Les jeunes sont donc particulièrement vulnérables. En France, l'Office de lutte contre les violences faites aux mineurs (Ofmin) nous confirme d'ailleurs que le processus est déjà utilisé par des pédocriminels pour du chantage sexuel.
D'une manière générale, ne mettez pas de photos de vos enfants sur internet. Ne mettez pas de photos de vous. Ne mettez pas d'informations personnelles. Oh, et quittez Facebook, Instagram et Twitter-X. Je suis sérieux.
Pas une seule photos de mes enfants -ou de moi, ou de mon épouse, d'ailleurs- n'est visible en ligne.
Je ne comprends même pas les parents qui postent des photos de leurs gosses sur le web ou sur les réseaux "sociaux". C'est juste pour votre ego, c'est ça ?
Putain, mais Bastien Vivès, il est parfaitement détraqué en fait :/
(encore que je m'interroge sur l'état mental de ceux qui le portent aux nues (coucou le Festival d'Angoulême) et des abrutis habituels qui appellent à séparer le pédophile de l'artiste...)
=> Threads d'Emma et de Je suis une sorcière.
Honnêtement, savoir qu'un tel album existe me met mal à l'aise. Vraiment, terriblement. Mais juridiquement, c'est un peu léger comme argument.
L'article 227-23 du code pénal cité dans cet article n'est pas très prolixe sur le sujet qui nous intéresse ici ; j'ai le sentiment qu'il n'a pas été rédigé dans le sens de la mise en scène "artistique" d'éléments pornographiques incluant des mineurs, mais seulement pour ce qui concerne la fixation sur n'importe quel type de support, d'actes de pédopornographie "réels". (purée, rien qu'en écrivant ces lignes, à la pensée que des personnes sont capables de faire des choses pareilles, j'ai des envies de meurtre).
Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s'ils n'ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation.
D'ailleurs la section du Code pénal regroupant ces articles s'intitule "De la mise en péril des mineurs" : on parle donc bien des mineurs en tant que personnes physiques, mises en danger par l'action, ici, de prédateurs sexuels et/ou pédophiles.
J'ai envie de rapprocher cette affaire d'un précédent qui avait fait quelques bruit il y a un certain temps, à savoir la question de l'interdiction ou pas de BD ou manga pornographiques avec des mineurs ; en substance, les partisans de l'interdiction faisait une assimilation entre la "consommation" de ce type de produit, et le passage à l'acte pédophile, quand ses partisans au contraire estimaient au contraire que cela pouvaient servir de "défouloir" aux pédophiles, et empêcher le passage à l'acte... (un exemple de réflexion chez Mitsu).
Le filtrage, en réalité, est probablement la meilleure chose qui puisse arriver aux criminels qui font le commerce de pédopornographie