On doit aussi rappeler qu’entre 2015 et 2020 (donc sous Macron et bien après l’annexion de la Crimée), la France a fourni aux Russes plus de 152 millions d’euros de matériel pour des chars, des avions de chasse et des hélicoptères de combat, comme l’avait révélé Disclose. L’appétit de profit a visiblement dispensé nos dirigeants d’anticiper l’avenir.
Ceux qui plaident le sursaut et les sacrifices qui vont avec sont aussi responsables de la situation dans laquelle ils se retrouvent, ce qu’ils ne mentionnent jamais.
Ben, comme d'habitude hein ?
Il n’en fallait pas plus pour que Macron embraye : il faut aujourd’hui une « économie de guerre ». Comprendre : l’austérité sur tout le reste. Pendant que les industries de l’armement se frottent les mains et que Dassault prépare ses carnets de commandes, on nous intime de serrer la ceinture « pour la patrie ». Alors à quoi va-t-on devoir renoncer cette fois ? L’actualité nous donne un indice : pendant que tout le monde regarde Macron jouer aux faucons, une énième réforme des retraites se prépare en coulisses.
C'est le fameux "silence assourdissant". Pour l'heure, il n'y a eu aucune réaction du Kremlin au sortir des pourparlers entre Kiev et les États-Unis en Arabie saoudite.
Ça alors ! La Russie ne voudrait pas la paix ? Olalalala-je-suis-achement-étonné.
Vous ne serez peut-être pas d'accord sur tout, mais écoutez ce discours du sénateur Claude Malhuret sur l'Europe, l'Ukraine, et la trahison américaine.
C'est pertinent, et en plus, il ne mâche pas ses mots, et c'est assez rafraichissant, malgré la gravité de la situation (il compare Trump à Néron et traite Musk de bouffon sous kétamine), sans pour autant verser dans l'hystérie. Il se contente d'énoncer des faits.
Et son discours, traduit par un internaute, est devenu viral aux USA.
Le verbatim intégral de l'altercation entre Zelensky, Trump et Vance.
Je ne connaissais pas ce site, découvert par l'intermédiaire d'un article Médiapart précédemment cité.
Cet incident révèle également l’échec de la stratégie de la dernière chance défendue par certains Européens, comme Emmanuel Macron ou le premier ministre britannique Keir Starmer, qui espéraient avoir une ultime chance de réconciliation. En Europe, beaucoup voulaient encore se rassurer en se disant qu’il était possible d’influer sur Donald Trump avec un peu de politesse et de manipulation psychologique, par exemple en le flattant et en lui proposant un bon « deal ».
Donald Trump a mis fin à cette illusion. Il a montré qu’il avait une idée solide en tête et qu’elle était partagée par son vice-président et toute son administration. Son positionnement sur l’Ukraine n’est pas une lubie irréfléchie.
Trump a clairement dit qu’il ne fallait plus lui parler de sécurité. Ça ne l’intéresse pas. La seule chose qu’il veut, c’est qu’un accord de paix soit signé, et maintenant. C’est pour cela qu’il s’énerve lorsqu’on évoque des solutions sur le long terme. Lui, tout ce qu’il veut, c’est se débarrasser du dossier ukrainien et passer à autre chose.
Le sénateur démocrate Chris Murphy a dénoncé « une embuscade planifiée, conçue pour aider un dictateur russe brutal et nuire à la sécurité de l’Amérique ». « Trump est devenu le caniche de Poutine et la puissance mondiale de l’Amérique est en train de s’effondrer, car l’Amérique se range du côté des dictateurs plutôt que de la démocratie. Quelle honte ! »
Si les deux hommes ont donné l’impression de vieux amis heureux de se retrouver et ont multiplié les flatteries, cette camaraderie de façade ne peut masquer la rupture de plus en plus nette entre alliés. En effet, au même moment, au siège des Nations unies à New York, les Américains rompaient avec les Européens pour rejoindre les rangs de la Russie et de la Chine.
Vous vous rappelez ce que j'écrivais il y a 4 jours ? Trump est pro-Poutine. Nous sommes en train d'assister à un retournement d'alliance, d'un basculement Est/Ouest à une entente USA-Russie-Chine, qui désormais votent de concert à l'ONU.
Ça implique pas mal de choses, notamment, à moyen-terme, l'explosion de l'OTAN, et la fin du "parapluie nucléaire" américain en Europe.
« Je vais lui dire : 'Au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n'est pas toi, pas ta marque de fabrique, ce n'est pas ton intérêt' », a expliqué le président français. « Comment ensuite être crédible face à la Chine si tu es faible face à Poutine ? », a-t-il encore fait valoir. « La deuxième chose à dire : 'Si tu laisses l'Ukraine prise par Poutine, la Russie sera inarrêtable pour les Européens', car elle 'va récupérer l'Ukraine et son armée, qui est l'une des plus grandes d'Europe, avec tous nos équipements, y compris les équipements américains. C'est une faute stratégique énorme' », a encore plaidé le chef de l'État, qui veut convaincre Donald Trump que « c'est son intérêt de travailler avec les Européens en ce moment ».
Ah, merde. Je n'avais pas vu les choses comme ça. Cela étant, je ne pense pas que l'argumentaire de Macron, ou des autres dirigeants européens, soit de nature à faire changer Trump d'avis. Déjà parce qu'on ne peut pas raisonner un rhinocéros. Ensuite parce que je suis profondément convaincu, pour dire les choses rapidement, que Trump est pro-Poutine, qu'il ait été élu avec son soutien (Cf. le procès avorté des malversations russes lors de l'élection de 2016) ou pas.
Oh, bravo, pile au moment où Zelenski annonce être prêt à négocier avec Poutine. Super timing, comme d'hab.
Bon, ça sent la fin.
Ce compromis reviendrait à céder temporairement les zones contrôlées par l’armée russe, presque 18 % de l’Ukraine. En contrepartie, Volodymyr Zelensky exige la protection de l’OTAN sur le reste du territoire. Une ligne rouge pour Vladimir Poutine…
La question de l'adhésion à l'OTAN est redoutable : si l'Ukraine adhère à l'OTAN, la prochaine guerre russe contre ce pays (parce que vous pensez vraiment qu'il va s'arrêter là, le psycho du Kremlin ? Tant qu'il gagne, il joue) sera une guerre contre l'OTAN.
Et une guerre contre l'OTAN, ben... vous voulez qu'on se gâche une belle matinée comme celle-ci à envisager les conséquences ?
Ca, c'est pour arriver en position de force aux futures négo.
Et comme Biden n'est plus bloqué par la crainte d'une éventuelle élection de Trump, il peut y aller franco.
"Ce n'est pas une affaire Trump-Poutine, c'est une affaire Europe", insiste le général Vincent Desportes. Selon le stratège, "aucun scénario plausible ne permettrait à l'Ukraine de regagner les territoires qu'elle a perdus". Le président Zelensky l'a compris, assure Vincent Desportes : "Cela fait longtemps qu'il prépare sa population". "La réalité, c'est que le destin des Ukrainiens ne leur appartient plus depuis longtemps. Il appartient à Monsieur Poutine et aussi aux Occidentaux", selon l’expert.
"Ce ne sont pas les armes occidentales qui vont défendre l'Ukraine, ni les soldats ukrainiens. L'Ukraine, c'est 28 millions d'habitants contre un pays de 130 millions d'habitants qui va encore chercher des troupes en Corée du Nord", rappelle-t-il. "L'affaire est jouée, maintenant, il faut la terminer le mieux possible. L'important, c'est que ces négociations soient conduites correctement. Quelles concessions doivent être faites en termes de territoire ? Par rapport à quelle garantie de sécurité ? C'est ça qu'il faut jouer. C'est là où le bras de fer doit être fort", expose Vincent Desportes.
Je ne veux pas me la jouer genre je vous l'avais bien dit, mais je vous l'avais bien dit quand même.
Pour moi, c'est un événement majeur dans cette guerre pour trois raisons. D'abord, les Ukrainiens ont mis par terre la contrainte de ne pas déplacer la guerre en Russie, même si l'offensive est limitée. Deuxièmement, c'est une utilisation habile des nouvelles technologies et de la manœuvre inter-armes. Enfin, alors qu'avant cette incursion, les citoyens ukrainiens en avaient marre, étaient épuisés, avec l'impression que c'était plié, là, ils ont un moral d'acier, comme si David venait de crever un œil à Goliath. C'est la première victoire ukrainienne depuis la reprise de la ville de Kherson, fin 2022.
Voilà pourquoi je dis que l'Ukraine va perdre cette guerre : la Russie a deux "atouts" qu'elle n'a pas :
"Cette escalade permanente peut avoir de graves conséquences." Vladimir Poutine a donné le ton, mardi 28 mai, alors qu'un débat agite les alliés de l'Ukraine sur l'usage d'armes occidentales livrées à Kiev contre le territoire russe. "En Europe, en particulier dans les petits pays, ils doivent réfléchir à ce avec quoi ils jouent. Ils doivent se souvenir qu'ils sont bien souvent des Etats ayant un petit territoire et une population très dense", a prévenu le président russe, agitant à demi-mot la menace nucléaire.
Ca. Va. Mal. Finir.
Le président français Emmanuel Macron persiste et signe sur la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine. "Je n'exclus rien, parce que nous avons face à nous quelqu'un qui n'exclut rien", déclare-t-il dans un long entretien accordé à l'hebdomadaire The Economist, jeudi 2 mai. Nous avons sans doute été trop hésitants en formulant les limites de notre action à quelqu'un qui n'en a plus et qui est l'agresseur", a-t-il ajouté, alors que l'armée russe poursuit son offensive dans l'est de l'Ukraine.
Mais il est complètement à l'ouest...
L'Ukraine va tomber. C'est une certitude, reste à savoir dans combien de temps.
Toujours dans Brief.me (j'ai 2-3 jours de retard) :
L'Ukraine va tomber.
Qui sera la prochain pays attaqué ?
"La France ne dispose pas d'unité constituée de soldats qui participent directement aux combats ou aux manœuvres en Ukraine, assure le général Jérôme Pellistrandi à franceinfo. En revanche, en livrant des armes à l'Ukraine, il faut imaginer que du personnel français est sur place pour aider à l'utilisation de ces équipements, pour aider à l'entretien, pour donner des informations aussi." Mais "le ministère des Armées ne peut pas le dire", explique-t-il. Tout comme il ne peut rien dire sur les agents de la DGSE qui sont présents en Ukraine. La nature de leurs actions étant de fait clandestine, tout est évidemment confidentiel."
"un fort parfum de Caesar"
Ça sent la guerre, oui :(
Lisez l'article en pensant aux années 30. C'est terrifiant : au fond, ce n'est que de la propagande.