Ca me dégoute, mais tellement... Entre le père de famille catho BCBG, le paumé "sans amis" alcoolique, l'étudiant de base... tous avaient une "bonne raison" d'envoyer un message haineux à la DJ Leslie Barbara Butch, dont le seul crime, inexpiable pour tous ces hypocrites cachés derrière leur religion pour ne pas avouer en face leur intolérance crasse, est d'être, dans l'ordre :
Et ce qui me fait encore plus hurler, c'est qu'ils disent tous plus ou moins "je ne savais pas qu'elle était harcelée".
Parce que pour vous, envoyer un message de haine (florilège : «Tkt on va t’attraper la grosse», «[…] tu as passé une limite et tu le sais», «crève salope. J’espère te croiser sale chienne […]»), déjà c'est normal, on fait ça entre grandes personnes civilisées (et chrétiennes, voir plus bas), ensuite, à aucun moment vous pensez que 1 message + 1 message + 1 message multiplié par des milliers de courageux anonymes (cachés derrière des pseudos tels qu’«arracheur de LGBT»), c'est pas du harcèlement.
Dites moi, vous êtes cons ou hypocrites ?
Et donc, c'est juste une façon, comme dit l'accusé BCBG, "d'évacuer sa douleur" parce que "c’était tellement décevant de mettre de côté une partie importante de la population en parodiant une scène biblique centrale et un personnage important de la chrétienté". Non mais rhâââ. J'ai très envie de mettre un chapelet d'insultes, mais je ne veux pas tomber aussi bas que ces gens là. Je vomis de plus en plus tous ces cathos préchi-précha, qui te foutent leurs "valeurs chrétiennes" dans la figure à tout bout de champ, pour tout de suite après allez manifester contre le mariage pour tous, puis rentrent à la maison poster des messages homophobes derrière des pseudos inspirés.
Ouais, j'ai la haine.
Dans la foulée de ces révélations, Serge Hascoët, directeur créatif et numéro 2 du groupe, avait démissionné. Deux autres hauts cadres, Thomas François et Guillaume Patrux avaient été licenciés pour faute grave.
Tous les trois anciens doivent désormais s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Le procès s’est ouvert ce lundi 10 mars, et devait s’étendre jusqu’à vendredi. Il a finalement été renvoyé à début juin. Ce renvoi a été réclamé par des avocats des parties civiles et de la défense qui estimaient n’avoir eu accès que très tardivement à un nombre conséquent de pièces du dossier.
Ultia, streameuse de 29 ans sur la plateforme Twitch suivie par près de 300 000 personnes, avait dénoncé en 2021 les propos d’un de ses collègues lors du grand événement caritatif du milieu, Zevent : Inoxtag, l’un des plus gros influenceurs français, avait fait dire à sa petite amie, non francophone, devant plus de 400 000 personnes, « Tu as une grosse bite », et lui avait lancé, hilare, des phrases comme « J’ai le braquemart à fond », « je vais la soulever ».
Pour avoir dénoncé ces propos sexistes et exprimé son dégoût devant l’inaction des autres streameurs et de la plateforme Twitch, Carla G. subit depuis plusieurs années des vagues de cyberharcèlement répétées, qui continuent encore aujourd’hui et sont parfois entretenues par d’autres créateurs de contenu. Sans appeler directement à son harcèlement, ils attisent parfois la haine de leur communauté en la dénonçant comme « la casse-couilles de service » et provoquent régulièrement de nouvelles vagues de haine.
Seuls 4 hommes ont finalement été poursuivis et 3 d'entre eux condamnés. C'est peu (elle a fourni 700 captures d'écran aux enquêteurs, mais c'est bien en terme de signal.
TW : harcèlement, suicide (tentative).
Du blabla d'institutions qui se protègent mais qui au final n'ont RIEN fait. C'est dégueulasse.
TW : violence, harcèlement, suicide
Dès la mi-octobre 2022, les parents de Nicolas avaient compris que leur fils se faisait harceler et avaient alerté l'équipe pédagogique. Une lettre du rectorat datée du 4 mai qualifiait leurs propos d'"inacceptables" et mentionnait l'article 226-10 du Code pénal qui sanctionne les dénonciations calomnieuses, rappelant qu'elles sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
L’Éducation Nationale dans toute sa splendeur. Si ce malheureux gamin ne s'était pas foutu en l'air, la rectrice serait toujours en place, voir même félicitée pour son bon travail. J'ai vu passer des choses absolument analogues sur Mastodon, d'un mastonaute expliquant que leur gamin, harcelé, avait été raccompagné jusque chez lui, soi-disant pour sa sécurité... par ses harceleurs, à la demande de la direction de l'établissement.
Quand on en arrive à ce niveau de bêtise crasse, où la peau de saucisson devant les yeux tient lieu de diplôme de pédagogie, on a du mal à prendre au sérieux les gesticulations ministérielles, les émissions spéciales à la téloche pour dire qu'on s'occupe du sujet, etc.
Un appel de détresse. La chanteuse française Hoshi a interpellé le gouvernement sur Twitter ce jeudi 13 janvier pour l’aider face à la campagne de cyberharcèlement qu’elle subit depuis plusieurs années désormais.
L’artiste de 26 ans a dévoilé un échantillon des messages homophobes, misogynes, grossophobes et les menaces de mort d’internautes qu’elle reçoit régulièrement. « En France, on peut menacer les gens, tenir des propos homophobes et sortir librement dans la rue parce que la justice ne fait rien », a-t-elle dénoncé.
Chères hommes qui répondez: "Wow je savais pas que c'était si violent ils sont malade courage" sous les thread d'horreurs sexistes que subissent les femmes, voici une série d'actions concrètes que vous pouvez faire pour nous aidez a corriger cet enfer qui sera plus utile
La suite de ce dont je parlais hier, à propos du harcèlement en ligne à l'encontre des femmes.
Une liste d'actions que les hommes peuvent mettre en pratique, sans délai :
je suis fatiguée et il est temps que je vous explique.
Des années que je streame et j’ouvre ma gueule sur 10% max du problème, parce qu’apparemment faut ignorer pour que ça passe.
Une streameuse raconte le harcèlement sexuel dont elle est victime. Pas juste elle : toutes les femmes qui streament. Lisez, c'est à gerber.
Activision Blizzard est à son tour (et sans surprise) accusé de discrimination et harcèlement. Après avoir nié en bloc, l'entreprise doit faire face à une fronde massive de ses employé·e·s, un mouvement de grève inédit, une plainte des actionnaires et le retrait de sponsors. C'est vraiment bien fait pour leur gueule, et je pèse mes mots. J'espère seulement que cela entamera un (long) processus d'évolution (même si j'en doute).
Quand ce ne sont pas des humiliations publiques, elles se déroulent en privé, plus rudes encore. Florent C. a l’habitude de s’enfermer pendant des heures, seul avec un employé ou une employée, dans la cuisine des studios. De ces « réunions cuisine », comme elles sont appelées par les collaborateurs, on ressort lessivé, en ayant mal au crâne, « les larmes aux yeux », parfois « en pleurant », nous décrivent de nombreux témoins. Toutes les personnes à qui nous avons parlé nous ont expliqué avoir dû affronter au moins une fois cette épreuve, presque considérée comme un « bizutage ». Pendant, 3, 4, voire 5 heures, le manager questionne les salariés, leur « retourne le cerveau », nous dit-on. Tous les prétextes sont bons pour ces réunions. « J’ai remarqué que tu ne rigoles plus à mes blagues, je sens que t’es pas bien », dit un jour le manager à Quentin, sur le ton du reproche. Dès qu’il sent la moindre remise en question de son travail de la part d’un salarié, le directeur le prend à part. « Il ne te lâchait pas tant que tu n’avais pas dit oui à tout », relate Quentin. « Au final, si tu veux pas qu’il te harcèle et que tu vives un enfer, il faut que tu sois dans un rapport de soumission » conclut Antoine.
Auprès de Numerama, le chef de Nadeo justifie ce comportement par un intérêt pour la vie de ses employés.
via Riff
Dans n'importe quel sens que l'on prenne cet article, ça sent pas bon :
Et ce n'est qu'un article de 5 paragraphes !
via Mastodon
Je partage ceci car je trouve cette conversation "exemplaire" :
Pour ceux qui nous disent d'user de politesse quand on se fait "gentiment" aborder en DM, voilà ce qu'il se passe.
Il me semble que mon refus lui a été signifié clairement et sans ambiguïté.
Mais visiblement, pour certains, dire "non" même une dizaine de fois ne suffit pas.
Résumé de la conversation :
Ni oubli, ni pardon :
Depuis ces révélations, de nombreux hommes ont pris la parole reconnaissant avoir fait partie de ladite « ligue » : Vincent Glad (Libération), Alexandre Hervaud (Libération) Olivier Tesquet (Telerama), Guilhem Malissen (Nouvelles Ecoutes), Sylvain Paley (Studio 404), Henry Michel, (rédacteur, créateur de podcast), Baptiste Fluzin (ancien directeur créatif), Stephen des Aulnois (rédacteur en chef du Tag Parfait), David Doucet (rédacteur en chef des Inrocks), Christophe Carron (rédacteur en chef de Slate), Renaud Aledo (communiquant).
[...]
Cyprien doute de la sincérité de ces excuses. « Ils essaient de se racheter une image, dit-il. Ils disent que Twitter c’était juste un espace pour bitcher, qu’on le faisait tous, mais c’est faux. Sur Twitter ce n’était pas comme ça. » Il ajoute que contrairement à ce qui a été dit, le harcèlement ne s’est pas arrêté en 2011. Il aurait reçu des messages des mêmes personnes jusqu’en 2014. « Ils adoraient la souffrance des autres, ajoute le youtubeur. Ruiner des carrières et ruiner des vies, c’était leur quotidien. »
Depuis vendredi 8 février, de nombreuses entreprises ont pris des décisions très fermes à l’égard d’anciens membres de ladite ligue. L’entreprise de podcasts Nouvelles Ecoutes a mis un terme à sa collaboration avec Guilhem Malissem, ex « pornkid ». Brain Magazine a dit suspendre le travail de Vincent Glad, qui gérait leur Page Président. Lui et Alexandre Hervaud ont été suspendus à titre conservatoire du média Libération. Guillaume Ledit a été mis à pied par Usbek & Rica. Stephen des Aulnois, fondateur du site sur la culture porno Le Tag parfait, a annoncé son retrait du poste de rédacteur en chef. Renaud Aledo a été mis à pied par son employeur Publicis. David Doucet a été mis à pied à titre conservatoire et une procédure de licenciement a été engagée.
Un point de vue intéressant. Qui n'excuse rien (mais quel imbécile a bien pu dire que chercher à comprendre c'était déjà excuser ? Hummm... attendez,ça va me revenir)
Parce que les prédateurs n'ont pas forcément une tête de prédateurs ;
Parce que les affiches, ça change pas grand chose aux problèmes ;
Parce que on met plus l'accent sur la femme qui doit "donner l'alerte" que sur les hommes qui doivent changer de comportement.
Bref : images choc, mais bullshit.
Quand une femme raconte publiquement et avec assurance avoir remis un pauvre type à sa place, c’est au fond inverser un certain rapport de force et perturber ce petit ordre établi dans les rapports H/F pour pas mal de monde.
[...]
il n’est plus possible de dominer de manière tranquille, nous pouvons “afficher” ce genre de comportements. Même sans montrer un visage, un nom de famille ou un numéro : le strict minimum semble déjà créer une onde de choc intéressante à analyser. Ce n’est pas l’humiliation qui doit disparaître comme par magie mais plutôt qui est ce qui la subit qui doit être réévalué.
Le message délivré par la télévision publique, par la chroniqueuse de la télévision publique, aux victimes d'agressions sexuelles, notamment de la part des puissants, et sans aucune atténuation de l'animateur sur le plateau, restera donc : face aux agressions sexuelles, "on se débrouille, c'est comme ça".
Même si la terrible répartie d'Angot donne davantage à voir et à penser sur sa propre souffrance que sur celle de Rousseau, l'effet produit est effectivement désastreux.
Oh, je précise que je n'ai découvert cette polémique qu'hier soir via le web, ne regardant aucune de ces merdes télévisuelles régulièrement citées dans ce genre de situation. Oui, c'est -au delà de la propre souffrance d'Angot- une réflexion de droite. Oui, Ruquier, sous ses airs faussement bonhomme est une ordure qui cautionne par son silence toutes les saloperies balancées par ses chroniqueurs : Zemmour en son temps, Polony, Moix, et maintenant Angot et son délire individualiste.
J'avais ça qui traîne dans mes onglets ouverts depuis avant les vacances [via Riff], je partage avant de nettoyer...
Une fois de plus, méfiez-vous des histoires un peu trop belles...
Depuis, il semble qu'un barrage a cédé : ces derniers jours, révélations et démissions se succèdent. Vendredi 30 juin, le "New York Times" a ainsi publié les témoignages de 24 femmes sur la culture du harcèlement dans le monde de la tech.