La température réelle a atteint 42°C dimanche dans cette ville de six millions d'habitants. Un phénomène extrême attribué au changement climatique et au phénomène El Niño qui touche l'Amérique latine.
Ça a commencé. Oubliez Godzilla. On est dedans, et tout le monde s'en fout.
C'est très, très critique : d'un côté on a l'urgence des investissements massifs pour tenter de lutter contre le réchauffement climatique (arrêtez, c'est mort) ou en tout cas tenter d'en atténuer les effets ; et de l'autre, la même Cour des comptes qui appelle à économiser au moins 50 milliards d'euros par an dans les années qui viennent car la situation des finances publiques de la France est « parmi les plus dégradées de la zone euro ».
Vous sentez venir :
1/ la catastrophe
2/ ceux qui vont trinquer
3/ ceux qui vont continuer à s'enrichir
La mise en dessin par Allan Barte : rien à ajouter.
Alors que des militants de Greenpeace ont été condamnés, le 22 février, par le tribunal correctionnel de Bobigny, pour avoir repeint un avion en vert, nous, ingénieurs du secteur, chercheurs et membres d’ONG environnementales, constatons que le débat public se réduit encore trop souvent à une simple opposition, presque morale, entre les « pro » et les « anti » avions, les arguments des uns restant inaudibles pour les autres.
Face au dérèglement climatique qui s’accélère à chaque nouvelle tonne de CO2 relâchée dans l’atmosphère, nous appelons le secteur aéronautique à sortir de cette impasse et à devenir le pionnier des secteurs responsables, en premier lieu dans son propre intérêt.
A ce jour, pour remplir l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050, le secteur table majoritairement sur la technologie, l’optimisation des opérations, l’abondance d’énergie bas carbone et la compensation dans des trajectoires de croissance soutenue du trafic mondial. Nous rappelons que le climat de 2050 ne dépend pas du niveau d’émission de 2050, mais de la quantité de gaz à effet de serre totale que nous aurons émise entre aujourd’hui et 2050.
Enfin un titre honnête : c'est la vitre de protection de la Joconde qui a été aspergée de soupe, pas le tableau lui-même. La vitre blindée je précise. J'espère qu'elle est à l'épreuve des balles et de la soupe.
C'est quoi l'idée ? Faut buter les chats et les chiens ? Et l'impact climatique des animaux d'élevage, bovins notamment, on en parle ? Quel tartuffe.
Corinne Lepage, qui lui succède en 1995, est plus critique. Pour elle, les historiens regarderont les responsables politiques de son époque comme des "égoïstes incroyables", voire des "criminels, pour ceux qui étaient conscients et qui ont tout fait pour qu'on n'agisse pas." Le problème, pour l'avocate, réside dans une prise de conscience très limitée du changement climatique quand elle était au ministère. "Franchement, j'étais une Martienne. (...) On me disait que c'était complètement exagéré, que c'était ridicule. Quand vous parliez de notre responsabilité à l'égard des générations futures, tout le monde s'en foutait et, en fait, on a commencé à s'intéresser au climat quand notre génération a été concernée."
... mais je pourrais citer tout l'article tellement il est édifiant.
L’A69 favorisera donc effectivement le développement de certaines zones, mais sur un mode où la distance domicile-travail s’allonge, et tandis que les centres villes (ou bourgs) sont dévitalisés. Est ce là l’urbanisme et l’aménagement du territoire que l’on peut souhaiter?
La réponse est évidemment non, mais alors que faire ?Eh bien beaucoup de choses sont possibles. Rappelons ici que l’A69 coûte environ 500M€ auxquels s’ajoutent 20M€ de subventions annuelles qui viendront compenser le fait qu’elle ne générera pas assez de trafic.
Avec cet argent on peut financer le plus grand plan français de revitalisation de centre-ville (pour une ville de la taille de Castres, les plans sur lesquels je travaille sont à environ 100M€ intégrant des espaces publics, de la rénovation bâtie, commerciale),
mais on peut aussi financer la rénovation lourde de l’infra ferroviaire et en augmenter la cadence, on peut financer des kms de pistes cyclables, et si on veut quelque chose de tapageur, on doit sans doute pouvoir aller chercher un projet bling bling type « train à sustentation »On peut, en tout cas, faire mieux pour tout le territoire que l’A69, miroir aux alouettes qui dévitalisera autant les centres-villes et bourgs, qu’elle coutera un argent qui manquera pour les bons projets.
Très intéressant, merci.
Les télétravailleurs émettent moins de CO2 que ceux qui se rendent au boulot... à condition d'avoir un logement et un équipement pas trop pourri... et de ne pas multiplier les déplacements en dehors du travail.
Résumé des épisodes précédents :
On n'est pas bien là avec cette petite dictature fasciste qui se met en place dans un contexte d'effondrement climatique ?
La dissolution des @lessoulevements de la Terre est un contresens historique : la lucidité est du côté de l'urgence écologiste, l'aveuglement du côté d'un pouvoir sourd à cette alarme. Cette mesure est une erreur démocratique et une absurdité politique.
C'est suffisant pour aujourd'hui, je coupe Twitter, j'ai ma dose de déprime.
L’assemblée générale de TotalEnergies se tient ce vendredi 26 mai 2023 à Paris. Les actionnaires de la compagnie ont été invités par le conseil d’administration à voter contre une résolution visant à renforcer ses engagements climatiques.
Littéralement :
Ceux qui contestent l’existence même du changement climatique simplifient le monde, pour des raisons de confort intellectuel, et réduisent sa compréhension à deux alternatives, blanc et noir. Ainsi, l’existence de vagues de froid démontrerait que le réchauffement n’existe pas. En fait, il faut accepter que le monde est bien plus compliqué que nous le voudrions. Des thèses simplistes et faciles affirmant que la question climatique est un complot, ou à l’opposé que détruire la civilisation moderne réglera le problème climatique, ne mènent nulle part.
Et c'est pas vraiment un site d'écolo extrêmistes...
D’ici à 2090, le Plateau suisse connaîtra le climat actuel du sud de l’Italie. Que se passera-t-il alors? L’agriculture devra évoluer, tout comme l’urbanisme qui devient déjà plus résilient aux îlots de chaleur. De nouvelles espèces vont proliférer aux dépens d’autres et on cultivera des orangers ou des oliviers à la place de nos vergers traditionnels. La question du stress hydrique se posera de manière accrue, avec des épisodes de plus grandes précipitations suivis de phases de sécheresse, d’où la pertinence d’installer des bassins de rétention.»
Cependant, il sera toujours possible d’y mener une vie épanouie! Si nous redéfinissons nos priorités en éliminant le superficiel au profit de l’essentiel, tous les services seront fonctionnels, de la formation à la santé, en passant par la culture et le monde du travail. Je ne crois pas que quelques degrés de plus peuvent, sous nos latitudes, remettre fondamentalement en cause la possibilité d’avoir une vie heureuse et prospère. On sera encore loin de ce qui s’est passé lors des guerres ou des grandes dépressions économiques.
Je traduis parce que ce n'est pas assez clair dit comme ça : "RAB que le reste du monde crève de canicule ou à cause de la montée des eaux, la Suisse est un pays riche qui s'en sortira. Et en plus on est en altitude, LOL."
Simple. Efficace. Terrifiant.
Sur leurs bras, un nombre et un sigle : PPM, portés comme un étendard. Mais que veulent dire exactement ces trois lettres ?
Il s’agit de l’acronyme de « parties par million », l’unité de mesure qui permet notamment d’évaluer la concentration de CO2 dans l’atmosphère, soit le nombre de molécules de CO2 contenues dans un million de volumes d’air.
J'ai fait le test :
Le groupe pétrolier a «modélisé et prédit le réchauffement de la planète avec une exactitude troublante».
J'aimerais bien savoir ce que répondent à ça les négationnistes climatosceptiques.
Je vous la fait courte : la canicule de 2022 a entrainé une surmortalité comparable à celle de 2003. Et tout le monde s'en fout.
Monsieur, je comprends qu’en tant qu’ancien de BNP Paribas et de Total Energies, vous ayez du mal à accepter d’avoir apporté votre contribution à des entreprises qui tuent la planète et ruinent l’avenir de l’humanité.
Je comprends aussi votre difficulté à admettre que ce jeu qu’est votre carrière et dans laquelle vous avez réussi soit devenu un jeu où les jeunes ne veulent plus jouer, car ils ont compris les conséquences de leurs actes et préfèrent avoir un avenir plutôt qu’une carrière.
Mais cracher sur ceux qui ont compris cette problématique est déshonorant pour vous. N’ajouter pas ce déshonneur à la douleur d’avoir perdu vos rêves de croissance infinie dans un monde fini.
Dans ce contexte, la colère est inévitable. Votre déni est trop commun. Il vous faut faire le deuil de vos rêves de boomer. Je sais, j’ai eu les mêmes.
Il va falloir passer à l’acceptation.
Débranchez LinkedIn, allez prendre l’air, prenez du recul face à votre carrière et faite face à la réalité : le monde de demain ne peut pas reposer sur les épaules et les méthodes de gens qui veulent faire comme avant. Il est temps de changer, de relever nos manches et de faire mieux, différemment. Vous ne regretterez pas ces efforts, croyez-moi.