Ces enregistrements ne révèlent pas de scoop, et ne modifient pas les connaissances déjà établies par les historiens spécialistes de la période. Les mémoires des participants et des comptes-rendus détaillés transmis par les états-majors ont permis de décrire ce moment tragique. Mais le son rend aujourd'hui concret le rapport de force qui règne alors et qui jettera les bases de la collaboration avec le régime de Vichy. Pour Bruno Ledoux, sténographes et dactylographes n'ont pas pu "rendre fidèlement" cette atmosphère : "On connaissait le contenu mais pas la psychologie. Ça peut permettre d'avoir une autre lecture de l'armistice, on voit dans quel état d'esprit il s'est déroulé."
Fascinant.