Découvert via l'article précédent. Un site étatique qui à l'air plutôt bien foutu sur l'éducation à l asexualité, avec toutes les choses qui ne plaisent pas à l'extrême-droite : le consentement, le genre...
« Elles craignent que les bancs de l’école ne se transforment en cours de kamasutra. Qui sont les Mamans louves, ces daronnes « apolitiques » qui s’opposent aux cours d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle ? »
Apolitiques ? Bien sûr que non. S'opposer à l'éducation sexuelle, affective et relationnelle, c'est de l'extrême-droite.
Pas mieux.
Lien vers l'article : https://www.streetpress.com/sujet/1713261275-contre-cours-ecole-education-sexualite-mamans-louves-complotisme
Les mêmes étaient évidemment également anti-masques, anti-vaccin, etc. Et maintenant, anti-éducation sexuelle, quitte à raconter n'importe quoi (lisez l'article).
AAaaaaaah ! Mais c'est cauchemardesque ce truc !
Oui, je suis arachnophobe.
Deux salles, deux ambiances : "alala, c'est quand même triste tous ces pédophiles, mais que voulez-vous, on peut pas être partout".
"Légalement, les fermer, c’est compliqué, explique un cyber policier du ministère de l'Intérieur, ils ne sont pas hébergés en France. Ils ne publient pas de contenus". "Il y a moyen d’agir contre ce type de sites", répond l’avocat spécialiste du droit de l’internet, Alexandre Archambault. "C'est une légende urbaine, il n'y a pas de vide juridique sur internet", s'énerve l'avocat.
Quand on voit que même des responsables politiques sont convoqués, vous comprenez pourquoi je prends bien soin de fermer ma gueule à ce sujet.
Vu sur Brief.me :
Vous avez probablement déjà vu le tableau « La Vierge du chancelier Rolin » peint par Jan Van Eyck vers 1435, mais connaissez-vous tous ses détails ? Derrière la Vierge à l’enfant et Nicolas Rolin, le chancelier de Bourgogne, représentés au premier plan, se cache tout un monde. France Culture dévoile dans une courte vidéo les multiples personnages cachés dans le paysage, composé d’une élégante cité flamande.
Aux États-Unis, l’utilisation de lance-flammes n’est pas réglementée dans 48 États et n’est pas considéré comme une arme à feu par les autorités fédérales.
Bah si un lance-flammes n'est pas une arme à "feu", c'est quoi alors ? Je m'interroge. 10 000€ le joujou, c'est cool, c'est à la portée d'à peu près tous les tarés. L'avenir s'annonce radieux <3
"Il m'a agressé en me jetant son œil", ça peut passer ?
J'ai l'air de rire, mais c'est absolument horrible.
Accidents du travail : en 2023, 661 personnes sont mortes en France sur leur lieu de travail
C'est pas tout à fait 2 par jour. Encore un effort !
Ackboo a mis un beau 9/10 à The Planet Crafter <3
Croyez-moi, si vous aimez fouiner dans des biomes bizarres et classer des minerais dans des armoires, The Planet Crafter sera votre jeu de l'année. Et le contenu, pour un produit vendu sous les 25 euros, m'a surpris. Vous êtes parti pour 40-50 heures de terraformation intense. Avec, au bout du chemin, la fierté d'avoir transformé une planète et récolté plus de cailloux qu'un mineur de fond des années 1950.
The Planet Crafter | Notre avis : 9Me faire tester The Planet Crafter, c'est comme demander à un alcoolique de noter un cubitainer de Villageoise. Bien sûr que j'adore ça. Il y a des ressources à foison, du crafting en pagaille, des placards à remplir, une base gigantesque à construire, toutes mes obsessions sont à la fête. Accessoirement, c'est aussi un excellent jeu de terraformation dépaysant, pacifique et très bien pensé.
EDIT : mais c'est tellement ça !
Pour ne pas devenir fou dans cette orgie de crafting, il faut évidemment que le jeu nous donne tous les moyens de s'organiser. Et The Planet Crafter le fait à la perfection avec... ses armoires. Disons-le, un bon cinquième du temps de jeu est consacré aux armoires. Fabriquer des armoires, fourrer des ressources dans des armoires, réorganiser le contenu des armoires, déménager des armoires pour les rapprocher des machines de crafting, étiqueter soigneusement des armoires pour s'y trouver dans cette farandole de ressources. J'ai compté, j'en ai actuellement 71 dans ma base.
Prise illégale d'intérêt, collusion, copinage et magouilles politiques à tous les niveaux. Et là, on ne parle "que" d'un tronçon d'autoroute (qui fait largement débat, je ne tente pas de minimiser) ; ce que je veux dire, c'est que ça en dit long sur toute la merde qu'on ignore.
J'ai posté il y a deux mois ma critique sur Babel ; @Gaby sur Mastodon m'avait dit ne pas partager du tout mon point de vue. J'attendais donc sa chronique avec une certaine impatience.
Je vous mets les liens de nos deux textes, si vous voulez faire de l'analyse comparative :)
Je vous la fais courte, en reconnaissant toutefois que je peux me fourvoyer : on est d'accord sur le message du roman (le racisme, la colonisation... c'est mal) mais en désaccord sur sa qualité intrinsèque. Personnellement, je le trouve raté car je pense que l'autrice a trop voulu défendre une thèse, oubliant, de mon point de vue, qu'elle écrivait un roman. Du coup je trouve les personnages creux et caricaturaux, et leurs relations uniquement justifiées par les besoins de l'intrigue, indépendamment de leur vie propre en quelque sorte. Comme il l'écrit lui-même, Letty n'est en quelque sorte là que pour incarner le personnage qui cède "face à la pression du système".
Elle nous rappelle que le racisme, ce n’est pas juste le fait de gens méchants dont nous pourrions nous distancer, puis nous satisfaire de notre supériorité morale. Ce n’est pas qu’une question d’individu qui devrait juste apprendre à être tolérant grâce à des exemples édifiants. On parle de lutte contre le racisme, et cette lutte doit être renouvelée à tous les instants, car le système, par ses différentes incarnations, nous rappellera sans cesse ce que nous avons à gagner comme privilège en le perpétuant et ce que nous avons à perdre en nous battant contre.
Je suis à 100% d'accord avec ce passage, et je trouve que ce n'est pas contradictoire avec mon ressenti : c'est un essai romancé contre le racisme et le colonialisme (avec une première partie toute molle).
Mais bon, on va pas refaire le match 15 fois ^^
Les captures d'écran font quand même passer le DwarfFortress d'il y a 15 ans pour un jeu super accessible...
Malheureusement, impossible de ne pas pester contre ces interfaces sibyllines, ces choix d’icônes étranges, ces menus au moins autant effrayants que les monstres qu’ils décrivent et une incapacité crasse à expliquer certaines choses simples. Difficile également de complètement jeter l’opprobre sur une si petite équipe, surtout pour un tel jeu où il existe une sorte de contrat social tacite qui veut que, bon, on est censé faire soi-même ses devoirs et toujours disposer d’un wiki ou d’un tuto vidéo d’ouvert sur l’autre écran en cas de problème. Étant donné le positionnement un peu plus abordable de ce KeeperRL, qui parvient à ménager la chèvre d’une certaine profondeur et le chou d’une relative simplicité, je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu de révolution sur la correction de ces micro-barrières sans lesquelles il aurait été possible de recommander à tout le monde et sans ambages ce bon gros plaisir de nerd.
C’est une annonce qui a fait beaucoup réagir, mais qui est passée assez inaperçue auprès du grand public. Celle d’une taxe sur les livres d’occasion, pour protéger le prix unique sur les ouvrages neufs, qui existe en France depuis 1981.
Mais quelle idée de merde. Dit autrement, ça revient à dire que les gens qui achètent des livres d'occasion c'est du manque à gagner pour les éditeurs. Ou comment appliquer au livre les conneries déjà entendues depuis 30 ans pour la musique.
Vous vous souvenez quand on craignait que la "grippe du cochon" du cochon se transmette à l'homme dans les années 2014-2015, environ ? Eh bien voilà, c'est fait.
Et c'est terrifiant :
l'OMS a déclaré avoir enregistré un total de 888 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 décès.
Soit un taux de mortalité de 52%.
Rendez-nous le Covid, c'était bien.
Moralité : votez avec votre porte-monnaie. Si vous n'allez pas voir ces "legacysequel", ben ils arrêteront d'en faire et proposeront des nouveautés.
Notez bien que c'est la même chose dans le jeu vidéo : Fallout, FIFA, Final Fantasy, Mass Effect, Star Wars (tiens, encore lui) Call of et j'en passe : on voit toujours les mêmes têtes d'affiche ! Achetez des nouveautés vraiment nouvelles, achetez des jeux indé...
Pour rappel, Star Wars Outlaws sera disponible en trois versions :
- Une version standard (79,99 euros)
- Une version Gold, comprenant le Season Pass, un pack bonus "Raid de Kessel" et un accès anticipé de trois jours (119,99 euros)
- Une version Ultimate comprenant les bonus de la version Gold, auxquels s'ajoutent deux packs : "Infiltrée Insaisissable" et "As du Sabacc", ainsi qu'un livre d'illustrations numérique. Le tout pour... 139,99 euros.
On continue avec nos copains d'Ubisoft, qui tente maladroitement d'éteindre l'incendie qu'il a lui-même allumé.
Question con : est-ce qu'une édition vendue 2 fois plus cher promet deux fois plus de temps de jeu ?
Je ne comprenais pas de quoi Seb parlais dans son shaare sur Stop killing games. Pour résumer : Ubisoft ferme la partie multijoueur du jeu The Crew. En l'espèce, le jeu n'est plus jouable. Assumant sa démarche jusqu'au bout, l'éditeur a retiré leur licence aux joueurs : le jeu a disparu purement et simplement de leur ludothèque Ubisoft.
Alors, oui, c'est parfaitement légal (et ne faites pas de recours, c'est une perte de temps) :
Lorsqu’on achète un bien, on s’attend à pouvoir en disposer pour une durée infinie. La seule différence entre un jeu vidéo et n’importe quel autre objet physique est que l’on ne paye pas pour un vrai “bien” justement. Même sans parler des jeux dématérialisés, tous les jeux vidéo même physiques, avec une boite et une notice, ne sont en réalité que des artifices vous donnant accès à un accord d’utilisation de la licence. Cette nuance a toujours existé, mais pose problème seulement depuis quelques années.
Mais ce que je trouve vraiment choquant c'est cette nouvelle illustration de la profonde crétinerie de l'éditeur Ubisoft : en général, quand on tue un jeu, on essaie de ne pas mécontenter trop de monde. Ça arrive très souvent sur Steam où, quand un jeu est retiré du store, les personnes l'ayant acheté pourront continuer d'y jouer (il y a vraisemblablement des exceptions). Quand on s'appelle Ubisoft, qu'on est en pleine perte de vitesse (résultats décevants, des tripochiées de jeux annulés, des jeux récents franchement pas terrible -sauf le dernier Prince of Persia a priori, mais Skulls & bones, il est tout pourri... bref, un modèle qui peine à se renouveler après des années fastes), on essaie de ne pas se mettre à dos les personnes sur lesquelles on compte pour renflouer le bateau (vous l'avez ?), c'est à dire : les joueureuses.
A tout le moins, il aurait fallu une partie solo accessible, fut-elle la partie congrue de l'expérience originelle.
Et au-delà de la connerie crasse d'Ubisoft, qui n'est certes pas le seul à se conduire comme un goret avec ses clients, se pose la question, encore une fois, du patrimoine vidéoludique : je ne dis pas que The Crew était une merveille, mais il faisait partie du patrimoine. Maintenant, il a disparu, et c'est comme s'il n'avait jamais existé. C'est une perte pour l'histoire du média et les recherches à venir.