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J’y ai joué en février et en mars

lundi 24 avril 2023, par Sammy

Le mois a été intense, je n’ai rien écrit depuis le 31 mars ! Pourtant, j’ai continué à lire, jouer, et écouter Silence on joue. Et pas que. Je vais essayer de rattraper un peu de retard dans les jours qui viennent. Commençons aujourd’hui, avec l’avis de décès d’une obsession vidéoludique particulièrement virulente [1].

Marvel snap

Vers la fin du mois de février, après avoir cramé une dizaine d’heures supplémentaires, j’ai brutalement désinstallé Marvel snap, un peu comme un fumeur jette son paquet de clopes. Pour survivre.

Ce truc me bouffait tout mon temps disponible et m’empêchait de jouer, que dis-je, de penser à autre chose. Je ne vais pas revenir sur les mécaniques addictives du truc, mais ce jeu est conçu pour qu’on ne s’arrête jamais d’y jouer. Pour ma part, l’effet que ça a sur moi est terrible : j’ai gagné une partie ? Je rejoue jusqu’à ce que je perde. J’ai perdu ? Je rejoue jusqu’à ce que je gagne.

Pokémon Arceus

J’ai joué à un jeu sur la Switch ! J’ai joué à un jeu Pokémon ! Eh ben, cet Arceus, de son nom complet Légendes : Pokémon Arceus, il est plutôt pas mal en fait.

Même si, comme tous les jeux sous licence Pokémon où on ne laisse pas aux développeurs le temps nécessaire pour faire un jeu vraiment bon, parce qu’il faut que sa sortie respecte des contraintes de calendrier avant tout liées aux enjeux financiers de la licence la plus rentable de tous les temps [2], ce passage à un presque-monde ouvert, et surtout, dans un passé lointain, ne manque pas d’intérêt. Dans un jeu où le gameplay consiste, depuis le début, à attraper et dresser des pokémons comme si la chose allait de soi, se retrouver transporté à une époque où les gens ont peur des pokémons est une idée rafraîchissante.

Après, ça reste un jeu pokémon, donc basé sur l’attrait de la collectionnite, donc avec le risque d’être un peu lassant à la longue. Si j’y ai joué 3 heures en trois mois c’est bien le grand maximum. C’est quand même un jeu plutôt pépère même si, à l’instar du journaliste de Numerama dans l’article lié ci-dessus, je regrette quelques pics de difficultés liés au postulat de base du jeu.

Planet crafter

J’ai beaucoup d’affection pour ce jeu, acheté en début d’année 2022, mais dans lequel je suis véritablement retombé ces 2 derniers mois, après l’avoir laissé de côté pendant un an.

D’abord parce que le propos de base, certes classique, est efficace et bien réalisé : vous êtes exilé tout seul sur une planète inhabitable (façon Seul sur Mars [3]), avec pour mission de la terraformer (et là c’est à Mars la rouge que l’on pense). Vous devrez donc mettre en œuvre une boucle de gameplay archi-connue : récolter des ressources, fabriquer des trucs permettant de récolter d’autres ressources et de s’aventurer plus loin, récolter d’autres ressources, fabriquer d’autres trucs...

Ensuite parce que ce jeu est relaxant et pas violent pour un rond. L’objectif de ses développeurs, est de construire une « expérience relaxante de 30 à 60 heures », sans « gros monstres, aliens, armes, combats et violence ». Bref, un jeu à mettre entre toutes les mains.

Enfin, les développeurs en question, un « petit studio indépendant », sont un couple de développeurs toulousains aussi mignons que leur jeu !

En quelques heures de jeu, l’objectif c’est de passer de ça :

à ça :

Je suis désormais fermement décidé à finir ce jeu (si tant est que l’on puisse considérer comme possible de finir un jeu toujours en early access), en tout cas à obtenir tous les succès Steam et à découvrir le je-vous-dirai-pas-quoi ajouté au fil des mises à jour, le lore s’étant étoffé et permettant de découvrir toute une histoire [4] de la planète, au-delà du fait de la rendre habitable.


[1rappel : ne commencez JAMAIS

[2c’est pas compliqué : elle pèse plus lourd que StarWars et Harry Potter réunis...

[3tiens, il faudrait que je parle de ce livre aussi

[4micro-spoil : un peu à la façon de Subnautica