C'est peut-être le cadeau surprise de l’horrible Astérix et Obélix : l’Empire du milieu de Guillaume Canet, délirante machine à 66 millions d’euros balancée façon tapis de bombes sur près d’un millier d’écrans, pour finalement ne pas rentrer dans ses frais. Permettre de revenir à un Astérix moins mégalo, à un Astérix plus humain, c’est-à-dire sans visage humain. Vingt-trois ans après les 15 millions d’entrées de son Mission Cléopâtre, Alain Chabat renoue avec l’œuvre de Goscinny et Uderzo par le biais de l’animation et de la série télé, avec le renfort de Netflix. Initialement envisagé comme un long métrage, le projet a finalement enflé au point d’être repensé, recalibré dans un format 5x30 minutes.

Cool !

Han ! Je veux le voir, je veux le voir, je veux le voir !
Je radote, je sais, mais lisez vite les 3 pavés de la trilogie de Liu Cixin avant de tenter de regarder la série, voire de regarder le trailer.

La série, où les intrigues familiales alternent avec des scènes d’action souvent violentes, met en scène la dynastie Dutton et son patriarche joué par Kevin Costner.

La famille possède un ranch aussi vaste que magnifique dans l’État sauvage du Montana, près du parc national de Yellowstone, et tente par tous les moyens de le protéger contre les visées de promoteurs immobiliers malfaisants, de politiciens cupides et d’Amérindiens réclamant leurs terres ancestrales.

Ah les ordures. On les massacre, on les parque dans des réserves, on réduit les derniers survivants à la pauvreté et à l'alcoolisme, et ils viennent encore se plaindre ? Incroyable.

Mais le patron de Paramount assure que la série « ne prend jamais parti ». « Je n’ai pas l’impression qu’elle brandisse le drapeau d’un camp ou d’un autre. Anti-woke ? Je pense qu’elle est juste réelle ».

Pas de politique. D'ailleurs rien n'est politique, surtout pas le cinéma, la télévision, les séries, ou la culture en général. L'art pour l'art, c'est bien connu.

TIL, 2 :

Des extraits de ses vols incluant son crash spectaculaire furent utilisés pour des séries télévisées dès 1973, comme dans le générique de L'Homme qui valait trois milliards

Les images du crash figurant au générique de L'Homme qui valait trois milliards sont celles d'un vrai crash.

Ceux-ci ont accusé Moftiss de queerbaiting, un terme qui désigne le fait de faire miroiter une histoire d’amour gay entre deux personnages pour s’attirer les faveurs du public sans avoir aucune intention de la concrétiser. Car ceux qui espèrent voir deux personnages fictifs du même sexe s’aimer à l’écran vont bien au-delà des fans de Sherlock. Et un certain nombre d’entre eux voient dans ce queerbaiting une forme d’homophobie.

C'est moche. D'autant plus que j'ai toujours été persuadé que Holmes était homosexuel.

Vous savez tous ce que veut dire trepalium n'est ce pas ? (Sinon, petit rappel : http://sammyfisherjr.net/blog/spip.php?article216)

Voilà ce qu'on appelle un titre programmatique, qui en dit long sur le propos de la série, et que le synopsis ne vient que confirmer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trepalium_%28s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e%29#Synopsis

• La page de la série sur le site d'Arte : http://www.arte.tv/magazine/trepalium/fr
• Un article sur Télérama : http://www.telerama.fr/series-tv/trepalium-sur-arte-teleporte-dans-un-futur-glacial,137616.php
• Un autre sur le journal de M. Dassault : http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/series/2016/02/14/28005-20160214ARTFIG00170--trepalium-arte-repond-aux-questions-des-internautes-grace-au-live-tweet.php

Je connais comme tout le monde le "trigger warning", mais je ne savais pas jusqu'alors que ça s'appelait comme ça.
Intéressant article, où il est difficile d'avoir une conclusion tranchée. Le nombre d'événements susceptibles de faire resurgir un mauvais moment à quelqu'un est potentiellement infini, et rendre telle ou telle scène optionnelle, c'est finalement avouer qu'elle était inutile. D'un autre côté, rendre juste possible pour les personnes concernées de zapper le passage ne coûte pas plus cher, et permet de préserver lesdites personnes. Mais on tombe alors dans le risque du spoiler : "Attention, un des personnages principaux va se suicider au cours de cet épisode. Voulez-vous vraiment le regarder ? Y/N"

Au passage, cet article m'a conforté dans mon envie de jouer un jour à Life is strange, repéré il y a quelques mois : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?o16rpw

EDIT : note mise à jour après la fin du visionnage du pilote
EDIT 2 : quelques réponses à mes questions ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Num%C3%A9ro_six_%28Battlestar_Galactica%29#Caprica_Six C'est beau le web :)

Nous sommes en train de regarder le pilote de Battlestar Gallactica, emprunté à la bibliothèque avec les coffrets des saisons 1 et 2 (la série de 2004 hein, pas celle de 1970)

Nous n'avons pas encore fini, mais j'ai relevé quelques incohérences :

• pourquoi la cylon blonde (pas encore capté si elle avait un nom ?) est-elle envoyée, en compagnie d'un escorte, sur la station spatiale où attend un officier, en vain croyait-il ? Pourquoi les cylons ont-ils détruit des congénères en même temps que la station (vu que ça n'apporte rien) ?
• pourquoi la même blonde (j'ai compris qu'elle avait plusieurs corps de rechange) est-elle envoyée sur la planète Caprica (je crois), juste pour annoncer au type qu'elle l'a bien baisé, et que c'est à cause de lui, qui lui a donné l'accès à l'ordinateur central de la défense ( on y croit à mort déjà...) que tous les humains vont mourir. Scénaristiquement, je comprends, mais ce n'est quand même pas très logique.
• le génie en question, que l'on a vu soufflé par une explosion nucléaire, n'est pas mort, et fait partie de la poignée de rescapés recueillis par le Galactica !
• c'est relativement idiot que les cylons révèlent aussi rapidement leur botte secrète, à savoir qu'ils peuvent maintenant prendre l'apparence humaine
• et je passe les chasseurs cylons qui font piouuuu dans l'espace, les boules de feu quand un vaisseau explose, etc.

Sinon, j'ai trouvé quelques lien avec Mass Effect :

• l'histoire des cylons qui se retournent contre leurs créateur à été reprise telle quelle dans le jeu
• je ne pourrais pas le jurer, mais je suis presque sûr que la typographie du mot Galactica sur le flanc du vaisseau est identique à celle du Normandy
• l'avant du Galactica et celui du Normandy se ressemblent étrangement... (abstraction faite des différences de taille, bien sûr)

Bon, vivement la suite...

Voilà qui me convainc de ne pas regarder la série et de lire le livre...

C'est bon ça ^^
Ça me fait penser à la scène finale de l'épisode IV de Star Wars sans la musique (http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?-yUIXA), même si ici le résultat est davantage drôle que flippant.
via 2-3-shaarlistes