Les anglais forment un peuple surprenant. Ils sont notamment les meilleurs dans le rock'n'roll et l’invention des jeux de société, mais là où je ne savais pas qu’ils étaient particulièrement performants, c’est dans le… masochisme sportif. En effet, ils ont inventé un truc complètement dingue qui se nomme "Le Marathon du tunnel de la mort". Cela se passe dans la ville de Bath à l’ouest de l’Angleterre et la dernière session s’est déroulée au début du mois.
Si j'avais de l'imagination, j'y verrais une métaphore de l'histoire de l'humanité.
Les pièces jetées dans la fontaine de Trevi à Rome, ont représentées un montant de 1,4 millions d'euros en 2022, reversés à l'association catholique caritative Caritas.
Les pièces sont "pêchées", lavées, séchées, triés avec des aspirateurs à pièces... 1,4 million, c'est ouf quand même... mais si c'est pour une bonne cause...
La Suisse a l’un des taux de recours à l’IVG les plus bas au monde. Sur 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans, seules cinq avaient eu recours à l’avortement en moyenne par an entre 2015 et 2019, selon l’Institut Guttmacher, un centre américain de recherche défendant le droit à l’IVG. À titre de comparaison, ce taux était de 14 femmes pour 1 000 en France et de 49 en Chine. La démographe Clémentine Rossier a déclaré cette semaine [2 juillet 2022] au site Swissinfo que le faible taux de recours à l’IVG dans le pays s’expliquait par « l’excellent système d’éducation sexuelle » à l’école, y compris dans les petites classes, et par un « très bon réseau de centres de planning familial ».
[Le] programme CLPS (services commerciaux de transport et de charge utile sur la Lune) de la Nasa. Il consiste à déléguer à des opérateurs privés l’envoi d’équipements scientifiques sur la Lune, afin de réduire les coûts pour l’agence, qui prépare le retour des humains sur le satellite pour septembre 2026."
Source : Brief.me
A propos d'années 80...
Dans son autobiographie publiée en 1984, The Man With The Gold, Mr. T donnera d'ailleurs l'explication quant à ses kilos de chaînes portées autour du cou. "Il y a trois raisons pour lesquelles je porte de l'or. La première, lorsque Jésus est né, trois hommes sages sont venus de l'Orient [NDR : les rois mages]. L'un a apporté de l'encens, le second de la myrrhe, et le troisième de l'or. La seconde raison, c'est parce que je peux me l'offrir. La troisième raison, c'est parce que c'est un symbole de mon héritage africain.
Mais...
Ses fans auront toutefois remarqué qu'il n'arbore plus, depuis un moment, ses lourdes chaînes en or autour du cou, qui furent pendant si longtemps sa marque de fabrique. Une décision qui remonte en réalité à 2005. La raison ? Un signe de respect aux 1800 victimes de l'ouragan Katrina, qui a ravagé une bonne partie de La Nouvelle Orléans.
"En tant que chrétien, j’ai dit que je ne porterais plus jamais mon propre or à cause de ce qui s’est passé avec l’ouragan Katrina. Pour moi, ce serait un péché contre Dieu de porter mon or alors que tant de gens ont tout perdu" a-t-il déclaré. Ajoutant : "Bien sûr, c'est ma marque de fabrique, mais je suis la même personne, que je porte l'or ou non. Mes valeurs morales sont les mêmes. L'or ne me fait pas, je fais l'or".
Bon, coupez moi l'accès à YouTube ou je vais y passer la journée - vous savez ce que c'est, vous regardez un truc, ça vous propose autre chose sur le même thème, etc.
Bref : je viens de découvrir comment Ladislas de Hoyos, que j'avais toujours considéré comme le monsieur chauve avec un nom rigolo qui présentait le JT quand j'étais petit (1984-1989... ah oui, quand même) était en fait LE type qui avait permis d'identifier formellement Klaus Barbie en 1972.
En partant du constat que la Shoah n'est pas montrable, ce film (a priori assez choquant... et pourtant ne montre rien) se focalise sur le quotidien du directeur du camp d'Auschwitz, dans sa belle maison adossée au camp d'extermination... La "zone d'intérêt", pour les nazis, désignant les 40 km² autour du camp.
On ne voit rien, mais le camp est toujours présent à l'image, en arrière-plan, ou dans les pensées, ou dans les bruitages, et ça à l'air assez terrible :
j'ai fini par oublier le bruit de fond ; quand j'ai fini par m'en rendre compte, je me suis détesté
Choisir de filmer la banale vie de famille d'un homme et de sa famille, finalement, c'est revenir à la banalité du mal conceptualisée par Hannah Arendt :
le véritable effroi, c'est de voir un homme ordinaire [Eichmann],médiocre
J'ai à la fois envie et très peur de voir ce film...
Dans le même genre, j'ai un souvenir très net de Amen de Costa Gavras, qui s'attache à montrer que tout le monde était au courant et personne n'a rien fait, tout le monde avait une bonne excuse et personne n'était responsable, du petit fonctionnaire tatillon dont le boulot était juste de coordonner des trains... juste des trains... aux alliés pour lesquels les camps n'étaient pas un objectifs stratégiques, en passant par l’Église, et c'est le cœur du film de Costa Gavras, qui s'est consciencieusement appliquée à regarder ailleurs, quand bien même des ecclésiastiques avaient envoyés des rapports circonstanciés sur ce qui était en train de se passer. Et le passage d'interminables convois de wagons rythme le film.
(Un résumé ici : https://billetterie.memorialdelashoah.org/fr/evenement/amen-de-costa-gavras)
Alors là, j'ai (encore) appris un truc : le framerate des films est différent au cinéma (24 fps) et à la télé (25 fps). Pour un œil exercé (ou un fan hardcore), le film est légèrement plus rapide à la télévision qu'au cinéma.
Les DVD sont au format télévision ; les Blu-ray sont gravés en 24 fps. Les séries sont directement conçues pour la télévision.
Disney, notamment depuis les rachats de Marvel, StarWars & co. on voit ça comme un gros mastodonte, une sorte de GAFAM du dessin-animé. Sauf que... la société a failli disparaître au milieu des années 80, en partie parce qu'elle était encore, en interne, coincée dans les années 60 :
Des ordinateurs ? N'y pensez même pas. Pour voir s'animer leurs dessins préparatoires, les animateurs sont contraints de soulever les feuilles de papier à la main une par une. "Sinon, on demandait à un service qui les photographiait, les mettait sur pellicule, et on pouvait les visionner... trois jours après." Un mode de fonctionnement archaïque, sans scénario pour les longs métrages mais juste un story-board esquissé au fil de l'eau, des réalisateurs qui se partagent les scènes et les remodèlent au fur et à mesure et aucune pression du résultat.
Chez oncle Walt, l'argent est une notion secondaire : Bambi n'a été rentable qu'après deux décennies, Fantasia au bout de trente ans. Et ce n'est pas le dernier projet en date, Taram et le Chaudron magique l'histoire d'un jeune fermier opposé à un seigneur des ténèbres convoitant les pouvoirs de l'objet du titre, qui va redresser la situation. Au contraire. Il se murmure que ce projet mal-né à 44 millions de dollars, budget record pour l'époque, sera le dernier clou sur le cercueil de Mickey et consorts.
Je n'avais jamais entendu parler de cette prise d'otages.
Il y a évidemment les qualités littéraires des textes traduits mais surtout Becky Chambers est une des figures de proue d’un nouveau sous-genre de la science-fiction. On appelle ça le hopepunk. Cet oxymore qui mêle ensemble le mot « espoir » et le mot « punk » est né il y a une dizaine d’années. Il refuse le fameux « No futur » et croit que le changement humain dans nos sociétés reste possible. Le hopepunk se concentre sur les émotions et les sentiments de ses personnages, sans pour autant tomber dans un optimisme béat.
Nouveau sous-genre de la SF : le hopepunk.
J'ai de plus en plus envie de lire ce qu'elle écrit.
TIL : Il y a eu un pseudo-tour de France en 1942, et ça n'a pas été très reluisant.
Mais, organisée à la hâte, basée sur des données approximatives et improvisée tout au long du parcours, la course tant attendue vire au fiasco : retards délirants obligeant les coureurs à rouler la nuit ; concurrents perdus dans l’obscurité ; une étape raccourcie de moitié, une autre où la ligne d’arrivée est déplacée ; pire encore, un directeur de course qui embarque un coureur retardé sur une moto de l’organisation pour lui faire rattraper son retard… ou qui en menace un autre s’il refuse de participer à la course.
Si jamais, pris d'une crise de folie subite, vous décidiez de regardez tout le MCU*, vous en auriez -à date, ça va pas aller en s'arrangeant- pour 5 jours, 5 heures et 10 minutes.
*Marvel Cinematic Universe, y'a pas de honte à pas savoir
Des années 50 aux années 70, dans certaines maisons des Etats-Unis, les lames de rasoir (rasoir de sûreté, celles qui coupent des 2 côtés) étaient jetées dans un trou dans le mur.
De nos jours, quand on démolit une vieille maison, il n'est pas rare de se prendre des lames de rasoir sur la g... !
C'est pourtant ce que les Américains ont fait dans un premier temps, dans les années 1930 et 1940. À l'époque, les ordures étaient régulièrement brûlées et les cendres répandues dans les jardins. Cependant, la faible température du feu ne détruisait pas les lames de rasoir, ce qui pouvait être dangereux pour les jardiniers, rapporte le magazine américain. Une autre méthode est alors apparue en 1950. «Les anciennes armoires à pharmacie étaient installées directement à l'intérieur des murs, explique Richard D'Angelo. Ces vieux meubles avaient une fente à l'arrière qui servait à jeter les lames usagées, ce qui leur permettait de tomber dans la cavité du mur entre les montants de charpente et de se rassembler sur le montant de la plaque inférieure.»
TIL les parents de Philippe Druillet étaient d'authentiques fachos pratiquants (réfugiés en 1945 à Sigmaringen avec Céline, c'est dire...).
Ceux qui sont nés dans la France des années 40 n’ont pas été baptisés Philippe par hasard. Pétain pour parrain, on s’en doute. Mais certains ont fait mieux, ou pire. Il est né le 28 juin 1944, le jour où un commando de la Résistance a assassiné Philippe Henriot, orateur de la propagande vichyste à la radio. Ses parents : un couple de fachos purs et durs. Son père Victor Druillet avait donné un coup de main aux nationalistes pendant la guerre civile espagnole avant de fliquer les communistes espagnols réfugiés en France ; sous l’Occupation, il fut le délégué de la Milice pour le Gers. Sa mère itou. « Mon père, son héros ». Cadre administratif dans la Milice, aussi collabo que son mari et sans regrets jusqu’à son dernier souffle. Au moment de l’ultime débandade, ils se sont naturellement réfugiés dans l’Espagne de Franco. Là que le petit Druillet a grandi du côté de Figueras, entre un père dont il finira par comprendre qu’il était « une ordure » et une mère qu’il a toujours haïe à l’égal d’« un monstre ». Après la mort de son père, une fois rentrés en France, la famille s’installe dans le XVIème, à la loge du concierge. DruilletMais ce n’est pas de son statut social que le lycéen de Janson-de-Sailly aura honte, c’est des convictions de sa mère. A son enterrement, il n’y a pas si longtemps, il n’a pas pu se retenir d’éclater de rire. Druillet fils lâche enfin le paquet à 70 ans. Il balance ses géniteurs. Ce qu’il leur pardonne le moins ? L’avoir élevé dans le mensonge. Celui d’une réalité repeinte par leurs soins aux couleurs du fascisme. Une inversion de toutes les valeurs. Il lui a fallu un documentaire découvert à la Cinémathèque pour découvrir ce que fut vraiment l’Occupation.
Écrit par le scénariste Roald Dahl, ce film est le premier de la saga à dévier fortement de l'intrigue originale : à l'exception du lieu de l'action et de quelques personnages, le récit est très différent de celui du roman de Ian Fleming On ne vit que deux fois, publié en 1964.
Vous avez bien lu : c'est Roald Dahl, plus connu pour ses livres pour enfants, qui a écrit le scénario du James Bond "On ne vit que deux fois" !
Je ne connaissais pas cette peintre. Chouette.
Connaissez-vous le Triangle de Yacuiba ?
J'adore ce genre de thread.
Pourquoi les caténaires s’appellent comme ça ?
Pour se coucher moins con.
En France, même constat : la grippe n'intéresse les médias que pour faire des jeux-de mot dans les titres de la presse et dans certaines émissions. Seule la presse régionale s'y intéressera, relai historique des faits divers. Côté politique, les responsables n'évoquent jamais les décès liés à la pandémie, même au mois de décembre 1969, alors que le pays comptabilise quelques 25 000 morts de la grippe.