Des lampes torches de différentes couleurs et une photo avec un long temps de pause et... tadaam.
Ah ah. Ça me rappelle le scandale des avions renifleurs. Exactement le même topo : un type fait des promesses mirobolantes en surfant sur les enjeux de l'époque.
Le dernier roman de Paul Auster raconte l'histoire d'un homme qui doit faire le deuil de sa femme écrivaine. Sauf que c'est lui, l'écrivain, qui est mort, et sa femme qui nous l'annonce. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il l'avait en tête en cours d'écriture.
Le président français Emmanuel Macron persiste et signe sur la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine. "Je n'exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu'un qui n'exclut rien", déclare-t-il dans un long entretien accordé à l'hebdomadaire The Economist, jeudi 2 mai. Nous avons sans doute été trop hésitants en formulant les limites de notre action à quelqu'un qui n'en a plus et qui est l'agresseur", a-t-il ajouté, alors que l'armée russe poursuit son offensive dans l'est de l'Ukraine.
Mais il est complètement à l'ouest...
Oh, Paul Auster est mort.
Découvert via l'article précédent. Un site étatique qui à l'air plutôt bien foutu sur l'éducation à l asexualité, avec toutes les choses qui ne plaisent pas à l'extrême-droite : le consentement, le genre...
« Elles craignent que les bancs de l’école ne se transforment en cours de kamasutra. Qui sont les Mamans louves, ces daronnes « apolitiques » qui s’opposent aux cours d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle ? »
Apolitiques ? Bien sûr que non. S'opposer à l'éducation sexuelle, affective et relationnelle, c'est de l'extrême-droite.
Pas mieux.
Lien vers l'article : https://www.streetpress.com/sujet/1713261275-contre-cours-ecole-education-sexualite-mamans-louves-complotisme
Les mêmes étaient évidemment également anti-masques, anti-vaccin, etc. Et maintenant, anti-éducation sexuelle, quitte à raconter n'importe quoi (lisez l'article).
AAaaaaaah ! Mais c'est cauchemardesque ce truc !
Oui, je suis arachnophobe.
Deux salles, deux ambiances : "alala, c'est quand même triste tous ces pédophiles, mais que voulez-vous, on peut pas être partout".
"Légalement, les fermer, c’est compliqué, explique un cyber policier du ministère de l'Intérieur, ils ne sont pas hébergés en France. Ils ne publient pas de contenus". "Il y a moyen d’agir contre ce type de sites", répond l’avocat spécialiste du droit de l’internet, Alexandre Archambault. "C'est une légende urbaine, il n'y a pas de vide juridique sur internet", s'énerve l'avocat.
Quand on voit que même des responsables politiques sont convoqués, vous comprenez pourquoi je prends bien soin de fermer ma gueule à ce sujet.
Vu sur Brief.me :
Vous avez probablement déjà vu le tableau « La Vierge du chancelier Rolin » peint par Jan Van Eyck vers 1435, mais connaissez-vous tous ses détails ? Derrière la Vierge à l’enfant et Nicolas Rolin, le chancelier de Bourgogne, représentés au premier plan, se cache tout un monde. France Culture dévoile dans une courte vidéo les multiples personnages cachés dans le paysage, composé d’une élégante cité flamande.
Aux États-Unis, l’utilisation de lance-flammes n’est pas réglementée dans 48 États et n’est pas considéré comme une arme à feu par les autorités fédérales.
Bah si un lance-flammes n'est pas une arme à "feu", c'est quoi alors ? Je m'interroge. 10 000€ le joujou, c'est cool, c'est à la portée d'à peu près tous les tarés. L'avenir s'annonce radieux <3
"Il m'a agressé en me jetant son œil", ça peut passer ?
J'ai l'air de rire, mais c'est absolument horrible.
Accidents du travail : en 2023, 661 personnes sont mortes en France sur leur lieu de travail
C'est pas tout à fait 2 par jour. Encore un effort !
Ackboo a mis un beau 9/10 à The Planet Crafter <3
Croyez-moi, si vous aimez fouiner dans des biomes bizarres et classer des minerais dans des armoires, The Planet Crafter sera votre jeu de l'année. Et le contenu, pour un produit vendu sous les 25 euros, m'a surpris. Vous êtes parti pour 40-50 heures de terraformation intense. Avec, au bout du chemin, la fierté d'avoir transformé une planète et récolté plus de cailloux qu'un mineur de fond des années 1950.
The Planet Crafter | Notre avis : 9Me faire tester The Planet Crafter, c'est comme demander à un alcoolique de noter un cubitainer de Villageoise. Bien sûr que j'adore ça. Il y a des ressources à foison, du crafting en pagaille, des placards à remplir, une base gigantesque à construire, toutes mes obsessions sont à la fête. Accessoirement, c'est aussi un excellent jeu de terraformation dépaysant, pacifique et très bien pensé.
EDIT : mais c'est tellement ça !
Pour ne pas devenir fou dans cette orgie de crafting, il faut évidemment que le jeu nous donne tous les moyens de s'organiser. Et The Planet Crafter le fait à la perfection avec... ses armoires. Disons-le, un bon cinquième du temps de jeu est consacré aux armoires. Fabriquer des armoires, fourrer des ressources dans des armoires, réorganiser le contenu des armoires, déménager des armoires pour les rapprocher des machines de crafting, étiqueter soigneusement des armoires pour s'y trouver dans cette farandole de ressources. J'ai compté, j'en ai actuellement 71 dans ma base.
Prise illégale d'intérêt, collusion, copinage et magouilles politiques à tous les niveaux. Et là, on ne parle "que" d'un tronçon d'autoroute (qui fait largement débat, je ne tente pas de minimiser) ; ce que je veux dire, c'est que ça en dit long sur toute la merde qu'on ignore.
J'ai posté il y a deux mois ma critique sur Babel ; @Gaby sur Mastodon m'avait dit ne pas partager du tout mon point de vue. J'attendais donc sa chronique avec une certaine impatience.
Je vous mets les liens de nos deux textes, si vous voulez faire de l'analyse comparative :)
Je vous la fais courte, en reconnaissant toutefois que je peux me fourvoyer : on est d'accord sur le message du roman (le racisme, la colonisation... c'est mal) mais en désaccord sur sa qualité intrinsèque. Personnellement, je le trouve raté car je pense que l'autrice a trop voulu défendre une thèse, oubliant, de mon point de vue, qu'elle écrivait un roman. Du coup je trouve les personnages creux et caricaturaux, et leurs relations uniquement justifiées par les besoins de l'intrigue, indépendamment de leur vie propre en quelque sorte. Comme il l'écrit lui-même, Letty n'est en quelque sorte là que pour incarner le personnage qui cède "face à la pression du système".
Elle nous rappelle que le racisme, ce n’est pas juste le fait de gens méchants dont nous pourrions nous distancer, puis nous satisfaire de notre supériorité morale. Ce n’est pas qu’une question d’individu qui devrait juste apprendre à être tolérant grâce à des exemples édifiants. On parle de lutte contre le racisme, et cette lutte doit être renouvelée à tous les instants, car le système, par ses différentes incarnations, nous rappellera sans cesse ce que nous avons à gagner comme privilège en le perpétuant et ce que nous avons à perdre en nous battant contre.
Je suis à 100% d'accord avec ce passage, et je trouve que ce n'est pas contradictoire avec mon ressenti : c'est un essai romancé contre le racisme et le colonialisme (avec une première partie toute molle).
Mais bon, on va pas refaire le match 15 fois ^^
Les captures d'écran font quand même passer le DwarfFortress d'il y a 15 ans pour un jeu super accessible...
Malheureusement, impossible de ne pas pester contre ces interfaces sibyllines, ces choix d’icônes étranges, ces menus au moins autant effrayants que les monstres qu’ils décrivent et une incapacité crasse à expliquer certaines choses simples. Difficile également de complètement jeter l’opprobre sur une si petite équipe, surtout pour un tel jeu où il existe une sorte de contrat social tacite qui veut que, bon, on est censé faire soi-même ses devoirs et toujours disposer d’un wiki ou d’un tuto vidéo d’ouvert sur l’autre écran en cas de problème. Étant donné le positionnement un peu plus abordable de ce KeeperRL, qui parvient à ménager la chèvre d’une certaine profondeur et le chou d’une relative simplicité, je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu de révolution sur la correction de ces micro-barrières sans lesquelles il aurait été possible de recommander à tout le monde et sans ambages ce bon gros plaisir de nerd.