Bonne réaction de la mairie de Paris sur ce coup, qui a fait rapidement retirer les affiches faisant la promotion d'un livre ouvertement transphobe.
En cherchant plus d'info, j'ai découvert (naïf que je suis) que le JDD était un torchon réac [lien] - je mets en gras ce qui m'a fait bondir :
L’afficheur JCDecaux a annoncé retirer les affiches publicitaires du livre « Transmania », une enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre, publié aux éditions Magnus, après la demande de la Mairie de Paris. Les deux essayistes, Dora Moutot et Marguerite Stern, dénoncent un régime de terreur.
Comme je suis un garçon curieux de nature, j'ai voulu en savoir plus sur ces deux autrices, pauvres victimes de la censure du complot mondial visant à transformer tous les petits glaçons en petites billes et lycée de Versailles.
Marguerite Stern : ancienne FEMEN, qualifiée de "militante féministe" sur sa fiche Wikipédia ; elle serait à l'origine des collages contre les féminicides.
Dora Moutot : sa fiche Wikipédia m'apprend qu'elle "défend une approche biologique, fondée sur la capacité à procréer, de la définition de la femme." Inutile d'en ajouter. Grâce à elle, j'aurais au moins appris l'existence des TERF : Trans-exclusionary radical feminist
Elle a jadis écrit un livre sur les prouts, ce qui aurait pu me la rendre sympathique, mais le découvrant aujourd'hui j'aurais plutôt tendance à le classer a priori dans la pseudo-science (il y est question de hacker son microbiote... oui, bon, mange ton Danone et fous nous la paix).
Elle ont fondé le mouvement “Femelliste”, basé sur une définition "biologique et physiologique" de la femme (attention, lien vers Valeurs actuelles, vous allez vous salir les yeux) en opposition à “l’idéologie transgenre”
Elles entendent dénoncer un mouvement féministe "grangrené par l'idéologie transgenre" (dixit Le Figaro), qui serait un "projet politique" qui "s'impose peu à peu" (lu sur le site d'une des deux autrices). Se présentant avec complaisance comme des "victimes des transactivistes" (sur le mode du "ouin ouin ouin on peut plus rien dire, 'gadez, on sort un livre et ces gens là nous censurent"), elles n'ont bien évidemment "rien contre les personnes transgenres mais contre l'idéologie transgenre" - je suppose que J.K. Rowling doit être leur autrice préférée.
Encore un lien pour la route ? Magnus, la maison d'édition "libre et indépendante" qui publie ce torchon, publie aussi Marsault et Laurent Obertone.
Fermez le ban.
Que retirer de tout ça ? A titre personnel, je me dis qu'il faut que je fasse des efforts pour lutter contre une sorte de naïveté. Si, si. J'ai tendance à penser (je forcis le trait, je ne suis pas aussi con) que les féministes ce sont les gentils, et les réacs les méchants. Mais de même que l'extrême-droite avance de plus en plus masquée sous le couvert de l'écologie, on peut se qualifier de "féministe" (et, je pense, se considérer sincèrement comme tel·le) et avoir également des opinions transphobes, racistes... Ce n'est pas exclusif.
Pour son Star Wars : Outlaws, Ubisoft veut forcer les joueurs à raquer à coups de DLC et de missions amputées. Les cons.
Au lieu de complètement miser sur leur jeu de base, en y mettant le plus de contenu possible, Ubisoft prend donc le risque de l’affaiblir et de saboter son lancement, en dégoûtant les joueurs d’avance. En effet, une grande partie de ceux-là pourraient juste décider d’attendre que le jeu soit vendu moins cher, plus tard, avec tout le contenu additionnel inclus.
Ben... c'est exactement ce que je vais faire. Et encore, seulement si les retours sont positifs.
Même sentiment de colère du côté des syndicats. "36,5 millions d’euros ça fait 100 000 euros par jour, calcule Jean-Pierre Mercier, délégué Sud de l'usine de Poissy. Ce sont ces personnes-là, actionnaires et PDG, qui nous disent à nous, ouvriers, qu’on coûte trop cher".
Même le mot "indécent" est trop faible pour qualifier ça.
EDIT :
"Si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi, modifiez la loi et je la respecterai"
Ça va, tu prends pas trop de risques en disant ça ?
Comment éviter les PFAS ?
Éliminer les PFAS de son environnement s’avère mission impossible, ces composés étant omniprésents. Les limiter est très compliqué. Individuellement, vous n’avez pas de prise sur les rejets industriels. Concernant les objets du quotidien, la tâche est également ardue. Voici néanmoins quelques pistes.
- Optez pour des ustensiles de cuisine sans revêtement antiadhésif contenant des PFAS : céramique, aluminium, fonte, cuivre, fer, acier… Attention, certains ont d’autres inconvénients.
- Évitez les produits alimentaires emballés achetés en grande surface ou dans les fast-foods.
- Évitez l’utilisation d’eau souterraine (puits privés) pour arroser les fruits et légumes du potager ou abreuver les animaux de basse-cour.
- Réduisez la consommation de poissons (surtout les gras) et fruits de mer, de viandes, de produits laitiers et d’œufs.
- Lavez les vêtements neufs avant de les porter.
- Évitez d’acheter des vêtements imperméables ou déperlants.
- N’utilisez pas de spray imperméabilisant.
- Évitez les tissus d’ameublement ayant subi des traitements antitaches.
- Attention aux cosmétiques et aux produits ménagers. Consultez la liste des ingrédients et fuyez ceux qui contiennent des PFAS. Bon à savoir, ils sont interdits dans les cosmétiques bio labellisés Cosmébio.
- Contribuez à limiter les fuites de PFAS dans l’environnement en jetant ou en recyclant vos produits via les filières adaptées.
Mais contrairement aux apparences, ce rite ne tirerait pas ses origines de la Grèce antique, mais de l’Allemagne nazie, en 1936. "La vérité est que le CIO a inventé en 1936 un rituel d’allumage de la flamme olympique à Olympie en Grèce, c’est l’invention d’un dirigeant du sport nazi, Carl Diem. Le Troisième Reich a voulu singer l’Antiquité et s’approprier le passé de la Grèce ancienne pour servir la cause du racisme d’État", confie Patrick Clastres, agrégé d’histoire, membre de l’université de Lausanne (Suisse).
Il était bon que quelqu'un le rappelle. Mais bizarrement, ce n'est pas cet article qui est en Une de France Info, mais celui qui "invite à revivre la cérémonie de l'allumage de la flamme" (comme si on avait kekchose à foutre...)
Si je considère les romans d'un point de vue très simpliste, il n'y a que trois types de romans.
Tout d'abord, il y a "l'œuvre alimentaire" intelligente. Il y en a des milliers - très bien écrits, très intelligents, mais ils ne sont pas nécessairement lus pour la finesse de leur prose. Si l'on vous demande trois semaines après avoir lu un tel livre ce que vous en avez retenu, votre souvenir sera très vague.
Deuxièmement, il y a la "fiction littéraire". Les livres font l'objet d'un grand nombre de préjugés et de snobisme, ce qui ne devrait pas être le cas. Un bon livre est un bon livre. Et cette notion est tellement subjective qu'il serait presque impossible de mettre tout le monde d'accord. Cependant, il existe donc cette classification appelée "fiction littéraire". C'est le genre de livre que l'on critique souvent parce qu'il privilégie le style au détriment de la substance, mais il est magnifiquement écrit. C'est le genre de livres que l'on lit pour apprécier la langue.
Le troisième type de livre est celui qui parvient à faire les deux : raconter une belle histoire, mais la raconter d'une manière qui la rend tout à fait unique.
Respectivement sortis en 1997 et 1998, Fallout et Fallout 2 reposent sur des mécaniques poussiéreuses et complexes — qui ne parleront qu’aux plus nostalgiques. Fallout 3, qui passe à une vraie vue en 3D, est le premier opus développé par Bethesda. Mais il est difficile de le conseiller quand Fallout 4, beaucoup plus abouti et accessible, existe.
Oh cet appeau à troll dantesque. T'as peur de rien Numerama !
via Liandri
Hiiii ! 30 août !
J'ai très envie de l'aimer.
Je l'aime déjà.
Mais qu'est ce que les visages sont laids par contre.
Le temps est compté : 3,65 milliards sont à rembourser d’ici la fin 2025. Et le dossier s’avère particulièrement épineux. Si Atos n’a pas la renommée d’un Gap, d’un Gifi ou d’un Casino, des marques populaires disparues ou en péril, son activité accompagne discrètement notre vie quotidienne, tout en assurant une certaine forme de souveraineté nationale. C'est elle, entre autres, qui gère les services de la carte Vitale, des pièces d'identité, qui assure la gestion des services de la CNAM, de l'Urssaf, de FranceConnect, du logiciel des compteurs Linky ou encore du système de régulation SNCF.
Ainsi, c'est Atos qui pilotera aussi cet été toute l'infrastructure numérique des JO de Paris – les accréditations, la cybersécurité, les résultats en temps réel... Encore plus explosif, le groupe intervient dans le contrôle machine des centrales nucléaires françaises et ses supercalculateurs servent à la simulation des essais (nucléaires). Autrement dit, l'entreprise occupe une place essentielle, au cœur de notre système de dissuasion.
Bien-dans-la-merde. Le gouvernement va t-il sauver Atos quoi qu'il en coûte ?
Spoiler : oui. Au moins les domaines stratégiques.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Mais cette montagne de dettes n'est que le symptôme de la mauvaise gestion des dernières années, entre acquisitions d'entreprises peu rentables et revirements stratégiques incessants. En trois ans, la capitalisation en Bourse d’Atos est passée de 7 milliards à 230 millions d'euros.
Les types ont réussi à paumer 6 mds 8 en 3 ans. On sent les génies d'emblée.
Pour le dire vite : trop d'acquisitions aussi hasardeuses qu'onéreuses sous Breton. Le syndrome France Telecom et EDF. En un mot : le génie français. Du coup :
Concrètement, cela signifie que le groupe informatique, tout « florissant » qu’il soit, a acté dans ses comptes que la valeur réelle des entreprises acquises était bien moindre que ce que son bilan avait inscrit.
Ça aurait pu s'arrêter là, mais les acquisitions foireuses ont continuité par la suite.
Pire, les technocrates-qui-prennent-pas-les bonnes-décisions sont ensuite remplacés par des financiers qui ne comprennent même pas de quoi on parle. Et là, c'est la chute.
Or ce polytechnicien [Bertrand Meunier] de 63 ans, présenté comme obtus et sourd à toute critique, ne s'est pas cantonné à son rôle de président du conseil d'administration. Il s'est rêvé en PDG, rognant les ailes de ceux qui étaient chargés de piloter l'entreprise. Résultat, en trois ans, Atos a connu six directeurs généraux successifs.
L'énumération donne la mesure du jeu de massacre : en septembre 2021, Elie Girard, choisi par Thierry Breton, est remplacé à titre intérimaire par Pierre Barnabé ; en janvier 2022, arrive Rodolphe Belmer, qui démissionne dès juillet - il a touché 1,8 million d'euros pour six mois de boulot -, remplacé par le duo Nourdine Bihmane / Philippe Oliva ; puis, en novembre 2023, M. Bihmane cède son siège à Yves Bernaert, lequel s'en va dès janvier 2024 au profit de l’installation d’un nouveau duo, Paul Saleh / Carlo d'Asaro Biondo…
J'ai zappé la fin de l'article, trop déprimante.
via Seb Sauvage
Emmanuel Macron a assuré ce lundi qu'il y a des "plans B", "voire des plans C" pour la cérémonie d'ouverture des JO. En cas de menace terroriste, la cérémonie d'ouverture serait "limitée au Trocadéro", voire au Stade de France, a-t-il affirmé.
Et si c'est vraiment la merde, c'est confinement et retransmission sur Zoom ?
Il y a pas mal de méthodes bullshit sur Youtube pour apprendre de la soi-disant lecture rapide, qui vous permettra, par exemple, de lire 700 pages en une heure, ou 365 livres par an.
Cet article répond point par point à leurs pseudo-arguments.
La France se met enfin en conformité avec le droit européen (une directive européenne de 2009, une paille), en permettant aux salariés en arrêt maladie de continuer à générer des jours de congés payés. Parce que jusqu'à maintenant, ce n'était pas le cas : le législateur considérait, dans sa grande sagesse (non) que tu avais déjà bien de la chance d'être malade, tu n'allais pas EN PLUS te foutre en congés dès que tu serais guéri. Bosse, feignasse.
(Bon, je simplifie : on ne parle ici que des arrêts maladie "ordinaires", les arrêts pour causes professionnelles produisent bien des CP)
Le diable, particulièrement en France, étant à chercher dans les 'tites lignes du bas, c'est que nos élus ont bien bossé, faisant en sorte que ces jours ainsi générés ne produisent que 2j/mois, soit 4 semaines/an. Alors que les gens pas malades et qui travaillent, eux, ont droit à 5 semaines de CP/an. Z'aviez qu'à pas être malade, c'est tout.
Je ne sais pas si c'est la plus vieille des paniques morales, mais elle marche bien, celle qui consiste à dire que les enfants ne lisent plus. Une fois de plus, ils lisent différemment, ils ne lisent ce que papa/maman/l'école voudraient les voir lire, mais ils lisent. Peut-être pas tous. Mais vous faites tous du sport, vous ? Vous lisez, vous ? Bon ben vos gueules alors, foutes la paix aux gosses :D
A rapprocher de cette vidéo shaarliée l'année dernière.
Tiens, on va dédiaboliser un peu le Rassemblement bas du Front (National). Ou pas.
J'ai conservé le lien de France 3, mais tous les médias en parlent...
Séance de jeudi 11 avril, au Conseil régional de Bourgogne : des députés RN brandissent des pancartes "Violeurs étrangers dehors", a priori dans la continuité d'un happening raciste de militantes "féministes" (mais surtout d'extrême-droite) lors du carnaval de Besançon.
Interruption de séance, etc. La Présidente de région annonce qu'elle saisira le procureur de la République.
La séance se poursuit dans un ambiance 'achement sereine, jusqu'à un nouvel incident provoqué par des élus RN, qui traitent de "untermensch" d'autres élus de l'assemblée. Ce qui, dans la délicate langue de Goebbels, signifie sous-homme. On fait difficilement plus nazi comme terminologie. Évidemment, emploi de la tactique habituelle, "c'est vous qu'avez pas compris, je voulais juste dire qu'on était traités comme des sous-hommes parce qu'on nous laisse pas assez de temps de parole", etc. Effarant. Quand je veux critiquer l'attitude d'un collègue, mon premier réflexe est bien entendu d'aller chercher dans mon vaste corpus d'insultes inspirées du IIIème Reich (non). Qui fait ça, à part des néo-nazis ?
Oh, c'est donc pour ça.
Je vous rappelle que selon tous les pronostics, ces gens là seront au pouvoir en 2027.
Et ils n'ont pas changé depuis 1972 (j'ai failli écrire 1944, mais vous avez la réf)
Nan mais Bolchoï Arena c'est trop bien !!! C'est quaaaaand la suiiiite ?
En attendant, hop, chronique rapide.
L'Ukraine va tomber. C'est une certitude, reste à savoir dans combien de temps.
Toujours dans Brief.me (j'ai 2-3 jours de retard) :
L'Ukraine va tomber.
Qui sera la prochain pays attaqué ?
Lu dans Brief.me :
La commission des Lois du Sénat formule 25 propositions pour faire face à des émeutes telles que celles qui se sont déroulées en juin 2023, dans un rapport publié hier soir. Après six mois d’enquête, les sénateurs proposent notamment l’interdiction de la vente des mortiers d’artifice et la possibilité pour le gouvernement de limiter certaines fonctionnalités des réseaux sociaux telles que la géolocalisation utilisée par les émeutiers pour se retrouver. Les émeutes de juin 2023 représentent un coût déclaré aux assureurs de 793 millions d’euros, « soit un montant quatre fois supérieur à celui des émeutes de 2005 », selon le rapport.
Et interdire aux flics de tuer des gosses, ils y ont pas pensé ?
Globalement, les ados ont le sentiment d'être en bonne santé (8 ados sur 10), mais ils sont de plus en plus nombreux à présenter des risques en terme de santé mentale :
Plus de la moitié des jeunes interrogés (51% des collégiens et 58% des lycéens) présentent des plaintes psychologiques ou somatiques récurrentes (c’est-à-dire au moins 2 plaintes plus d’une fois par semaine durant les six derniers mois).
[...]
De plus, 14% des collégiens et 15% des lycéens présentent un risque important de dépression2. Le fait de manquer d’énergie, de se sentir découragé et d’avoir du mal à réfléchir sont les trois principaux symptômes dépressifs déclarés par les adolescents.
Les comportements suicidaires ont également été mesurés, mais uniquement parmi les lycéens. Un quart d’entre eux (24%) a déclaré avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois. Les filles sont nettement plus concernées que les garçons (31% vs 17%), et ce quelle que soit la classe. Environ un lycéen sur dix a déclaré avoir fait une tentative de suicide au cours de sa vie.
Ça me rappelle mon article de mars dernier où un... monsieur, on va dire comme ça, liait la santé mentale défaillante des jeunes à leur idiotie (les jeunes sont tous idiots, mais les vieux ne sont jamais cons, c'est bien connu), aux réseaux sociaux ou à la musique qu'ils écoutent. Si, si.
Alors qu'on est face à un problème assez massif, quand même.
Lu à l'instant sur Brief.me :
Le gouvernement a présenté aujourd’hui en Conseil des ministres un projet de loi sur la fin de vie. Il prévoit de rendre possible l’accès à une « aide à mourir » sous cinq conditions, énoncées ce matin par la ministre de la Santé, Catherine Vautrin : être majeur, résider en France ou être de nationalité française, être atteint d’une affection grave et incurable, souffrir de douleurs insupportables et réfractaires au traitement et enfin exprimer sa demande de manière libre et éclairée. Ces trois dernières conditions « feront l’objet d’un examen par un médecin » qui prendra l’avis de deux autres professionnels de santé, a-t-elle précisé.
Pétain. Alors si tu as affection grave et incurable, mais que tu ne souffres pas de douleurs insupportables (maladies neurodégénératives, locked-in syndrome, et j'arrête de réfléchir parce que je vais faire une crise d'angoisse), ben le gouvernement estime que toi, on pourra pas t'aider à mourir parce que t'as pas mal.