C'est pas vrai, dites moi que ce n'est pas vrai... C'est Les misérables du XXIème siècle.
"Un moment, on a cru à une caricature, un mauvais film. La présidente du tribunal (blanche, la cinquantaine, fort accent bourgeois, coupe au carré) harangue le prévenu (jeune, arabe, des marques des coups infligés par la police encore sur le visage), lui coupant sans cesse la parole, lui reprochant chaque mot qu’il tente : «Vous dites que le contrôle d’identité était abusif, mais est-ce à vous d’en juger ? Vous n’êtes pas ici pour vous exprimer, mais pour répondre à mes questions.»
De l’entrée en matière, où elle se moque de son nom de famille, à la conclusion – une peine de quatre mois ferme avec mandat de dépôt (incarcération immédiate) pour avoir refusé un contrôle d’identité et s’être débattu – chaque minute de l’affligeante et courte scène qui s’est jouée mardi devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris faisait croire à une triste farce." via https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/489409473866653696
On a tout : brutalité policière, racisme ordinaire de la bourgeoisie blanche, contrôle au faciès... Un vrai cas d'école.
"Hallucinant quand même de voir comment en partant d’une idée de Kouchner, pleine de bons sentiments, Sarkozy a réussi à retourner le truc en élaguant la partie soutien aux cyberdissidents pour en faire une refléxion de gens puissants sur la régulation d’Internet et la lutte contre la cyber délinquance, afin de transformer cette zone de non droit en « Internet civilisé »."