Le président français Emmanuel Macron persiste et signe sur la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine. "Je n'exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu'un qui n'exclut rien", déclare-t-il dans un long entretien accordé à l'hebdomadaire The Economist, jeudi 2 mai. Nous avons sans doute été trop hésitants en formulant les limites de notre action à quelqu'un qui n'en a plus et qui est l'agresseur", a-t-il ajouté, alors que l'armée russe poursuit son offensive dans l'est de l'Ukraine.
Mais il est complètement à l'ouest...
L'Ukraine va tomber. C'est une certitude, reste à savoir dans combien de temps.
Toujours dans Brief.me (j'ai 2-3 jours de retard) :
L'Ukraine va tomber.
Qui sera la prochain pays attaqué ?
"La France ne dispose pas d'unité constituée de soldats qui participent directement aux combats ou aux manœuvres en Ukraine, assure le général Jérôme Pellistrandi à franceinfo. En revanche, en livrant des armes à l'Ukraine, il faut imaginer que du personnel français est sur place pour aider à l'utilisation de ces équipements, pour aider à l'entretien, pour donner des informations aussi." Mais "le ministère des Armées ne peut pas le dire", explique-t-il. Tout comme il ne peut rien dire sur les agents de la DGSE qui sont présents en Ukraine. La nature de leurs actions étant de fait clandestine, tout est évidemment confidentiel."
"un fort parfum de Caesar"
Ça sent la guerre, oui :(
Lisez l'article en pensant aux années 30. C'est terrifiant : au fond, ce n'est que de la propagande.
Au départ, la France a cru pouvoir aider l’Ukraine avec les stocks et a compté sur les États-Unis, mais 24 mois plus tard, elle se rend compte que ça ne suffit pas. Depuis janvier, l’aide américaine pour l’Ukraine diminue, il y a même la menace qu’elle s’arrête si Donald Trump arrive au pouvoir aux États-Unis, en novembre 2024. Pour résumer, selon plusieurs experts, on bascule d’une guerre de stocks à une guerre de capacité industrielle.
Azatbek Omurbekov, un colonel de l’armée régulière russe que l’on surnomme le “boucher de Boutcha”. Entre le 27 février et le 31 mars 2022, il a pour rôle de maintenir l’ordre dans la ville ukrainienne. Mais dès le début de l’opération, ses troupes se livrent à des exactions. Au total, l’unité d’Omurbekov sera soupçonnée d’avoir participé à l’assassinat, la torture et au viol de 600 personnes à Boutcha. Une fois rentré d’Ukraine, il recevra la médaille de héros de la fédération de Russie des mains de Vladimir Poutine.
Autre exécutant des basses œuvres du Kremlin : le lieutenant-colonel Dmitry Utkin. Cet homme très grand, au crâne chauve, qui arbore des tatouages nazis, est l’un des fondateurs de la milice Wagner. Il passe tout d’abord par le renseignement militaire russes avant d'aller sécuriser les champs de pétrole en Syrie. Il intègre plus tard le groupe Wagner. C’est sous ce nouvel étendard qu’il aide le président syrien Bachar el-Assad à reprendre Palmyre aux côtés des militaires syriens et russes. Destructions, pillages, viols, diffusion de vidéos de tortures et d’assassinats... La Syrie sera le laboratoire de la barbarie qu’il utilisera ensuite en Ukraine. Lui aussi sera décoré par Vladimir Poutine en 2016.
Verdun. Tranchées.
La photo qui illustre l'article a une charge symbolique énorme.
« Avant la guerre, c’était un jeu sur Tchernobyl, qui se trouve dans la région de Kiev, développé par une équipe ukrainienne. C’est devenu quelque chose d’incomparablement plus grand depuis le début de l’invasion. C’est désormais un produit national, destiné à montrer que l’Ukraine (...) possède aussi un héritage culturel précieux. C’est devenu quelque chose qu’on veut montrer au monde entier. »
Purin. On va aller jusqu'où à ce rythme ?
Former President George W. Bush: “The decision of one man to launch a wholly unjustified and brutal invasion of Iraq. I mean of Ukraine.”
Enorme xD
« La seule réponse possible au Moskva ne peut qu'être Kiev », a rapidement réagi Zakhar Prilepine, l'écrivain russe connu pour ses positions patriotiques. Des propos qui pourraient annoncer une nouvelle escalade dans le conflit militaire.
Faut être cohérents les gars. Je croyais que le navire avait "juste" été victime d'un incendie, genre c'est le chef de chantier de Notre-Dame de Paris qui gérait les cuisines, ou un truc comme ça ? Parce que si vous voulez vous venger des ukrainiens, c'est reconnaître que ce sont eux qui l'ont coulé, votre rafiot.
Sérieux ? Ça fout les boules une telle escalade. Ce sera quoi les représailles ? Atomiser Kyiv ?
Techniquement, c'est de la propagande. Mais ça tape juste. Et fort.
Vous êtes prévenu·e·s : c'est NSFL
Un bon supplément du journal Le Temps, bien pédagogique, idéal si vous avez de grands enfants / des ados... et même pour les plus grands.
La Pologne se considère ainsi déjà sur la ligne de front car elle pense être la prochaine cible
Voilà.
Comme d'habitude : attention aux fakes.
Ce que je vois, c'est que les Européens de l'Ouest pensent que cette guerre est limitée à l'espace post-soviétique. Et donc que tout va se résoudre avec la conquête du territoire ukrainien. Mais ils se trompent. Ils se trompent toujours. Encore une fois, il n'y a pas d'Ukraine pour le gouvernement russe, cela n'existe pas. Ce n'est donc pas la guerre de la Russie contre l'Ukraine, de la Russie contre les Ukrainiens. C'est la guerre qu'ils mènent contre l'Occident et c'est le premier pas pour eux. Il faut le comprendre.
C'est aussi mon avis. J'espère avoir tort.
Sasha Volkov, vice-responsable de la délégation du CICR à Marioupol témoignait mercredi par un message audio transmis aux médias :
– Il n’y a plus d’électricité, plus d’eau ni de gaz. Donc plus de moyens de se chauffer.
– Les magasins et pharmacies ont été pillés.
– Beaucoup témoignent ne plus avoir de nourriture pour les enfants. Certains ont encore à manger, je ne sais pas pour combien de temps.
– Les gens commencent à se battre entre eux pour de la nourriture.
– Les gens endommagent des voitures pour voler l’essence.
– Il n’y a plus moyen de trouver de médicaments pour les diabétiques ou les cancéreux.
– Les gens tombent malade en raison du froid.Les habitants ont bien tenté de fuir. Mais les combats les ont stoppés. Les couloirs “humanitaires” n’ont jamais été sécurisés. Combien de civils sont-ils pris au piège ? 200 000 personnes ? 300 000 ? Combien y a-t-il de morts ? Impossible à dire. Mercredi [9 mars], le bombardement d’un hôpital pédiatrique tuait trois personnes dont une fillette. Les femmes proches du terme étaient évacuées, éberluées, sur des brancards. Ce n’est qu’un début. Les tirs sont de plus en plus indiscriminés.