"Désormais, on découvre qu’on vit dans un pays où des journalistes et des dessinateurs peuvent être exécutés pour leurs idées, parce qu’ils sont libres. Soyons honnête, pour ma génération, «liberté de la presse», ça ne voulait pas dire grand chose. A la limite, on s’en préoccupait surtout face aux éventuelles pressions politico-économiques ou des problèmes judiciaires. On voyait bien, chaque année, passer l’album de 100 photos pour la liberté de la presse de Reporters sans frontière. On se disait que c’était courageux de travailler là-bas, dans ces pays dangereux. Nous étions plein de l’inconscience des nantis."
Pour faire pendant à ça : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?i76cwA
Les deux opinions sont respectables, les deux attitudes sont justes. Il faut juste trouver le moyen d’harmoniser tout ça.