Un abus de pouvoir caractérisé. Un abus qui en rappelle d'autres, à l'encontre d’autres librairies, et à l’instigation de politiques de tout bords, comme le signale fort opportunément l’article.
via Seb
Autrement dit, le décret pris par le gouvernement décide des magasins qui peuvent rester ouverts et de ceux qui doivent fermer. Dès lors, la police n'a pas son mot à dire sur ce que vous y achetez.
[...]
Les autorités, elles, reconnaissent parfois des maladresses, mais appellent à tenir compte du contexte. "Une personne qui passe dix fois acheter un article, même de première nécessité, ça fait beaucoup", explique-t-on du côté de la police.
Alors déjà, "maladresses", au vu des infos que l'on a vu passer ces derniers jours, c'est une litote, pour ne pas dire autre chose. Ensuite, ces gens ont-ils pensé que tout le monde n'a pas les moyens (financiers et logistiques) de stocker des "produits de première nécessité" pour 15, voire seulement 8 jours ?
Vous voyez ce qui est en train de se passer là ?
Vous avez enfin la trouille ?
Vous comprenez enfin que ce ne sont pas juste les gauchistes-écolo-pas blancs qui sont menacés par les abus de pouvoir de policiers sur lesquels on exerce plus aucun contrôle ?
via OpenNews
Au-delà de l'erreur administrative -assez banale, mais suffisante pour virer au cauchemar- qui a consisté à ne pas mettre à jour les papiers du véhicules, cet article en dit finalement long sur un ressenti personnel que je pense partagé : les flics chient sur le code de la route. Avec ou sans gyrophare, an voiture siglée ou banalisée, ils emmerdent tout le monde, passent au rouge, à contresens, doublent par la droite, roulent sur les rails du tram... Et je ne parle que de Dijon, et je ne parle que de ce que j'ai vu, et je n'utilise pas beaucoup ma voiture...
Le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de grande instance de Grasse a ordonné la mainlevée de l'hospitalisation sous contrainte d'un fonctionnaire de 56 ans, en poste à la direction des territoires des Alpes-Maritimes. En « soins psychiatriques » depuis douze jours, Éric D., agent de catégorie A, avait été interné à la demande du préfet, qui n'est autre que son supérieur hiérarchique.
[...]
Éric D. avait, en effet, déposé une plainte pour « harcèlement moral » contre son chef de service, le 2 juin, soit deux mois avant son internement. Rétrogradé deux fois, privé de ses primes, il avait été suspendu de ses fonctions le 7 avril en attendant de comparaître devant le conseil de discipline – décision attaquée depuis par son avocat. « On lui reprochait d'avoir pris fait et cause pour des étrangers qui, après avoir fait la queue toute la nuit dans le froid, avaient été refoulés du bureau de l'accueil et de l'admission au séjour de la préfecture où ils venaient faire enregistrer leur demande », relate son avocate. « Miné par ces conflits à répétition et les pressions dont il faisait l'objet, mon client était dépressif. Mais ni son psychiatre ni son médecin traitant n'ont jamais décelé chez lui le moindre syndrome psychotique », jure-t-elle.
Ça pue, mais ça pue...
Le prévenu, 37 ans, a pu être innocenté grâce au visionnage d’une vidéo réclamé par son avocate dans le cadre d’un supplément d’information.
Pendant les trois à quatre minutes qui précèdent son interpellation, il ne jette aucun projectile, alors que les forces de l’ordre affirmaient avoir lancé l’assaut juste après avoir reçu un palet métallique…
Le palet en question avait par ailleurs été glissé à l’intérieur de son sac à dos, où se trouvaient des protège-tibias, des gants et du sérum physiologique.
Je vais reprendre le leitmotiv d'une BD culte : Who watch for watchmen ? Qui nous protège de nos gardiens ?
Le plus fort, c'est que le type sera tout de même vraisemblablement condamné pour "rébellion". Et qu'à aucun moment, on ne parle d'éventuelles poursuites contre les fonctionnaires de police pour dénonciation calomnieuse et faux témoignage. Elle est pas belle la vie ?
Des bocaux Ikea mal scannés (défaut d'étiquetage totalement imputable au magasin au passage) = 2 patrouilles de police, GàV, prélèvement ADN.
France, 2018.
Ça risque de virer au gros bad buzz pour Ikea, et finir comme cette histoire avec Monoprix, et ce ne sera que justice.
Au-delà de ça, si vous en êtes encore à vous dire "moi ça ne m'arrivera jamais", c'est qu'on ne doit pas vivre sur la même planète.
D'une part, les flics n'auraient même pas dû embarquer cette jeune femme et son père, à mon sens on voit bien là tout l'effet délétère de la "politique du chiffre" (la plupart des flics ne sont pas plus cons que la moyenne, seulement, ils ont des objectifs chiffrés à atteindre chaque mois... D'où ces situations complétement absurdes.)
D'autre part, prélèvement ADN, fichier des empreintes génétiques pour... trois putain de boîtes mal scannées !?! Quand bien même eussent-elles été volées, c'était encore disproportionnés. Mais que nous a t-on répondu quand on crié "mesure liberticide", "il va y a voir des abus" ?
via aeris sur Mastodon
EDIT : source du détournement : https://twitter.com/LC_Youngstork/status/1049984818589655041?s=19
Acte "politique" ou "poétique", je trouve plutôt que c'est particulièrement con et inefficace. Même s'il fallait dénoncer cette mascarade électorale, je me demande juste si elle a choisi la meilleure manière. La plupart des assesseurs de bureau de vote étant des citoyens ordinaires, ils ne méritent pas qu'on vienne les faire chier de la sorte.
Ce qui n'excuse ni le gros bras qui se prend pour un flic, ni l'énormité de tout ce qui va suivre, et qui vérifie ce qui a été publié par Emma il y a quelques temps : la police n'est pas là pour protéger, elle est là pour faire peur et punir ceux qui "dévient" un peu trop et foutent le bordel là où il ne faut pas. C'est vrai quoi, ça pourrait inciter les autres à se poser des questions et ça, c'est très mauvais...
Au final, c'est presque anecdotique. Ce que je retiendrai de cet article, ce sont ces deux phrases :
Surprise générale lorsque j’arrive : “Qu’est-ce que vous faites là ? Vous êtes blanche !” me disent les mecs qui occupent les deux cages attenantes. Que des noirs et des arabes, à l’exception d’un sdf blanc à la rue depuis 13 ans qui a giflé un pompier qui voulait le déloger de la place de la République où il dormait paisiblement.
et
Un procès aura bien lieu, mais je pourrai attaquer la justice pour détention abusive, privation inique de liberté, et chefs d’accusation infondés !
Car c'est ça, la vérité de cet article : un coup de projecteur d'une citoyenne lambda sur les conditions de détention pires qu'insalubres, l'arbitraire policier, la privation délibérée d'accès à la satisfaction des plus élémentaires besoins (manger, boire, dormir, chier). Et encore : elle est blanche, ça aurait pu être pire.
Ca me rappelle un peu, je ne sais pas si vous vous en souvenez, ça date d'il y a quelques années, de ce rédacteur en chef de Libération interpellé à son domicile par la flicaille et mis en GàV, avec le kit d'accueil habituel (palpation, fouille anale, insalubrité...) ; le petit cercle des intellectuels parisiens s'en était -à juste titre- ému, sans vouloir toutefois retenir qu'il n'avait pas bénéficié d'un traitement spécial, mais du lot commun...
via OpenNews
J'avais shaarlié une affaire en tout point semblable en février 2016.
Heureusement que le premier article précise qu'il s'agit de Villefranche sur Saône et celui-ci Fresnes, sinon j'aurais cru qu'il s'agissait de la même histoire...
C'est déplorable.
via Kevin
Est-il besoin de préciser que des faits similaires ont déjà été commis en France ?
=> http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?searchtags=stic
Abus de pouvoir, déresponsabilisation et sexisme. (A ceux qui demanderaient "pourquoi sexisme ?" demandez-vous plutôt si on aurait fait subir la même chose à un avocat masculin qui, je ne sais pas, serait porteur d'une prothèse quelconque)
Tiercé gagnant.
via Ecyseo
J'ai honte, j'ai vraiment honte, je me sens sale de vivre dans le même pays et d'être de la même nationalité que Mme Morano.
Il y a plusieurs scandales imbriqués dans cette histoire :
via Timo
Pour rester dans le thème, Mme Morano dans ses œuvres : https://es-la.facebook.com/Rue89/posts/370247773032673?comment_id=3798598&offset=2&total_comments=22
Pour rappel : http://rue89.nouvelobs.com/2011/05/30/elle-plaisante-sur-morano-et-est-licenciee-pour-faute-grave-206765
Si, vous aussi, toute cette bassesse vous démoralise, n'oubliez pas que l'on est -souvent- puni par là où l'on a pêché. Morano n'y a pas échappé : https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/489754961723404290
"Sur ce dernier point, il est possible qu'un flic vous demande de circuler. Vous pouvez circuler comme bon vous semble tant qu'il n'y a pas de mise en danger de votre vie ou de celle d'autrui, et c'est le plus transparent des devoirs de la police d'agir en toute transparence dans une démocratie et donc sous le regard et l'analyse des citoyens." Sûr. Mais je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ce que le même Kevin Merigot postait il y a quelques jours à peine : Le business des outrages http://www.streetpress.com/sujet/1412585688-le-business-des-outrages#
Voilà. Que dire ? Encore un article à ajouter à une longue série :
http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?-mJTWQ
http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?TTe0hA
http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?XsdL8g
http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?UhLRbA
Toujours la même histoire. Les policiers abusent de leur pouvoir, et se retranchent derrière l'outrage à agent en cas de riposte de leur victime. Tunisie ? Maroc ? République bananière ? Non, France.
via http://ex0artefact.eu/ahpuch/?NGEe8g
Encore un gros bullshit bien parano. Ca me rappelle celui-ci : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?UhLRbA J'aimerais bien savoir comment ça va se terminer pour nos deux "terroristes"
Voilà. C'est exactement ce que je disais hier : http://chroniques-de-sammy.blogspot.fr/2013/08/a-lombre-des-libertes-mortes.html La machine à protéger s'est transformée en machine -folle et aveugle- à punir. Je suis navré pour ce pauvre gosse. La connerie ne devrait pas être un motif d'emprisonnement.
Lien direct : http://www.pcinpact.com/news/81929-six-mois-prison-pour-propos-aux-airs-menace-terroriste-sur-tumblr.htm
Ah, et puis pan sur le bec des "réseaux sociaux" : "Trois heures plus tard, suite à un signalement, la police se penche sur ses propos, qu'elle prend très au sérieux. Le garçon est alors arrêté." Oh les gens, les vrais terroristes et les vrais malades qui font des cartons dans les lycées, ils s'arrangent pour que leur confessions vidéos soient retrouvées après leur passage à l'acte.
La CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité) est indépendante et impartiale, et son dernier rapport attaque sévèrement les abus commis par les services de police. Un projet de loi propose de... la supprimer, évidement.