un jeu est retiré du store, les personnes l'ayant acheté pourront continuer d'y jouer (il y a vraisemblablement des exceptions). Quand on s'appelle Ubisoft, qu'on est en pleine perte de vitesse (résultats décevants, des tripochiées de jeux annulés, des jeux récents franchement pas terrible -sauf le dernier Prince of Persia a priori, mais Skulls & bones, il est tout pourri... bref, un modèle qui peine à se renouveler après des années fastes), on essaie de ne pas se mettre à dos les personnes sur lesquelles on compte pour renflouer le bateau (vous l'avez ?), c'est à dire : les joueureuses.
A tout le moins, il aurait fallu une partie solo accessible, fut-elle la partie congrue de l'expérience originelle.
Et au-delà de la connerie crasse d'Ubisoft, qui n'est certes pas le seul à se conduire comme un goret avec ses clients, se pose la question, encore une fois, du patrimoine vidéoludique : je ne dis pas que The Crew était une merveille, mais il faisait partie du patrimoine. Maintenant, il a disparu, et c'est comme s'il n'avait jamais existé. C'est une perte pour l'histoire du média et les recherches à venir.
En une demi-journée, les joueur·euse·s de Borderlands Science ont collecté cinq fois plus de données sur les séquences d’ADN microbiennes que notre précédent jeu, Phylo n’en avait collecté sur une période de dix ans. » En tout, ce sont 4,5 millions de joueur·euse·s qui ont participé au projet et ont permis de faire avancer la recherche et d’ouvrir des perspectives sur l’implication de communautés dans la recherche scientifique.
En l'occurence sur les bactéries qui peuplent le microbiote intestinale. J'avais déjà entendu parler de ce genre de choses (les humains plus performants que les algo et l'utilisation du jeu pour faire avancer la recherche), ça fait plaisir de voir un exemple concret.
Via Seb
Pour son Star Wars : Outlaws, Ubisoft veut forcer les joueurs à raquer à coups de DLC et de missions amputées. Les cons.
Au lieu de complètement miser sur leur jeu de base, en y mettant le plus de contenu possible, Ubisoft prend donc le risque de l’affaiblir et de saboter son lancement, en dégoûtant les joueurs d’avance. En effet, une grande partie de ceux-là pourraient juste décider d’attendre que le jeu soit vendu moins cher, plus tard, avec tout le contenu additionnel inclus.
Ben... c'est exactement ce que je vais faire. Et encore, seulement si les retours sont positifs.
Respectivement sortis en 1997 et 1998, Fallout et Fallout 2 reposent sur des mécaniques poussiéreuses et complexes — qui ne parleront qu’aux plus nostalgiques. Fallout 3, qui passe à une vraie vue en 3D, est le premier opus développé par Bethesda. Mais il est difficile de le conseiller quand Fallout 4, beaucoup plus abouti et accessible, existe.
Oh cet appeau à troll dantesque. T'as peur de rien Numerama !
via Liandri
Hiiii ! 30 août !
J'ai très envie de l'aimer.
Je l'aime déjà.
Mais qu'est ce que les visages sont laids par contre.
Après six ans de chantier, le patron de Saber Interactive, qui vient de divorcer de l'éditeur Embracer, jure à IGN que le remake de Star Wars : KOTOR, l'un des meilleurs RPG des années 2000, est toujours en développement chez lui.
Youhouuuuu ! \o/
OMG. Baldur's Gate 3 se déroule presque entièrement dans le petit cadre rouge sur la carte. J'approche doucement mais sûrement des 140 heures dans le petit rectangle rouge...
Moralité : les mondes ouverts de trouzmilles km², ça fait pas tout.
Mince, j'aurai du tester quand ça existait encore.
J'ai pensé la même chose.
Cela dit, Yuzu étant (était) un logiciel libre, un fork ne devrait pas tarder à apparaître...
Mais c'est tellement vrai !
Description de l'image (et traduction approximative) :
Ohlalala, le temps que j'ai pu passer sur ce jeu, il y a... fort, fort longtemps ! Le remake a l'air bien pourri par-contre (mais fallait-il vraiment faire un remake ?)
Balatro, c'est aussi simple que ça :
Quand nombre de deck builder tentent de réinventer le paquet de cartes, Balatro fait simple : un lot de 52 cartes tout ce qu’il y a de plus classique avec lequel on joue des mains de poker. Suite, carré, full, c’est simple et familier. L’objectif n’est pas trop tordu non plus : on dispose de quelques mains et défausses pour battre un score qui grossit à chaque round.
Avec un petit truc en plus :
Parce que malgré ce qu’il nous laisse imaginer au départ, Balatro n’est pas un jeu de poker. C’est un jeu de cartes qui charge le joueur de tricher, ou au moins de tordre les règles à son avantage. Rapidement, les scores à battre ne sont plus exécutables à l’aide de simples mains de poker. Le joueur a besoin d’aligner sur la table plusieurs jokers qui agissent comme autant de multiplicateurs auxquels sont attachées des conditions. L’un, par exemple, gonflera par quatre le score des cartes cœurs. Combiné avec un second joker qui agit comme un multiplicateur pour le jeu en couleurs (cinq cartes cœur, par exemple), ou à une carte qui permet de convertir trois trèfles en cœurs, l’effet commence à devenir sérieux.
14€ ! Une addiction à vie pour 14€ ! Ce jeu n'est pas assez cher.
Je ne pense ni acheter ni jouer à ce jeu, mais ils ont en parlé dans un Silence on joue d'il y a quelques semaines (je dirais fin février, j'ai beaucoup de retard dans mes écoutes).
Présentation succincte : c'est un jeu en coop et en ligne, dans un univers inspiré de Starship troopers, où l'équipe doit affronter des hordes d'insectes géants, de robots... pour apporter une hypothétique "démocratie" sur cette planète. Oui c'est n'imp'
C'est d'ailleurs joyeusement foutraque et bourrin, délicieusement satirique et le friendly fire fait partie du fun.
Je voulais juste partager un truc que j'ai trouvé génial : quelque part dans le monde, il y a une personne du studio Arrowhead qui regarde régulièrement où en est la bataille globale -a priori cette personne se lève même la nuit, gageons que ça ne durera pas des années- afin de gérer les troupes aliens et robotiques affrontées par les joueurs. Dit autrement : ce jeu est une gigantesque bataille en quasi temps réel où les joueurs du monde entier affrontent 1 développeur :D
A lire : un article sur le jeu "Cassette beasts", une sorte de Pokémon like qui, contrairement aux jeux Pokémons, n'a pas oublié d'évoluer... (si je me souviens bien, ils en avaient dit du bien dans Silence on joue).
Sympa ce blog, je vais le suivre !
=>littérature, jeux vidéo et trucs culturels divers, par un bibliothécaire à la BNF.
La V1 de Planet Crafter sortira le 10 avril !
Avec pas mal de nouveautés intéressantes :