Au terme de ces presque 10 heures d'épisodes, Messiah risque de vous jouer des tours. Pourquoi Jésus déciderait-il de revenir sur terre ? Pourquoi maintenant ? Peut-il vraiment convaincre le monde entier si rapidement ? On le découvre, bien sûr, à travers un scénario habilement écrit, qui tient le spectateur hors d'haleine entre les États-Unis, Israël et la Jordanie. Évidemment, certains passages sont plus longs que d'autres. Mais ils permettent, malgré tout, d'installer sur toute la durée de la série un suspense à la limite du soutenable. Pourquoi ? Parce qu'Al-Massih transpire le mystère. D'abord dans son allure, son regard puis cette voix toujours calme sans jamais prononcer un mot plus haut que l'autre. En disant peu, le personnage de Mehdi Dehbi ne se mouille pas et laisse planer cet esprit divin autour de lui, ses suiveurs et ses poursuivants. Ses actions plus vraies que nature, démenties par les agents secrets, sont immédiatement relayées par de nouveaux faits troublants, dans une ambiance mystique. Messiah joue la provocation, si bien qu'une pétition de boycott de la série, lancée un mois avant sa sortie, qualifie le feuilleton comme un doigt d'honneur à la religion. À chacun de se faire son avis sur la question.
Bref, à voir.
Quel mauvais joueur. Il admet ainsi que peu importe la qualité d'une œuvre, ce qui compte c'est le support. C'est minable.
Ce sont les mêmes genres d'imbéciles qui luttent contre la technologie (mp3 vs. CD, e-books vs livres papier...).
Comme quoi... on peut avoir été "disruptif" dans sa jeunesse et finir vieux con. Et il parait que c'est normal...