"Sur le plan juridique nous nous félicitons de cette décision qui rappelle des évidences, qui avaient été ignorées par le gouvernement, comme la distinction entre les violences et les dégradations, mais aussi le fait que l'appel à la désobéissance civile n'est pas punie par la loi et ne peut pas justifier de dissolution. Enfin, l'importance de la liberté d'expression et de la liberté d'association. Ce sont tous ces principes que rappelle le Conseil d'Etat et qui ont été ignorés par le gouvernement", a développé Raphaël Kempf. "Cela met fin à cette dérive vers l'arbitraire de M. Darmanin", a estimé l'avocat.